Avec ces chaleurs estivales tout un chacun, atteint ou non de SEP, fatigue plus que d'ordinaire.
Donc, pour comprendre ce que nous vivons au quotidien aux belles saisons tempérées, imaginez la même chose que ce que vous vivez par temps de canicule, et en ce moment de grande chaleurs une fatigue doublement accrue.
En fait, lorsque nos axones sont démyélinisés, pour une même activité, ils consomment deux ou trois fois plus d'énergie, perdue en information erronée qui circule entre Système Nerveux Central et Système Nerveux Périphérique, en provoquant des douleurs faussement informatives souvent, créant des contractures musculaires par exemple ou des sensations cutanées désagréables, décharges électriques etc, même si nous restons fonctionnels nous fatiguons donc rapidement, lorsque nous avons eu une rémission ou si aucune fonction périphérique n'est touchée, fonctionnellement.
Ainsi, on peut faire des poussées qui ne se traduisent ainsi que par de la fatigue. Mais, l'été, la chaleur provoque chez certaines personnes des réactivations de séquelles anciennes improprement dites "pseudo-poussées", avec ou sans traitement de fond pour les empêcher.
Bref, quelle que soit la saison et la température, une activité, doit immédiatement être suivie de la récupération de l'énergie dé-perdue lorsqu'on est atteint de SEP, c'est une chose qui n'est pas facile à intégrer. La fatigue, tout le monde va le vivre un jour ou l'autre de sa vie avec le processus naturel de la vieillesse, les personnes atteintes de SEP connaissent cela bien plus jeunes mais lié à des douleurs neuropathiques. et surtout à des âges de pleine activité professionnelle ce qui est plus difficile à vivre que si on est sans activité ou en vacances. Ce pendant l'inactivité n'est pas une bonne chose car le SNC ne doit pas être "désactivé" par la complète non action.
Et penser à anticiper la fatigue et se reposer au bon moment et suffisamment n'est pas une habitude facile à prendre quand on est habitués à y aller toujours à fonds la caisse !!!
Des programmes de rééducation fonctionnelle existent en ce sens. D’une part, pour nous entraîner progressivement à l'effort de manière habile et, d'autre part pour nous apprendre à gérer notre capital énergie par des pauses et des moyens de récupérations efficaces et adaptés.
N'ayant pas encore expérimenter cela, je pourrai vous en dire plus prochainement, c'est toute une éducation en vue.
Et non de la ré-éducation car on ne m'a jamais appris à y aller molo, ni à l'école, ni au travail, ni dans le Dharma : d'entrée j'ai eu à intégrer le mouvement et la réalité de cette vie dans ce monde tel qu'il est, exigent et speedé, où l'on nous demande rapidité et efficacité. En y intégrant le soin et l'attention lorsqu'on est pratiquant du Dharma.
Et non de la ré-éducation car on ne m'a jamais appris à y aller molo, ni à l'école, ni au travail, ni dans le Dharma : d'entrée j'ai eu à intégrer le mouvement et la réalité de cette vie dans ce monde tel qu'il est, exigent et speedé, où l'on nous demande rapidité et efficacité. En y intégrant le soin et l'attention lorsqu'on est pratiquant du Dharma.
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