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lundi 25 août 2025

Etincelle d'éveil du 25 Août 2025

Karma Detchen du Lundi __________
Rappelons nous :
 
Les enseignements sur les bardos proviennent de l'esprit de sagesse des bouddhas, qui peuvent voir la vie et la mort aussi facilement que la paume de leur main.

Nous aussi sommes des bouddhas. Par conséquent, si nous pratiquons pendant le bardo de cette vie et explorons de plus en plus profondément la nature de notre esprit, nous pourrons pénétrer cette connaissance des bardos, et la vérité des enseignements se déploiera alors spontanément en nous. C'est pourquoi le bardo naturel de cette vie est d'une importance extrême. C'est ici et maintenant que s'effectue la préparation complète à tous les bardos. «La manière suprême de se préparer, est-il dit, a lieu maintenant : c'est d'atteindre l'éveil dans cette vie même.»
   


Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 7, page 217
 


 Invitation à la contemplation

 
Quel bienfait y a-t-il à demeurer dans la nature de l'esprit selon Rinpoché ?
 

Réponse dans l'étincelle de vendredi prochain

C'est ici et maintenant que s'effectue la préparation complète à tous les bardos. «La manière suprême de se préparer, est-il dit, a lieu maintenant : c'est d'atteindre l'éveil dans cette vie même.»

Réponse à la question de vendredi dernier

dimanche 3 août 2025

Etincelle d'éveil du 3 Août 2025

Étincelle d'éveil du 3 Août 2025
Une vague à la surface de la mer, vue sous un certain angle, semble avoir une existence distincte, un début et une fin, une naissance et une mort. Perçue sous un autre angle, la vague n'existe pas réellement en elle-même, elle est seulement le comportement de l'eau, « vide » d'une identité séparée mais « pleine » d'eau. Si vous réfléchissez sérieusement à la vague, vous en venez à réaliser que c'est un phénomène qui a été rendu temporairement possible par le vent et l'eau, qui dépend d'un ensemble de circonstances en constante fluctuation. Vous vous apercevez également que chaque vague est reliée à toutes les autres.

Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Lire chapitre 9, page 270
        Invitation à la contemplation
« Lorsque le soleil de la dévotion ardente brille sur la montagne enneigée qu'est le maître, le flot de ses bénédictions se met à couler. »

Réponse à la question d'hier
 
Que nous témoignent de grands maîtres spirituels tels que le Dalaï-Lama ou Mère Teresa ?

Réponse dans l'étincelle de demain
 


samedi 2 août 2025

Etincelle d'éveil du 2 Août 2025




Étincelle d'éveil du 2 Août 2025
Comme il est triste que la plupart d'entre nous ne commencent à apprécier leur vie que lorsqu'ils sont sur le point de mourir ! Je pense souvent à ces paroles du grand maître bouddhiste Padmasambhava : « Ceux qui croient qu'ils ont beaucoup de temps ne se préparent qu'au moment de la mort. Ils sont alors ravagés par les regrets. Mais n'est-il pas bien trop tard ? »

Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 1, page 43
        Invitation à la contemplation
« Ceux qui croient qu'ils ont beaucoup de temps ne se préparent qu'au moment de la mort. Ils sont alors ravagés par les regrets. Mais n'est-il pas bien trop tard ? »

Réponse à la question d'hier
 
Quels sont les bienfaits de la dévotion selon le saint tibétain Drikung Kyobpa ?

Réponse dans l'étincelle de demain
 


jeudi 31 juillet 2025

Etincelle d'éveil du 31 Juillet 2025

Étincelle d'éveil du 31 Juillet 2025
Quand vous méditez, il est essentiel de créer dans votre esprit le climat intérieur approprié. Tout effort et toute lutte résultent du manque d'ouverture. Aussi est-il vital de créer l'environnement intérieur adéquat afin que la méditation puisse réellement avoir lieu.

Lorsque l'humour et l'espace sont présents, la méditation s'élève sans effort.

Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 5, page 133
        Invitation à la contemplation
Lorsque l'humour et l'espace sont présents, la méditation s'élève sans effort.

Réponse à la question d'hier
 
Quelle transformation d'attitude peut apporter une expérience de « proximité de la mort » ?

Réponse dans l'étincelle de demain
 


jeudi 17 juillet 2025

Stabilité en rigpa : what else ?! Étincelle d'éveil du 17 juillet 2025




Étincelle d'éveil
du 17 juillet 2025
Si nous possédons déjà, au moment de la mort, une réalisation stable de la nature de l'esprit, nous pourrons en un instant purifier la totalité de notre karma. Et si nous prolongeons la reconnaissance constante de cette nature, nous serons réellement capables de mettre un terme définitif à notre karma, en pénétrant dans l'espace de pureté primordiale de la nature de l'esprit et en atteignant la libération.

Padmasambhava l'expliquait ainsi :
« Ce pouvoir d'atteindre la stabilité par la seule reconnaissance de la nature de l'esprit est semblable à un flambeau qui, en un instant, peut dissiper les ténèbres de temps infinis. Ainsi, s'il nous est possible de reconnaître la nature de l'esprit dans le bardo de la même manière que nous sommes capables de le faire à présent, lorsqu'elle est introduite par le maître, il n'y a pas le moindre doute que nous atteindrons l'éveil. C'est pourquoi, dès ce moment même et grâce à la pratique, nous devons nous familiariser avec la nature de l'esprit. »

Pour aller plus loin :

Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche

Cf. chapitre 14, page 440
        Invitation à la contemplation :
Pour mémo 

Padmasambhava l'expliquait ainsi : « Ce pouvoir d'atteindre la stabilité par la seule reconnaissance de la nature de l'esprit est semblable à un flambeau qui, en un instant, peut dissiper les ténèbres de temps infinis. »

 
Quel environnement intérieur adéquat est-il vital de créer afin que la méditation puisse réellement avoir lieu ?
 


vendredi 6 janvier 2023

Vendredi 6 Janvier 2023

Étincelle d'éveil,
Karma Detchen mémento : Épuiser l'emprise de l'aversion
Réaliser ce que j'appelle la sagesse de la compassion, c'est voir avec une totale lucidité ses bienfaits, mais c'est voir aussi le tort que nous a causé son contraire. Il nous faut distinguer très exactement quel est l'intérêt de l'ego et quel est notre intérêt ultime ; c'est de la confusion entre les deux que naît toute notre souffrance.

La fixation égocentrique conduit à chérir sa propre personne, ce qui en retour crée une aversion invétérée envers le malheur et la souffrance. Cependant, malheur et souffrance n'ont pas d'existence objective ; c'est uniquement notre aversion à leur égard qui leur donne existence et pouvoir. Lorsque vous comprendrez ceci, vous réaliserez que c'est en fait notre aversion qui attire sur nous toute l'adversité et les obstacles dont nous pouvons faire l'expérience et qui emplit notre vie d'anxiété nerveuse, d'attentes et de peurs.

Epuisez cette aversion en épuisant l'esprit égocentrique et son attachement à un soi non existant ; vous épuiserez ainsi toute l'emprise que peuvent avoir sur vous obstacles et adversité. Comment peut-on, en effet, attaquer quelqu'un ou quelque chose qui n'est tout simplement pas là ?

Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 12 12
Invitation à la contemplation :
... Malheur et souffrance n'ont pas d'existence objective ; c'est uniquement notre aversion à leur égard qui leur donne existence et pouvoir. Lorsque vous comprendrez ceci, vous réaliserez que c'est en fait notre aversion qui attire sur nous toute l'adversité et les obstacles dont nous pouvons faire l'expérience et qui emplit notre vie d'anxiété nerveuse, d'attentes et de peurs. Epuisez cette aversion en épuisant l'esprit égocentrique et son attachement à un soi non existant ; vous épuiserez ainsi toute l'emprise que peuvent avoir sur vous obstacles et adversité.
 
Quel est l'esprit de la prière, formulée par tous les bouddhas du passé, qui nous motive à la dédicace de notre pratique et de notre vie à l'éveil de tous les êtres ?
 

dimanche 5 août 2018

Un enseignement essentiel de Tsoknyi Rinpoché :

sur Youtube cliquez sur le lien suivant :

https://youtu.be/LH15YwocOSA?si=nm45nqkaKaz6jLQn

Tsoknyi Rinpoché, maître bouddhiste tibétain de renommée mondiale, et intervenant régulier au centre de Lérab Ling, offre ici une conférence sur la méditation à un public de 550 personnes dans le temple de Lérab Ling, le 5 août 2018.
"Tout le monde parle de la méditation, de la mindfulness ou encore de la pleine conscience, mais qu’est-ce que c’est vraiment ? Quel est son but ? Que cultive-t-on pendant le silence de la méditation ? Et en quoi peut-elle nous aider à surmonter les difficultés de notre temps ?" Tsoknyi Rinpoché qui enseigne en occident depuis plus de 25 ans, présentere la méditation de façon simple et profonde, en accord avec l’esprit occidental et sans perdre l’authenticité de la tradition du bouddhisme tibétain. Il représente un véritable pont entre la sagesse ancienne et le monde moderne. • Apprendre davantage sur Tsoknyi Rinpoche et sa Fondation Pundarika : https://www.tsoknyirinpoche.org • Apprendre davantage sur Lerab Ling et ses événements bouddhistes : https://lerabling.org/lang-fr • page facebook de Lérab Ling :   / lerabling   • compte instagram de Lérab Ling :   / lerabling   #meditation #TsoknyiRinpoche #LerabLing


dimanche 17 juillet 2016

Avec l'Esprit de Miséricorde car


La racine de tous les phénomènes est votre esprit.

S'il n'est pas examiné, il se précipite vers les expériences, ingénieux dans les jeux de la tromperie.

Si vous regardez directement en lui, il est libre de toute base ou origine,

En essence libre de venir, demeurer ou partir. 

JAMYANG KHYENTSÉ CHÖKYI LODRÖ.

 Pour aller plus loin :

Lire chapitre 4, page 105
Le Livre tibétain de la Vie et de la Mort,
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche


Invitation à la contemplation :

Quels sont les bienfaits de mettre notre coeur à nu selon Rilke ? 



Mémo essentiel :

La racine de tous les phénomènes est notre esprit.






je suis l'union de ces trois couleurs

touchée de compassion 
mais inébranlable

liberté, égalité et fraternité 

de l'esprit, du corps et de la parole. 

Paisible, vigilant et énergique.

samedi 25 juin 2016

Synchronisez votre intention sur la joie de et pour votre journée

Synchronisez votre intention sur la joie de votre journée et pour votre journée

PAR Thupten Jinpa | 20 mars 2016

Thupten Jinpa nous enseigne deux grandes pratiques pour commencer et terminer tous les jours.

Dans la tradition tibétaine, nous reconnaissons la compassion à la fois comme l'idéal le plus spirituel et la plus haute expression de notre humanité. Même le mot tibétain pour la compassion, Nyingje, qui signifie littéralement le "roi de cœur," capture la priorité que nous accordons la compassion.

Dans la culture de Formation à la Compassion, un programme de huit semaines que j'ai développées, nous commençons chaque session avec une pratique appelée "réglage de votre intention". Ceci est un exercice contemplatif adapté de la méditation traditionnelle tibétaine, une sorte de check-in où nous nous connectons avec nos aspirations les plus profondes afin qu'elles puissent informer nos intentions et motivations.

En anglais (ou dans notre propre langue) tous les jours, nous utilisons souvent les deux mots, l'intention et la motivation, de façon interchangeable comme si elles signifiaient la même chose, mais il y a une différence importante : le non délibéré.

Notre motivation pour faire quelque chose c'est là où sont les raisons derrière le comportement, la source de notre désir et la volonté de le faire. Nous pouvons être plus ou moins conscients de nos motivations.

L'Intention, d'autre part, est toujours volontaire, une articulation d'un but conscient. Nous avons fixé et réaffirmons nos meilleures intentions pour nous garder d'inclinaison négatives dans les directions où nous entendons vraiment aller. Mais, nous avons besoin de motivations pour nous permettre de tenir sur le long terme. Si notre intention est de courir un marathon, il y aura des moments où nous nous posons, de façon tout à fait raisonnable, «Pourquoi je fais cela?" Nous avons besoin de bonnes réponses inspirées de faire ces choses. Conscient ou inconscient, la motivation est le «pourquoi», et l'étincelle, derrière l'intention.

Vous pouvez faire cet exercice d'établissement de l'intention à la maison, la première chose du matin, si cela est pratique. Vous pouvez également le faire dans un bus ou un métro sur votre trajet. Si vous travaillez dans un bureau, vous pouvez le faire assis à votre bureau avant d'entrer dans la journée. Vous avez seulement besoin de deux à cinq minutes sans interruption. Notre intention définit le «ton» de tout ce que nous allons faire. Comme la musique, l'intention peut influencer notre humeur, des pensées et des sentiments d'établissement d'une intention du matin, nous donne le ton pour la journée.

Pratique : Définition d'une intention

Tout d'abord, trouver une position assise confortable. Si vous pouvez, assis sur un coussin sur le sol ou sur une chaise avec les plantes de vos pieds qui touchent le sol, ce qui vous donne le sentiment d'être mis à la terre. Si vous préférez, vous pouvez aussi le faire allonger sur le dos, idéalement sur une surface qui ne soit pas trop mole.

(Note KD : au réveil c'est ce que nous faisons avec la prise de Refuge avec la motivation de la Bodicitta l'esprit d'éveil).

Une fois que vous avez trouvé votre posture, détendre votre corps autant que vous le pouvez, le cas échéant avec quelques étirements, surtout vos épaules et votre dos.

Puis, les yeux fermés si cela vous aide à vous concentrer, prendre trois à cinq respirations profondes, diaphragmatique ou abdominale, chaque dessein à l'inhalation vers le bas dans le ventre et remplir le torse avec l'inspiration du bas vers le haut, le temps, comme de remplir un bocal avec de l'eau. Puis, avec une longue expiration lente, expulser tout l'air du torse, tout le chemin. Si cela peut aider, vous pouvez expirez par votre bouche.

Une fois que vous vous sentez installés, contemplez les questions suivantes: «Qu'est-ce que j'apprécie profondément? Qu'est-ce que, dans le fond de mon cœur, je veux pour moi, pour mes proches, et pour le monde? "

Restez sur ces questions, un peu, et voir si des réponses viennent. Si aucune réponses précises ne fait surface, ne vous inquiétez pas; tout simplement restez avec les questions ouvertes. Cela peut prendre un certain temps pour s'y habituer, car en Occident, quand nous posons des questions nous nous attendons généralement à y répondre. Restez en confiance que les questions elles-mêmes travaillent même ou surtout, quand nous ne disposons pas des réponses toutes prêtes. Si et quand les réponses ne viennent pas, les reconnaître à mesure qu'elles surviennent et rester avec, quelles que soient les pensées et les sentiments qu'elles peuvent apporter.

Enfin, développer un ensemble spécifique de pensées de votre intention consciente. Vous pourriez penser, "Aujourd'hui, puissè-je être plus conscient de mon corps, de l'esprit et de la parole dans mon interaction avec les autres. Puissè-je, autant que possible, éviter délibérément de blesser les autres. Puissè-je porter attention à moi-même, aux autres et aux événements autour de moi avec bienveillance, avec plus de compréhension et moins de jugement. Puissè-je utiliser ma journée d'une manière qui est en harmonie avec mes valeurs les plus profondes".

De cette façon, le ton pour la journée est donné.

Une fois que nous devenons plus familiers avec ce réglage de l'intention, nous pouvons faire cette pratique en une minute ou moins. Cela signifie que nous pouvons trouver des occasions au cours de la journée pour vérifier nos intentions. Nous pouvons même ignorer la pratique formelle en trois phases et faire une réinitialisation rapide en lisant ou en chantant quelques lignes significatives. Vous pouvez utiliser la prière des quatre incommensurables :

"Que tous les êtres atteignent le bonheur et ses causes.

Que tous les êtres soient libérés de la souffrance et de ses causes.

Que tous les êtres ne soient jamais séparés de la joie qui est libre de misère.

Que tous les êtres demeurent dans l'équanimité, libre de tout préjugé, d'attachement et d'aversion."

Pratique : Faire une dédicace

La pratique d'établissement de l'intention est apparié, dans la tradition tibétaine, avec un autre exercice contemplatif appelé dédicace.

Le rôle de cet exercice est de compléter le cercle, pour ainsi dire. A la fin d'une journée, ou d'une méditation, ou de tout autre effort que nous avons fait, nous nous reconnectons avec les intentions que nous fixons au début, ce qui reflète notre expérience à la lumière de nos intentions et de se réjouir de ce que nous avons accompli. C'est comme faire le point à la fin de la journée. Cela nous donne une autre occasion de nous connecter avec nos aspirations les plus profondes.

A la fin de la journée, par exemple, avant d'aller au lit ou quand vous vous allongez dans le lit avant de dormir, et réfléchissez à votre journée pour examiner brièvement les événements de la journée (y compris les conversations importantes, l'humeur, et toute autre activité mentale) et toucher en retour l'esprit de la création de l'intention du matin. Pour voir combien il y a un alignement entre les deux. Il est important de ne pas se laisser prendre dans les détails de ce que vous avez et n'avez pas accompli. L'idée est de ne pas garder les scores exhaustifs, mais de sonder globalement pour voir la synergie entre vos intentions et votre vie ce jour-là.

Quelles que soient les pensées et les sentiments que cette révision pourrait apporter, il suffit de rester avec elle. Il n'y a pas besoin de les repousser si elles ont une qualité négative, ni de les saisir si elles semblent positives. Il suffit de rester avec tout ce que vous rencontrez pendant un certain temps dans le silence.

Enfin, pensez à quelque chose depuis le jour où vous vous sentez bien -un coup de main que vous avez donné à votre voisin, une oreille empathique que vous avez prêté un collègue en détresse, ne pas perdre votre sang-froid dans la pharmacie quand quelqu'un passe en ligne. Ensuite, prendre la joie dans la pensée de cet acte. Si rien d'autre, prendre la joie dans le fait que vous avez commencé votre journée en définissant une intention consciente.

Gardez cet exercice court; trois à cinq minutes est une bonne longueur. Si vous faites normalement un peu de lecture avant le coucher, vous pouvez mettre de côté trois à cinq minutes à la fin de ce temps pour la dédicace. Si votre habitude est de regarder la télévision, pourriez-vous regarder trois à cinq minutes de moins? Ou aller quelque part tranquille pendant les publicités?

Prendre la joie dans la journée, même dans le simple fait de l'effort que nous avons fait, est important. Cela nous donne quelque chose de positif à porter le jour suivant, et nous aide à faire de la motivation un harnais au service de nos intentions. La Joie joue un rôle crucial dans notre motivation, surtout dans le maintien de la motivation sur une période de temps prolongée.

Exercice : Axé Review

Parfois, il est utile de faire un examen plus ciblé. Cela est particulièrement vrai si nous sommes aux prises avec un problème particulier ou sommes engagés dans un certain effort, comme un cours de formation à la compassion de huit semaines ! Chaque semaine de formation à la culture de la Compassion nous travaillons sur certaines qualités et les attitudes que nous cherchons à promouvoir.
Il y a une semaine dite d'auto-compassion. Pendant cette période, nous avons mis en intentions d'être plus respectueux de soi-même. À son tour, à la fin d'une journée, notre engagement pourrait accorder une attention particulière aux bontés que nous avons pu nous montré ce jour-là.

Maintenant, lorsque nous entreprenons une telle évaluation ciblée, la plupart d'entre nous trouvera que nous échouons. Nous allons voir les écarts entre nos intentions et notre comportement, entre nos aspirations et notre vie réelle.

Lorsque cela se produit, il est important de ne pas nous battre avec le jugement négatif et auto-critique. Mais, reconnaissons simplement la différence pour nous résoudre à essayer à nouveau le lendemain. Cette prise de conscience elle-même nous aide à être plus attentifs le lendemain, en ouvrant des possibilités d'apporter nos pensées et nos actions quotidiennes en alignement plus étroit avec nos objectifs.

(Note de KD : pour y parvenir nous apprendrons à réduire nos prétention, et c'est la voie de l'humilité que nous pourrons développer pour grandir sur le chemin).

Ceci est adapté du nouveau livre de Thupten Jinpa, Sans Peur A Coeur : Comment le courage d'être compatissant peut transformer nos vies, avec la permission de Hudson Street Press.

(Note de KD : pas sûre de ma traduction ici pour "A Fearless Heart: How the Courage to Be Compassionate Can Transform Our Lives")

Lire la fonction de Thupten Jinpa dans notre prochaine publication, "Le dalaï-lama" - une célébration du  80e anniversaire de Sa Sainteté.

A PROPOS DE Thupten Jinpa :
Thupten Jinpa, est un érudit bouddhiste, auteur et traducteur pour le Dalaï Lama.

SUJETS: Compassion, geshe Thupten Jinpa, pratique,

Source : Shambhala Sun - Juillet '15

samedi 11 juin 2016

De l'esprit de distraction à l'esprit d'éveil.

Le Dharma de Distraction

PAR JUDY LIEF | 10 juin 2016

Traduction par Karma Detchen Lhamo, d'un article du "Lion's Roar and Buddhadharma" pardon si j'ai fait des erreurs donc.

L'esprit de distraction va beaucoup plus loin que le nombre de fois, par jour, où vous vérifiez votre téléphone. Selon le maître bouddhiste Judy Lief, la distraction est le fondement même de l'ego, de la façon dont nous nous protégeons contre, à la fois, la douleur de la vie et l'espace ouvert de l'esprit éveillé. On pourrait même dire que le lâcher prise de toute distraction est la voie de l'illumination.

Les distractions sont partout, tout le temps. Petits écrans, écrans moyens (ou médiocres), des écrans géants. Au lieu de la caverne de Platon, nous créons chacun notre propre petite grotte et vivons dans un monde de scintillement des images dépourvues de substance réelle. Nous les sélectionnons littéralement hors de notre monde actuel, avec toute sa robustesse et sa crudité, et mettons en forme tout ce qui se passe dans un monde virtuel du son, des images et des vidéos que nous portons dans nos poches.

Nous sommes si facilement distraits, nous nous plaignons à nous-mêmes. Mais qu'est ce qui est vraiment derrière tout cela, la  distraction ? Il est facile de penser que les stimuli externes implacables sont le problème, mais pas que ce par quoi nous sommes entourés ne sont que des phénomènes, et rien de plus. Les objets de notre monde sont juste là, innocemment, juste à être ce qu'ils sont. Les bruits sont des bruits seulement, des monuments sont juste des monuments, les vues des vues, les idées des idées, les objets sont des objets simplement, les smartphones sont les smartphones seulement, les ordinateurs ne sont que des ordinateurs, les pensées sont des pensées seulement.

Voilà pourquoi les enseignements bouddhistes parlent plus en termes d'errance esprit que de distractions. Quand nous pensons en termes de distractions, nous regardons vers l'extérieur et blâmons les conditions extérieures pour nos saccades. Quand nous pensons en termes d'errance de l'esprit, nous regardons à l'intérieur de la source de notre problème. Nous en assumons la responsabilité.

Monkey Mind :

Le fait est que les distractions ne pourront jamais disparaître. Vous pouvez fuir à une petite grotte et y rester tout seul, mais les distractions vous suivront partout où vous allez. Vous ne pouvez pas vous débarrasser des distractions, mais par la pratique de la méditation, vous pouvez changer la façon dont vous réagissez à leurs survenues. C'est comme l'histoire d'Ulysse et des Sirènes, qui séduisent les marins pour les détourner hors de leur parcours et sur le récif à la mort. Pour survivre, Ulysse s'était lui-même attaché au mât et a dit à son équipage de sceller leurs oreilles.

Comme les sirènes, les distractions nous tirent hors du cours de nos vies, de nos engagements. Le mot «distraction» signifie "être arraché". Lorsque vous êtes distrait, vous vous sentez comme si quelque chose en dehors de vous a capturé votre attention. "Distraction" signifie aussi "décousu", de la racine latine "sauter autour". Donc, un autre aspect de la distraction doit être "écervelé", "sauter mentalement". Le bouddhisme appelle cela «l'esprit de singe." En réponse, comme Ulysse, nous pouvons nous lier au mât de la discipline par le biais de méditation de pleine conscience.

La "Mindfulness méditation", aussi connue comme "calme constant", nous aide à développer un esprit plus calme et stable. Il nous donne une plus grande attention et concentration, et c'est un moyen efficace pour surmonter la distraction ordinaire. Toutefois, en termes de la voie spirituelle, cette application pragmatique de la pratique de la méditation est seulement un début.

Il est important de réaliser que dans le bouddhadharma, le point qui est de travailler avec votre distraction ou esprit errant est non seulement d'être plus concentré sur ce que vous faites. Bien que cela soit extrêmement utile, c'est seulement la première étape. Mais obtenir une meilleure prise sur votre esprit si vous n'êtes pas ballotté par la distraction est juste une mesure palliative.

Fondamentalement, nous avons tendance à aimer les pratiques spirituelles qui ne sont pas trop menaçantes, les pratiques qui confirment ce que nous faisons et nous aident à faire mieux. Au lieu de regarder dans notre être fondamental, nous préférons nous porter à la méditation comme un exercice d'auto-amélioration, comme aller à la salle de gym et de travail. On peut alors se prélasser dans la satisfaction de devenir plus apte mentalement et physiquement apte. Cela tombe bien, mais ça n'est pas près de répondre aux profondeurs de ce que la distraction est vraiment.

Lorsque les distractions viennent, nous pouvons traiter avec elles, mais nous avons besoin de regarder plus profondément. Qu'est ce qui vraiment alimente notre distraction ? Ce qui est derrière cette agitation en cours ? L'embarquement sur le chemin dharmique exige que nous développions le courage de regarder au-delà de notre distraction et ce qui se trouve derrière elle. Elle nous oblige à remettre en question ce que la distraction est vraiment, sur ce qui vient nous distraire et pourquoi. Sur ce chemin, nous devons réduire l'écart, couche par couche, chaque niveau de distraction jusqu'à ce que nous atteignons une sorte de zéro.

Esprit de Divertissement :

Selon la psychologie bouddhiste, la distraction est classée, ainsi que des choses telles que la paresse et l'inattention, comme l'un des vingt facteurs de déstabilisation de l'esprit. En sanskrit, ce facteur est appelé Vikshepa. Il survient lorsque le flux naturel des perceptions sensorielles est joint à et entachée par nos émotions. En d'autres mots, la distraction est alimentée par les suspects habituels : la saisie, le rejet, et le déni. Donc, la distraction n'est pas seulement un tic mental. C'est très émotionnel.

Bien que Vikshepa est souvent traduit par «distraction» ou «errance mentale», il se réfère plus particulièrement à l'esprit errant en cours d'élaboration à des objets qui lui font faire perdre sa capacité à rester stable ostensiblement mis l'accent sur la vertu. Donc, à ce point le terme est spécifique à un type  de distraction : la distraction de garder votre attention sur ce qui compte, ce qui est authentique et vertueux.

L'approche est d'apprendre à ramener notre esprit quand il erre, c'est une réactivation : nous apprenons comment répondre aux distractions. Mais comme nous arrivons un peu mieux à répondre aux distractions extérieures, nous découvrons une montagne encore plus gigantesque de distraction interne. Nous commençons à remarquer combien ce n'est pas seulement une question de réagir à quelque chose en dehors de nous-nous mais que nous créons sans cesse des distractions. Nous constatons que nous avons besoin de distractions, de sorte que nous les cuisinons continuellement et les maintenons. Ce sont nos compagnons, nos animaux de compagnie.

Chögyam Trungpa Rinpoché a appelé notre distraction intérieure continue "bavardage subconscient, « une sorte de bourdon continu de fragments de pensées et d'opinions. En corollaire, il a parlé de ce qu'il a appelé «esprit de divertissement». Cet esprit de divertissement doit être alimenté en permanence. S'il n'y a pas de distractions immédiates, il fabriquera de nouvelles distractions sur place. Donc, nous sommes engagés dans un projet continu de distraction, en gardant les distractions et divertissements qui coulent sans interruption. Il y a un air de désespoir à propos de ces deux cours d'eau auto-créé de distraction.

Notre espoir est que si nous gardons tout cela, la distraction va, nous ne pourrons pas avoir à regarder qui nous sommes, nous ne devons ressentir ce que nous ressentons, nous ne devons voir ce que nous voyons. Mais le chemin spirituel est justement d'enlever ces écrans de fumée nous faisant face à des faits. C'est un processus de démasquage. Il est assez effrayant de constater à quel point nous sommes dépendants ensemble de ce régime, et encore plus effrayant quand nous nous rendons compte que ce projet de distraction continuelle peut s'effondrer à tout moment.

La distraction est alimentée par notre lutte constante pour nous fixer en relation aux autres et à l'environnement. Ce projet, à son tour est alimentée par notre peur de lâcher prise et notre manque de confiance en nous-mêmes. C'est comme si nous sommes en garde tout le temps, de peur de manquer une occasion de frapper et devoir  continuellement se méfier des menaces ou des attaques potentielles. Sur la base de ces émotions, notre esprit n'est tiré que de cette façon. Pour se rapporter à ce niveau de distraction, nous avons besoin non seulement de retirer l'esprit errant mais aussi de diminuer son approvisionnement en carburant : la poussée et la traction des émotions.

Esprit de Sagesse :

Travailler avec les distractions est un projet à long terme. Nous pouvons commencer avec une idée romantique de nous lancer dans le voyage spirituel. Mais comme nous nous en tenons à la pratique, que le romantisme se fane loin et on se retrouve avec un processus d'usure progressive vers le bas. Nous constatons que nous avons de moins en moins de marge de manœuvre. C'est un choc de réaliser que nous ne pouvons pas simplement prendre notre bonne vieille auto et l'améliorer, mais que nous devons recommencer complètement. C'est comme une grande vente de liquidation. Toutes nos distractions et gotta go divertissements tout !

Comme notre édifice de distraction commence à s'effriter, nous sommes confrontés à la déception et la douleur. Nos rêves et les illusions commencent à s'évaporer. Partout où nous passons, nous sommes renvoyés à nous-mêmes. Il n'y a pas d'issue. Peu importe ce qui se passe, nous avons pris l'habitude d'être en mesure de fabriquer des scénarii alternatifs, de sorte que nous ne pourrions jamais être coincé. Nous ne devions nous engager pleinement à quoi que ce soit, il y avait toujours un moyen de sortir. Mais maintenant, nous sommes coincés. Nous sommes confrontés à notre propre douleur et déception.

Sans personne pour nous tenir compagnie, nous ne pouvons même pas nous tenir compagnie, nous sommes confrontés à notre solitude absolue. Il n'y a rien à faire et rien à accrocher. Nous sommes seuls, solitaire, c'est sombre. Tout ce que nous sur quoi comptions se révèle être une imposture, une construction mentale. Nous avons frappé un mur.

Mais quand nous arrivons au point où nous ne pouvons plus couvrir ce que nous avons fait ni forcer notre expérience de se plier à notre volonté, quelque chose se passe. Nous commençons à nous détendre. Bien qu'au premier abord la notion de tout à fait abandonner notre écran de fumée des distractions menace, même terrifiant, si nous restons avec cette expérience, même un peu, la fumée commence à se dégager et nous pouvons commencer à voir d'une toute nouvelle façon.

Les mystiques chrétiens disent que vous avez besoin de passer par une nuit sombre de l'âme avant d'entrer dans la présence de Dieu. Il est comme l'analogie de la lumière au bout du tunnel. Pas de nuit noire, pas d'union avec Dieu ; pas de tunnel, pas de lumière. Trungpa Rinpoché a également parlé de l'importance de ce stade de développement. Il a enseigné que lorsque les élèves sont devenus complètement frustrés, quand leur pratique les a amenés au point de donner l'espoir et à la pensée d'abandonner l'ensemble du chemin, c'est précisément le point où le vrai voyage de l'éveil commence. C'est là que les enseignements peuvent commencer à prendre racine, non pas comme le accoutrement de l'ego, ni comme une parure de surface, mais comme une énergie de transformation profonde atteignant jusqu'à nos os (ndt : ou notre snc ?!!).

Donc, comme les mystiques chrétiens, nous aussi nous devons abandonner notre monde familier, tout laisser derrière nous et aller dans le désert. Dans ce cas, le désert est notre propre esprit. Cet esprit de désert est ce qui reste quand notre projet de distraction continuelle est tombée en dehors.

Nous pouvons apprendre beaucoup en observant comment nous oscillons entre la distraction ou le divertissement et l'ennui. L'Ennui a un avantage quand à lui. Nous pensons que notre sol se dérobe ; nous luttons pour trouver un moyen de nous sécuriser. Il y a trop d'espace, nous avons besoin de le remplir. Il n'y a rien qui se passe, nous avons besoin de faire quelque chose. C'est trop calme, quelque chose doit être faux.

Prêter attention à ces types de réponses à l'ennui est extrêmement précieux. C'est une grande pratique. Et quand vous sentez que vous devez absolument faire quelque chose, rester avec l'ennui un peu plus longtemps ! Laissez-vous sentir ennuyer complètement. De cette façon, vous pourriez être en mesure d'obtenir un aperçu de ce que Trungpa Rinpoché a appelé "l'ennui cool", une expérience rafraîchissante libre de préhension, de faux semblant, et de lutte. Dans l'ennui cool, vous pouvez enfin laisser aller de la charge essayer d'être quelqu'un. Vous pouvez avoir une pause dans le projet de "JE".

Allant plus loin, nous devons aborder un niveau encore plus fondamental de distraction. Selon les enseignements du Vajrayana, ce que nous sommes fondamentalement, nous distraire de se réveille. Nous sommes habituellement à nous distraire de relever le défi de faire face à notre propre sagesse. Nous nous distrayons de l'intensité de l'instant présent, de l'immédiateté des enseignements, et de notre propre authenticité. Dès que nous avons même un petit aperçu de ce potentiel, on panique et bousculade nous éloignons. Nous pouvons gérer une relation sans lien de dépendance au dharma, qui est source d'inspiration encore quelque peu gérable. Mais quand cette distance confortable s'effondre et que nous faisons face à l'intensité totale des enseignements, nous coupons par la fabrication de distractions sur place. Pour la plupart d'entre nous, ce niveau de distraction est plus ou moins continue.

Tout au long de la voie bouddhiste, nous travaillons avec des distractions à de nombreux niveaux de profondeur. En fait, les distractions et le chemin peuvent à peu près aller de pair. Vous pourriez même envisager des distractions pour être vos meilleurs enseignants.

Comme de bons enseignants, les distractions nous humilient et nous secouent jusqu'à nous. Et brusquement sont coupés par nos prétentions. Il est choquant de voir comment en sortir, nous y sommes depuis tellement de temps. A tous les niveaux, les distractions peuvent être ennuyeuses, frustrantes, et se poser bon gré mal gré. Mais, comme de bons enseignants, nous incitent également à aller de l'avant. Au moment même où une distraction survient, il se pose également une chance de percer à ce qui se trouve derrière elle. Et ce qui se cache derrière ces distractions sans fin est l'espace infini de l'esprit éveillé.

vendredi 1 janvier 2016

2015 EST MORT, VIVE L'AN 2016 ! La mort nous éduque à la Vie qui en est le fruit

Karma Detchen memento :



Étincelle d'éveil :


Il est crucial aujourd'hui qu'une perspective éclairée de la mort et de son processus soit proposée dans tous les pays du monde, et à tous les niveaux de l'éducation. Les enfants ne devraient pas être « protégés » de la mort mais introduits, dès leurs plus jeunes années, à sa vraie nature et à ce qu'elle peut leur apprendre.

Pourquoi ne pas proposer cette perspective sous ses formes les plus simples, à tous les groupes d'âge ? Tous les niveaux de la société devraient avoir accès au savoir concernant la mort, l'aide aux mourants et la nature spirituelle de la mort. Ce savoir devrait être enseigné en profondeur, et faisant preuve d'une réelle imagination, dans l'ensemble des écoles, des lycées et des universités. Il devrait avant tout être proposé dans les centres hospitaliers universitaires, aux infirmières et aux médecins qui prodiguent les soins aux mourants et ont envers eux tant de responsabilité.

Pour aller plus loin :

Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche

Cf. chapitre 22, page 633
        Invitation à la contemplation :
Pour mémo :

Il est crucial aujourd'hui qu'une perspective éclairée de la mort et de son processus soit proposée dans tous les pays du monde, et à tous les niveaux de l'éducation. Les enfants ne devraient pas être « protégés » de la mort mais introduits, dès leurs plus jeunes années, à sa vraie nature et à ce qu'elle peut leur apprendre.
 
Où réside précisément notre nature de bouddha ?

dimanche 3 mai 2015

Paresse active, Paresse oisive


Étincelle d'éveil : 

Combien d'entre nous sommes pris dans le tourbillon de ce que j'appelle aujourd'hui une « paresse active » ? 

Il existe, naturellement, différentes sortes de paresse : il y a la paresse à l'orientale, et celle à l'occidentale. La paresse à l'orientale consiste à flâner au soleil toute la journée, sans rien faire, à éviter toute forme de travail et toute activité utile, et à discuter avec des amis tout en buvant force tasses de thé.

La paresse à l'occidentale est tout à fait différente : elle consiste à remplir sa vie d'activités fébriles, si bien qu'il ne reste plus de temps pour affronter les vraies questions.

Si nous examinons notre vie, nous verrons clairement que nous accumulons, pour la remplir, un nombre considérable de tâches sans importance et quantité de prétendues «responsabilités». Un maître compare cela à «faire le ménage en rêve». Nous nous disons que nous voulons consacrer du temps aux choses importantes de la vie, mais ce temps, nous ne le trouvons jamais.

Impuissants, nous voyons nos journées se remplir de coups de téléphone, de projets insignifiants ; nous avons tant de responsabilités... Ne devrions-nous pas dire plutôt d'« irresponsabilités » ?


Pour aller plus loin :

Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 2, page 58 


Invitation à la contemplation :

 Que réalise Raymond Moody qu'André il « commence à comprendre combien nous sommes tous proches de la mort dans notre vie quotidienne » ?






dimanche 2 février 2014

que s'élèvent en nous toute notre claire conscience et toute notre attention

On ne soulignera jamais assez que c'est la vérité des enseignements qui importe plus que tout, et en aucun cas la personnalité du maître. C'est pourquoi le Bouddha nous a rappelé, dans les Quatre Objets de Confiance :

Fiez-vous au message du maître, non à sa personnalité ;
Fiez-vous au sens, non aux mots seuls ;
Fiez-vous au sens ultime, non au sens relatif ;
Fiez-vous à votre esprit de sagesse, non à votre esprit ordinaire qui juge. 

Il est important de se rappeler que le maître véritable est le porte-parole de la vérité ; il en est la « manifestation de sagesse » pleine de compassion. Tous les bouddhas, tous les maîtres et les prophètes sont des émanations de cette vérité, qui apparaissent sous d'innombrables aspects habiles et compatissants dans le dessein de nous ramener, par leur enseignement, à notre vraie nature.

Au départ il est plus important de découvrir et de suivre la vérité de l'enseignement que de découvrir le maître. En effet, c'est en développant un lien avec cette vérité que vous découvrirez votre lien vivant avec un maître. 


Pour aller plus loin :

Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 9, page 260




Invitation à la contemplation :

Comment fonctionne « la base de l'esprit ordinaire » ?


samedi 1 février 2014

Le vide d'où tout prend forme

« Bien que différentes formes apparaissent, elles sont en essence vides ; pourtant, dans la vacuité, des formes sont perçues.

« Bien que différents sons soient entendus, ils sont vides ; pourtant, dans la vacuité, des sons sont perçus.

« Différentes pensées s'élèvent aussi, elles sont vides ; pourtant, dans la vacuité, des pensées sont perçues. »
 
DUDJOM RINPOCHÉ.



 

Pour aller plus loin :

Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 5, page 141




Invitation à la contemplation :

Pourquoi Patrul Rinpoché avait-il coutume de pleurer pour le Nouvel An ?

jeudi 30 janvier 2014

l'expression de sa propre énergie

La méditation Dzogchen offre une perspective unique sur les manifestations de l'esprit, et travaille avec elles d'une manière à la fois subtile et puissante. Tout ce qui s'élève est vu dans sa vraie nature, non pas distinct de Rigpa, ni en opposition à lui, mais, en fait - et cela est très important - comme n'étant autre que son rayonnement naturel, l'expression de sa propre énergie.


Pour aller plus loin :

Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 10, page 303



Invitation à la contemplation :

Qui est le maître extérieur ?

mercredi 29 janvier 2014

Alaya Vishnana

Les maîtres nous enseignent qu'il existe un aspect de notre esprit qui constitue sa base fondamentale, un état que l'on appelle « la base de l'esprit ordinaire ». Il fonctionne comme un entrepôt dans lequel toutes les empreintes de nos actions passées, causées par les émotions négatives, sont stockées comme des graines. Lorsque les conditions propices se présentent, elles germent et se manifestent comme circonstances et situations de notre vie.

Si nous avons l'habitude de penser selon un schéma défini, qu'il soit positif ou négatif, ces tendances sont activées et déclenchées très facilement et elles se répètent sans cesse. En se reproduisant constamment, nos inclinations et nos habitudes deviennent de plus en plus profondément enracinées et continuent à croître et à accumuler de la force, même pendant notre sommeil. Elles en arrivent ainsi à déterminer notre vie, notre mort et notre renaissance.



Pour aller plus loin :

Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 8, page 219




Invitation à la contemplation :

Quel sentiment s'élève quand la sagesse de Rigpa rayonne ?

lundi 27 janvier 2014

bonheur et la célébration joyeuse d'un vieil ami qui en salue un autre

Il y a tant de façons d'approcher la méditation dans la joie ! Ecoutez une musique qui vous touche et laissez-la vous pénétrer profondément. Rassemblez des poèmes, des citations ou des extraits d'enseignement qui vous ont ému au fil des années et ayez-les toujours près de vous, pour vous inspirer. J'ai toujours aimé les thangka, ces peintures tibétaines ; leur beauté m'élève l'âme. Vous pouvez, vous aussi, trouver des reproductions de peintures qui éveillent en vous le sens du sacré, et les accrocher aux murs de votre chambre.

Vous pouvez écouter une cassette de l'enseignement d'un grand maître ou de chants sacrés. Vous pouvez faire du lieu où vous méditez un paradis tout simple, grâce à une fleur, un bâton d'encens, une bougie, la photo d'un maître qui a atteint l'eveil ou la statue d'une déité ou d'un bouddha. Vous pouvez transformer la pièce la plus ordinaire en un espace intime et sacré où, chaque jour, vous viendrez à la rencontre de votre être véritable avec le bonheur et la célébration joyeuse d'un vieil ami qui en salue un autre.


Pour aller plus loin :

Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 5, page 166


Invitation à la contemplation :

Dans la prière de « L'appel au lama » composée par Jigmé Lingpa, que lui demandons-nous ?