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mercredi 16 juillet 2025

Toujours prêts , attendons-la partout ! Étincelle d'éveil du 16 Juillet 2025

Karma Detchen mémento :
Étincelle d'éveil du 16 Juillet 2025 :

« Ils vont, ils viennent, ils trottent, ils dansent, de mort nulles nouvelles. Tout cela est beau. Mais aussi quand elle arrive, ou à eux, ou à leurs femmes, enfants et amis, les surprenant à l'improviste et sans défense, quels tourments, quels cris, quelle rage, et quel désespoir les accable !...

« Pour commencer à luy oster son plus grand avantage contre nous, prenons voye toute contraire à la commune. Ostons luy l'estrangeté, pratiquons-la, accoustumons-la, n'ayant rien si souvent en la teste que la mort... Il est incertain où la mort nous attende, attendons-la partout.

« La préméditation de la mort est préméditation de la liberté... Le savoir mourir nous affranchit de toute subjection et contrainte. »

MONTAIGNE.


Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 2, page 51
        Invitation à la contemplation :
Il est incertain où la mort nous attende, attendons-la partout.
 
Comment pouvons-nous effectivement utiliser notre vie pour nous préparer à la mort ?
 

vendredi 14 mars 2025

Contentement Equanime Paix inaltérable

Karmadetchen memento :
Étincelle d'éveil :
« Une fois que vous aurez réalisé la Vue, bien que les perceptions trompeuses du samsara puissent encore s'élever dans votre esprit, vous serez semblable au ciel : quand un arc-en-ciel apparaît, le ciel n'est pas particulièrement flatté, et lorsque des nuages surviennent, il n'est pas particulièrement déçu. Vous éprouverez un profond sentiment de contentement. Vous exulterez en votre for intérieur en voyant que le samsara et le nirvana ne sont qu'une façade ; la Vue inspirera constamment gaieté et humour, et un léger sourire intérieur pétillera toujours en vous. »

DILGO KHYENTSÉ RINPOCHÉ.


Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 10, page 313
        Invitation à la contemplation :
Quand un arc-en-ciel apparaît, le ciel n'est pas particulièrement flatté, et lorsque des nuages surviennent, il n'est pas particulièrement déçu. Vous éprouverez un profond sentiment de contentement...
 
Que nous conseille Montaigne pour ôter à la mort son plus grand avantage contre nous ?             
 

jeudi 21 février 2019

L'empathie selon la communication nonviolente

Définition selon Marshall Rosenberg (copié-collé de la source suivante : FemininBio  https://www.femininbio.com/sante-bien-etre/actualites-nouveautes/qu-est-que-l-empathie-selon-communication-nonviolente-90132 ) :


L’empathie, c’est une posture et une éthique qui demande une qualité d’écoute, une capacité à se mettre en lien avec soi-même pour celui qui écoute et une ouverture à l’autre sans présupposés et sans préjugés.



L’empathie est un besoin partagé par tous les êtres humains, à tout âge. Pour autant, nous avons rarement goûté la valeur et la puissance d’une écoute empathique ; d’autre part, nous n’avons pas appris à écouter d’une façon détachée tout en étant pleinement présent. Le bienfait que nous retirons quand nous sommes écoutés nous met en lien avec nos semblables, nous permet de sortir de la solitude, de vivre le soulagement d’être compris et pris en considération. Quand nous pouvons partager nos préoccupations, nos impasses, nous retrouvons de la clarté et une dynamique pour sortir de nos blocages momentanés. 

Il est plus facile de définir l’empathie selon la Communication Non Violente (CNV) en faisant des distinctions avec d’autres attitudes telles la compassion, la sympathie, la bienveillance, l’altruisme… termes employés quelquefois indistinctement dans le langage courant.

La CNV, selon le modèle de Marshall Rosenberg, structure la pratique de l’empathie pour une communication de qualité. Ce modèle que nous décrivons ici se différencie également des modalités d’écoute habituelles (réconfort, banalisation, conseil, moralisation, analyse, et la tentation fréquente d’imposer son vécu). C’est pour cela que son acquisition nécessite un apprentissage.

L’empathie est un merveilleux cadeau offert à notre interlocuteur basé sur une forme de présence très particulière. C’est une posture et une éthique de la relation qui demande une qualité d’écoute, une capacité à se mettre en lien avec soi-même pour celui qui écoute et une ouverture à l’autre sans présupposés et sans préjugés. Nous pouvons offrir cet espace-temps si nous vérifions – avant et tout au long de l’échange – que nous sommes matériellement et psychologiquement disponibles pleinement à cette écoute. Si nous sommes touchés par le récit de la personne, il est clair que nous aurons plus de mal à garder la distance nécessaire et utile à une écoute active et soutenante. Alors pour éviter l’amalgame entre l’histoire de la personne et nos propres émotions, il est utile d’apprendre à garder une juste distance et ne pas prendre parti (pour ou contre) le récit de notre interlocuteur.

L’empathie est – en même temps – une posture et une technique basées sur une éthique de la relation. Il s’agit d’être là, dans le moment de la relation avec la personne qui nous parle. Aucune intention de l’amener quelque part, de la consoler, de trouver une solution. La confiance ancrée dans le fait que, si elle est accompagnée dans son propre cheminement, elle va trouver par elle-même accès à la sagesse qui est en elle et donc à la solution (ou une étape d’évolution) la plus appropriée.

Lorsque nous parlons d’écoute empathique, cela signifie se connecter aux sentiments de l’autre sans autre intention que d’accompagner et soutenir la personne qui s’exprime à déposer les difficultés qui l’encombrent à ce moment-là et les transformer. L’écoute empathique ressemble à une écoute flottante (« surfer sur une vague ») pour accueillir les mots prononcés, l’intensité qui donne des indications sur l’état émotionnel de la personne, et le non-verbal qui est une part importante de la communication.

Être écouté avec empathie est l’occasion de se relier à son récit personnel, de visiter la confusion de nos sentiments dans laquelle la situation nous plonge. L’empathie reçue est un puissant facteur de clarification de ce qui nous perturbe. Nous avons la possibilité de trier dans le flot émotionnel, reprendre la responsabilité de ce qui nous appartient, de changer ce qui est en notre pouvoir et ainsi retrouver la capacité d’agir d’une manière adaptée.

Celui qui écoute peut soutenir ce processus si son intention n’est pas colorée par la volonté d’éduquer l’autre, de le sauver ou même de l’orienter. L’attitude empathique est d’abord une posture d’accueil. La compétence empathique consiste à traduire l’expression de la personne dans le moment présent, de se relier aux sentiments et besoins derrière les histoires de vie, les théories et distinguer les interprétations des faits évoqués.

Cet extrait est tiré du livre La communication non violente, c'est malin, de Geneviève Bouchez Wilson et Pascale Molho, éditions Leduc.s, 6 euros. 



Comment s'y prendre :

Concrètement, je m'entraîne à appliqur les poins suivants :

- différencier mes interprétations et jugements des observations

- prendre la pleine responsabilité de mes sentiments

- exprimer quels besoins sont à l’origine de mes sentiments

- formuler une demande claire, positive et concrète, qui donne le choix.


C'est un entraînement.... ensuite cela peut devenir le réflexe pour vivre en harmonie avec tout un chacun dans notre société. 

Une petite retraite Vipashyana de 10 jours devrait pouvoir m'aider à accélérer ce processus d'apprentissage.

Reste à trouver ce temps libre de 10 jours de silence et d'écoute intérieure, secrète et plus profonde. Pour commencer par une empathie envers soi-même.



dimanche 5 août 2018

Un enseignement essentiel de Tsoknyi Rinpoché :

sur Youtube cliquez sur le lien suivant :

https://youtu.be/LH15YwocOSA?si=nm45nqkaKaz6jLQn

Tsoknyi Rinpoché, maître bouddhiste tibétain de renommée mondiale, et intervenant régulier au centre de Lérab Ling, offre ici une conférence sur la méditation à un public de 550 personnes dans le temple de Lérab Ling, le 5 août 2018.
"Tout le monde parle de la méditation, de la mindfulness ou encore de la pleine conscience, mais qu’est-ce que c’est vraiment ? Quel est son but ? Que cultive-t-on pendant le silence de la méditation ? Et en quoi peut-elle nous aider à surmonter les difficultés de notre temps ?" Tsoknyi Rinpoché qui enseigne en occident depuis plus de 25 ans, présentere la méditation de façon simple et profonde, en accord avec l’esprit occidental et sans perdre l’authenticité de la tradition du bouddhisme tibétain. Il représente un véritable pont entre la sagesse ancienne et le monde moderne. • Apprendre davantage sur Tsoknyi Rinpoche et sa Fondation Pundarika : https://www.tsoknyirinpoche.org • Apprendre davantage sur Lerab Ling et ses événements bouddhistes : https://lerabling.org/lang-fr • page facebook de Lérab Ling :   / lerabling   • compte instagram de Lérab Ling :   / lerabling   #meditation #TsoknyiRinpoche #LerabLing


dimanche 7 février 2016

La Nature Essentielle de l'Esprit







La Nature Essentielle de l'Esprit

Aucun mot ne peut la décrire
Aucun exemple ne peut la désigner
Le samsara ne peut la dégrader
Le nirvana ne peut l'améliorer
Elle n'est jamais née
Elle n'a jamais cessé
Elle n'a jamais été libérée
Elle n'a jamais été victime de l'illusion
Elle n'a jamais existé
Elle n'a jamais été inexistante
Elle ne connaît aucune limite
On ne peut la ranger dans aucune catégorie.



DUDJOM RINPOCHÉ.
Pour aller plus loin :
Cf. chapitre 4, page 110

Le Livre tibétain de la Vie et de la Mort,
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche








Invitation à la contemplation


Comment Albert Einstein caractérise-t-il un être humain ?



Pour mémo
Nous sommes nés pour réaliser notre nature essentielle  primordiale :
Aucun mot ne peut la décrire 
Aucun exemple ne peut la désigner 
Le samsara ne peut la dégrader
Le nirvana ne peut l'améliorer 
Elle n'est jamais née 
Elle n'a jamais cessé 
Elle n'a jamais été libérée 
Elle n'a jamais été victime de l'illusion 
Elle n'a jamais existé 
Elle n'a jamais été inexistante 
Elle ne connaît aucune limite 
On ne peut la ranger dans aucune catégorie.

Karma Detchn suivant DUDJOM RINPOCHÉ.

dimanche 3 mai 2015

Se détendre :

Karma Detchen Lhamo - Étincelle d'éveil :

Lorsque j'enseigne la méditation, je commence souvent par dire : « Ramenez votre esprit en lui-même... relâchez... et détendez-vous. »

Ramener votre esprit en lui-même signifie ramener l'esprit à l'état appelé : « demeurer paisiblement », grâce à la pratique de l'attention. Au niveau le plus profond, cela consiste à se tourner vers l'intérieur et à demeurer dans la nature de l'esprit. C'est la méditation à son plus haut degré.

Relâcher veut dire libérer l'esprit de la prison de la saisie dualiste. Vous reconnaissez en effet que toute douleur, toute peur et toute détresse proviennent du désir insatiable de l'esprit qui saisit. A un niveau plus profond, la réalisation et la confiance qui résultent de votre compréhension accrue de la nature de l'esprit inspirent en vous une grande générosité naturelle. Cette générosité permet à votre cœur d'abandonner toute saisie dualiste, laissant celle-ci se libérer et se dissoudre dans l'inspiration de la méditation.

Se détendre signifie devenir plus spacieux et permettre à l'esprit d'abandonner ses tensions. Sur un plan plus profond, vous vous détendez dans la nature véritable de votre esprit, l'état de Rigpa. C'est comme si vous laissiez tomber une poignée de sable sur une surface plane : chaque grain se dépose de lui-même. D'une façon similaire, vous vous détendez dans votre véritable nature, laissant toutes vos pensées et émotions décroître naturellement et se dissoudre dans l'état de la nature de l'esprit.


Pour aller plus loin :

Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 5, page 131

Invitation à la contemplation :

« Ramenez votre esprit en lui-même... relâchez... et détendez-vous. »

Quelles sont les deux grands types de paresse ?


.•°•.=•°•=.•°•.=°•.•°=.•°•.=.•°•.=°•.•°=.=°•.•°=.•°•.
Ceux qui ont pris Refuge et ont la dévotion inébranlable,

Sur les terres bien établies de l'Équanimité toute inclusive,

Arrosées par l'eau douce de l'Amour incomparable où

Poussent les fleurs de la Compassion intrépide

Abritées par la forêt rafraîchissante de la Joie

Peuvent veritablement contribuer au bien des êtres sensibles.

http://karmadetchen.blogspot.com/

lundi 23 décembre 2013

Pour vous souhaitez un joyeux Noël qui dure toute l'année voici le Programme du printemps et de l'été 2014 à Lérab Ling avec ses thèmes très inspirants

Lérab Ling ‒ Programme public du printemps et de l'été 2014
 

 

Programme public - Printemps/Été 2014 à Lérab Ling

 
Chers amis,
Nous sommes heureux d'annoncer notre programme public pour le printemps et l'été 2014 à Lérab Ling qui sera très riche en événements inspirants. Vous pouvez dès aujourd'hui vous inscrire à toutes les retraites du printemps et de l'été et ainsi réserver vos voyages à l'avance.

Pour plus d'information sur chacun des événements mentionés ci-dessous, cliquez ici.
 
Développer la compassion
5 jours de retraite avec Patrick Gaffney 

Apprendre à exercer notre capacité naturelle
à la bonté et à la compassion

Du mercredi 5 au dimanche 9 mars


Cette retraite va débarrasser la compassion de certains des mythes qui l'entourent et révéler comment le fait de cultiver notre propension naturelle à la compassion nous fait découvrir la force et le ressort nécessaires pour affronter les défis et mener une vie qui ait plus de sens et réponde mieux à nos aspirations.
Plus d'informations
| S'inscrire
 
Comment être heureux
Un week-end avec Olivier Raurich 

Découvrir notre bonté fondamentale
grâce à l'ancienne sagesse du bouddhisme

Du vendredi 4 au dimanche 6 avril
Dans l'environnement tout à fait unique de Lérab Ling, Olivier nous guidera dans la pratique de la méditation. Il nous montrera comment faire ressortir notre bonté fondamentale et transformer nos émotions conflictuelles afin de faire l'expérience d'un bonheur durable.
Plus d'informations
| S'inscrire
 
Compassion et présence
Un week-end avec Christine Longaker

Appliquer l'écoute attentive, la méditation et
la compassion dans le soin apporté à soi-même et à autrui.

Du vendredi 9 au dimanche 11 mai

Cette formation approfondie dans les compétences spécifiques au domaine des soins convient aux travailleurs sociaux, aux professionnels du domaine de la santé, ainsi qu'aux bénévoles qui ont déjà reçu une formation. Elle présente la manière d'intégrer les méthodes de méditation, d'attention et de compassion dans le travail d'aide et de soins de façon à assurer une meilleur faculté d'adaptation et renforcer notre capacité à donner des soins emplis de compassion.
Plus d'informations
| S'inscrire
Retraite de méditation avec
Kimberly Poppe et Olivier Raurich
Du samedi 5 au dimanche 13 juillet




La retraite de méditation à Lérab Ling a été spécialement conçue par Sogyal Rinpoché et sera guidée par deux de ses instructeurs les plus expérimentés : Kimberly Poppe et Olivier Raurich. Cette retraite offre des bases complètes et authentiques dans la pratique et le sujet de la méditation. 
Plus d'informations | S'inscrire
Rigpé Yéshé
Le programme pour les enfants

Nous proposons un programme pour les enfants et les adolescents dont les parents participent au week-end avec Olivier Raurich et/ou à la retraite de méditation.
Plus d'informations | S'inscrire
Nous nous réjouissons d'avance de vous accueillir à Lérab Ling

Amicalement,
Karma Detchen avec L'équipe de Lérab Ling


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Vous recevez ce courriel car vous vous êtes inscrit à notre lettre d'information pour recevoir les programmes de Lérab Ling sur notre site Internet ou à notre centre des visiteurs.

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Roqueredonde 34650
France

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mercredi 2 janvier 2013

Le meilleur cadeau à offrir :

Karma detchen mémento :

Étincelle d'éveil
Apprendre à méditer est le plus grand don que vous puissiez vous accorder dans cette vie. En effet, seule la méditation vous permettra de partir à la découverte de votre vraie nature et de trouver ainsi la stabilité et l'assurance nécessaires pour vivre bien, et mourir bien. La méditation est la route qui mène vers l'éveil.
Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 5, page 123
        Invitation à la contemplation :
Apprendre à méditer est le plus grand don que nous puissions vous accorder dans cette vie.
 
Lorsque Rinpoché enseigne la méditation, que commence-t-il souvent par dire ?
 

samedi 29 décembre 2012

Chez soi

Karma Détchen Memento :
Étincelle d'éveil
Où réside précisément notre nature de bouddha ? Elle demeure dans la nature semblable au ciel de notre esprit. Totalement ouverte, libre et sans limites, elle est fondamentalement si simple que rien ne peut la compliquer, si naturelle qu'elle ne peut être corrompue ni souillée, si pure qu'elle est au-delà du concept même de pureté et d'impureté.

Comparer cette nature de l'esprit au ciel n'est, bien entendu, qu'une métaphore pour nous aider à imaginer son caractère illimité et universel ; la nature de bouddha possède en effet une qualité que n'a pas le ciel, celle de la clarté radieuse de la conscience pure.

Il est dit : « Elle est simplement notre conscience claire, parfaite, de l'instant présent, cognitive et vide, nue et éveillée. »

Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 4, page 109
        Invitation à la contemplation
Elle demeure dans la nature semblable au ciel de notre esprit. Totalement ouverte, libre et sans limites, elle est fondamentalement si simple que rien ne peut la compliquer, si naturelle qu'elle ne peut être corrompue ni souillée, si pure qu'elle est au-delà du concept même de pureté et d'impureté.
 
Pourquoi Dilgo Khyentsé Rinpoché nous conseille-t-il d'être semblable au ciel ?            
 

dimanche 7 octobre 2012

Entrer en amitié avec soi-même, entrer en amitié avec les autres



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Weekend méditation avec Olivier Raurich
27 et 28 octobre - Cannes Mandelieu

Cet événement est ouvert à tous 

Dans un cadre de retraite exceptionnel au bord de la rivière et de la mer, avec possibilité d'hébergement et de restauration sur place.

Lieu
Pierre & Vacances - Les Rives de Cannes Mandelieu
Boulevard de la mer 
- 06210 - Mandelieu La Napoule

Pour vous inscrire, cliquez ici

"Si vous cherchez dans le monde entier une personne plus digne de votre amour que vous-même, vous n'en trouverez pas. Quiconque s'aime lui-même ne fera jamais de mal à autrui"
Le Bouddha

Dans le monde contemporain nous sommes souvent durs avec nous-mêmes.
Les pratiques de méditation sur l'amour et la compassion enseignées par le Bouddha commencent par une réconciliation profonde avec tous nos aspects. 
Elles nous aident à retrouver la  douceur en nous, à nous relier à notre être véritable, à guérir l'être blessé ou frustré qui parfois se cache au plus profond de nous-mêmes, et qui nous interdit l'accès au bonheur. 
Puis, dans un deuxième temps, ces pratiques, étendues à nos proches, à notre entourage et au monde, amènent le pardon, l'apaisement des conflits, et la
guérison.

Une large part du weekend sera donc consacrée à découvrir et explorer ces pratiques guidées, afin de vivre une expérience véritablement transformatrice.

Pour toute autre information et pour vous inscrire cliquez ici

jeudi 27 septembre 2012

Désaltéré abandonné demeuré inaltéré

Et c'est ainsi que la SEP devient tuteur de Présence, en donnant soif de renoncement, soif d'abandon, soif de silence, soif de solitude, soif de reconnection, et la Méditation en est le robinet. 

Alors il suffit de l'ouvrir et de laisser couler le flot naturel de l'instantéïté d'où tout s'élève depuis la Base. 

Aah.......

dimanche 16 septembre 2012

Traditions croisées : Carmel et Dzogchen

"Oraison", je ne connaissais pas le terme, mais comme M. Jourdain ne connaissait pas la prose.
C'est tout à fait une démarche et un processus similaire aux préliminaires au Dzogchen.
C'est le Gourou Yoga avec Jésus comme maître racine ou un Docteur de la Loi comme Lama racine (si ma compréhension est correcte). 
C'est la correspondance que je vois entre ces deux traditions d'accès à la pure vérité et bonté universelle à l'origine de toute chose.
Le Yoga du maître ou l'Oraison, nous relie directement à la Base primordiale selon le Dzogchen (kunshi en tibétain) ou au "Royaume des cieux" ou à "Dieu" selon le Carmel, par l'abandon, en tout acte sans concept (car les home* ont besoin de nommer et dénomer l'indicible également d'où l'expression artistique mystique).
_______
* faute de frappe toutefois évocatrice car on ne peut être authentiquement Homme (homme ou femme serviteur de paix) que si l'on sait demeurer paisiblement chez-soi en le demeurant.

 
double dordjé (en tibétain) double vajra (en sancrit) double spetre adamantin (en français)
symbole de sagesse, de purification et d’indestructibilité dans la foi
les chrétiens bouddhistes ou bouddhistes chrétiens peuvent aussi y voir la sainte croix
ici représenté au dessus des montagne dans le ciel immense et clair entre le soleil et la lune
.


N'étant pas pratiquante dans l'ordre du Carmel, je me permets un copié collé (d'un) de leur(s) site(s) officiel(s) et me permettrai quelques commentaires pour signifier ce qui me semble (malgrès mon ignorance, mais à partir d'une expérience et compréhension que je partage ici afin que mon ignorance s'amenuise par le partage et l'échange) la pleine correspondance avec la tradition bouddhique Dzogchen et la différence si j'en perçois entre les deux : 

SELON LE CARMEL :

La prière est notre réponse à l’invitation de Jésus d’entrer en relation personnelle et intime avec Lui Elle est un échange, un dialogue, un « élan du cœur ». Tantôt formelle, tantôt spontanée, elle comporte aussi des moments de silence où Jésus parle à notre cœur.

De la même manière, dans la pratique bouddhique, on se relie à un être humain, un bouddha, naît de manière immaculée comme Jésus (Garab Dordje, né d'une nonne vierge ou Padmasambava né de la compassion de tous les bouddhas demandant une action éveillée à Amitahba le Boudha de lumière infinie qui veille sur la famille humaine, famille du lotus parmi les cinq familles de bouddhas).


Nous prions pour être avec Jésus pour l’aimer, le louer, l’adorer, mais aussi pour l’écouter, pour qu’Il libère en nous l’amour et nous conforme à Lui. La prière donne un sens à notre vie. Elle forme notre cœur, nous unifie et nous épanouit.



Selon la pratique boudddhique et Dzogchen, il ne s'agit pas d'adoration ou de "tomber en amour" quoi que avec le maître racie, mais avec la vérité de l'enseignement qu'il nous dispense reconnaissant son immence bontée pour cela et sa présence indéfectible à nos côté sur la voie spirituelle alors le bouddha lui demeuse dans son champ pur comme on pourrait dire que Dieu demeure innacessible à qui n'a pas la foi inébranlable. ainsi je ne vois pas de différence entre ces deux traditions quand aux moyens habiles déployés.

Qui prier?

Celui qui est l’Amour : DIEU.
     Il est venu parmi nous. Il t’aime personnellement.

Des amis qui t’entourent de sollicitude, les saints et les saintes :

     Marie, Joseph, St Michel. Ils sont vivants!

Tes Proches rendus à la maison du Père.

 

 

Ceci est ce que j'ai fais alors que je ressentais une forte attirance, une urgence impérieuse, désirant alors devenir nonne trappiste ou carmélite, mais je n'y connaissais rien. Je posais la question en confessionnal à un curé, invisible derrière son moucharabieh, qui m'a déclaré : "vous n'y parviendrez pas car votre foi n'est pas Catholique et encore moins Romaine, Jésus est le fils de Dieu pas un simple être humain" j'en étais consciente et consciente de notre part commune de divinité, divine bonté, alors que je lui parlais d'une urgence de paix mondiale, de non violence de miséricorde universelle, pour laquelle prier sans relâche, me sembalit être ma seule action possibleà ce moment là. Je souhaitais me retirer de ce monde afin d'agir en paix de manière juste, inspirée à l'époque par Gandhi (dont le film venait de sortir où nous avait amené notre professeur de Philosophie, en classe de terminale). delà je me suis mise à chercher ma voie et quelle était ma foi qui était vraie et cuisante. il fallait la laisser s'exprimer pas pour seul bien qui n'avait alors aucune importance, j'étais déjà morte à l'époque, devais-je renaître mais alors comment ? j'ai erré, étudiée, reliée à ce que je pouvais testant et adoptant ou rejetant cette vue ou ce moyen. cela a duré jusqu'à ce que je rencontre au pies d’une statue de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus une prière à copier 15 fois à déposer dans 15 autres églises au pieds de cette même effigie. Ce que je fis souhaitant voir le bout du tunnel de la voie et ma place dans cette vaste étendue d'imprévisibilité et d'impermanence de la vie, cette vie à réaliser pour la mettre à profit. 

Peu de temps après mes prières (quainzaines) à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, j'ai rencontré Sogyal Rinpoché, qui citait Saint François d'Assise qui m'inspirait également très fort, mais qui m'a surtout présenté la nature de mon propre esprit, Riga, ce qu'il nous suffit de maintenir en tant que patiquant Dzogchen, si on a suffisamment purifié notre karma, notre Vue.

Aussi, pour en arriver là, et pour persévérer une fois expérimenté (car un aperçu de la Vue n'est pas la Vue), sans connaître les consignes suivantes, je les avais appliquées, et donc ça marche je peux vous en assurer : 

Quand tu veux prier …

« Retire-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte » Mt 6,6
  • Choisis un lieu : Un coin de prière, une église, un monastère.
  • Choisis un temps et fixe la durée.
  • Trouve une position appropriée, qui te convient.
  • « Rassemble » ton cœur, recueille tout ton être sous la mouvance de l’Esprit Saint.
La tradition bouddhique Vajrayana et Dzogchen donne des instructions très précises à ce sujet de manière à adapter notre condition à l'environnement et vice versa afin que notre pratique de Refuge, Éveil du cœur, Purification des actes passé et de nos obscurcissements présents, Offrandes des  univers et Union à l'esprit de sagesse-compassion, soit juste correcte et sans obstacle (ce qui est assez difficile à réaliser extérieurement aujourd'hui et en particulier dans ma condition mais cela n'est pas non plus impossible, car ce qui compte c'est bien sûr l'attitude intérieure et secrète).
 

Les expressions de la vie de prière

La tradition chrétienne a retenu trois expressions majeures de la vie de prière.
  1. La prière vocale par des paroles vocales, elle associe le corps à la prière intérieure du cœur.
  2. La méditation recherche priante qui met en œuvre la pensée, l’imagination, l’émotion, le désir.
  3. L’oraison mentale regard de foi fixé sur Jésus, écoute de la Parole de Dieu, silencieux amour.

Comme dans la tradition bouddhique plus ancienne (Nyingmapa) et les nouvelles :

  1. La prière formelle par des paroles vocales, elle associe le corps avec les prosternations ou les moudras à la prière intérieure du cœur.
  2. La méditation analytique qui met en œuvre l'esprit ordinaire et ses projections comme la pensée, l’imagination, la visualisation, l’émotion, le désir ardent de réaliser l'éveil pour être utile au bien des êtres sensibles.
  3. L'union directe de cœur-esprit au cœur-esprit de sagesse du Maître racine, lien direct avec notre nature primordiale inaltérée, silencieux Amour de sagesse-compassion équanime incommensurable, toujours bonne et parfaite complète car toute inclusive depuis l'origine.
Bref, les mêmes expériences existent dans les autres traditions religieuses humaines : chez les soufis, chez les hassidiques, chez les saddhous, les chamanes des différentes contrées terrestres, etc, car l'humain fait partie d'une seule et même famille, les êtres des six mondes font partie de la même réalité conditionnée quelle que soit la planète ou l'univers extérieur, intérieur, secret ou suprême qu'ils expérimentent poussés par leur karma, par leurs actions et leurs conséquences, au sein de cette interdémendance* universelle. Les bouddhas sont libre de al loi de la causes ey des effets apr leur omnisciences et leurs vertus transcendantes réalisées. mais il n'en sont pas exemptés. il la maitrisent dignementment et noblement c'est tout. 
___
*oups! faute de frappe aussi évocatrice : je voulais bien sûr écrire "interdépendance" mais en fait il me semble que l'on vit en ce monde dans une grande "interdépendance de démence" qu'il est urgent de corriger.
Ainsi j'apprends maintenant avec cette lecture copiée-collée, après avoir étudié et pratiqué selon la tradition Nyngmapapa-Sakyapa-Kagyoupa-Geloupa-Dzogchen et continuant d'approfondir cette pratique du Yoga du Maitre, ce que j'ai faillit apprendre plus jeune tout imprégnée de foi inspirée et cuisante face à la réalité de ce monde de cette planète que les hommes salissent de leur ignorance et égoïté :

PRIER À LA MANIÈRE DU CARMEL

La prière de l’Église est bien présente au Carmel : l’Eucharistie, sommet de notre vie de prière, la prière des psaumes, l’adoration, les prières à Marie (chapelet, Angélus, litanies…), les invocations aux saints et saintes, et diverses formes de prières personnelles, toutes font partie de la prière camélitaine à des degrés variés selon notre état de vie et notre vocation. Cependant, la prière qui constitue la spécificité du Carmel et qui se retrouve dans toutes les vocations camélitaines, c’est l’oraison.
« Sans l’oraison le Carmel ne serait rien. »
Léon XIII

et j'ai réellement pratiqué tout cela de manière sauvage guidée par Padre Pio etc et, bien sûr la Petite voie d'enfance de Thérèse de Lisieux. Mais, il a fallut que je rencontre la voie bouddhique et un maître tibétain détenteur de la lignée de ses pères, et devenu également catéchumène bénédictin "grâce" à l'exil du peuple tibétain en occident. Mon précieux maître, ainsi comme un nouveau Moïse, je pourrais dire tant il a écarté en moi les eaux de confusions et de souffrance pour m'amener sur l'autre rive au-delà de la souffrance que pourrait provoquer les douleurs et l'incertitude de cette maladie qu'est la Sclérose en Plaques. 
Aussi, des larmes de reconnaissance et de joie débordent à cette évocation, que j'offre  tel un lac possédant les huit qualités de l'eau pure à tous les bouddhas et bodhisattvas tous en lui incarnés. Hommage et Longue Vie au précieux maître et à tous les maîtres authentiques, puissent ils être nombreux dans chaque tradition. 
Sarvamangalam.

L’ORAISON

C’est … une manière de prier, … une manière d’être, … de vivre.

L’oraison n’est pas l’exclusivité du Carmel.
Tout chrétien, de par son baptême, est appelé à rencontrer Jésus dans un cœur à cœur intime … dans l’oraison. Catéchisme | 2709 – 2719
 
idem dans la tradition Deogchen ! c'est fantastique !

Des guides sûrs
Le Carmel a le privilège d’avoir des guides d’oraison sûrs, reconnus comme Maîtres et docteurs* des voies intérieures par l’Église universelle : Sainte Thérèse de Jésus (d’Avila) 1515-1582 et Saint Jean de la Croix 1542-1591

idem dans la tradition Dzogchen ! c'est fantastique ! sauf que si j'ai étudié leurs textes et poèmes qui m'ont tant inspirée ce n'était pas le fait de l’Église mais celui du Théâtre, mais mes professeurs de théâtre ont été mes premiers guides spirituels sans le savoir (donc pas authentique dans uen voie spirituelle mais dans leur discipline artistique), et les artistes sont parfois plus compatissants ouverts et sans préjugés que les religieux ou les politiques, censés eux, étymologiquement, guider dans les vertus et faire le bien des êtres sous leur égide. C'est ainsi, qu'avant de rencontrer mon maître, c'est aussi avec un artiste, mon époux devenu frère de vajra que j'ai cheminé et continue cette route, merveille ! Emaho !


  C’est à leur école que se sont formés tous ceux et celles qui vivent de la spiritualité du Carmel.
Ils nous ont légué le fruit de leur vaste expérience de la vie de prière et de l’accompagnement spirituel dans des écrits* qui constituent une référence pour toute l’Église.



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* l'accompagnement spirituel  nous est rendu possible par l'étude et la pratique afin de ne pas nous présenter dans l'action d'aider avec notre égoïté mais en considérant vraiment autrui comme un autre soi-même pour échanger sa souffrance par notre joie, sans prosélytisme mais en permettant lui de trouver en lui la force de l'Amour authentique.
 
Un exemple contemporain Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face (Lisieux) 1873-1897, déclarée 33e docteur de l’Église en 1997, nous enseigne comment être une âme d’oraison dans le quotidien d’une vie tout ordinaire, dans notre monde d’aujourd’hui. Sa doctrine de l’enfance spirituelle ou « petite voie » a inspiré plusieurs communautés nouvelles et elle nous est livrée dans ses écrits autobiographiques.


FAIRE ORAISON peut nous transformer et changer toute notre vie
Oui en effet : j'ai ainsi trouvé ma voie en rencontrant mon précieux maître et ses conseils inestimables au cœur du désir ardent qui m'animait et m'anime de plus en plus clairement.

Il est reconnu que les personnes qui s’adonnent à une forme de méditation quelle qu’elle soit en retirent des bénéfices concrets dans leur vie de tous les jours. En un premier temps, elles deviennent plus calmes, plus sereines. Elles augmentent leurs capacités de concentration et leur maîtrise de soi.


En effet cela est le cas à un niveau extérieur et secret. Et comme dit Sa Sainbteté Tenzin Gyatso, lorsque je fais du bien à autrui, "je ne sais pas réellement à combien la personne peut bénéficier de cet acte mais ce que je sais c'est que cela me satisfait pleinement donc j'en retire les bénéfice à 100% sans que ce soit ma première motivation".


Mais la motivation profonde pour faire oraison se situe à un tout autre niveau : l’oraison est une rencontre intime avec Dieu. C’est là que se développe notre relation avec « Celui dont on se sait aimé. » C’est là que nous nous laissons transformer par l’Amour pour féconder l’Église, et toutes ses œuvres.



en effet cela est le cas à un niveau supra secret.

Comment s’y disposer

Pour répondre à ces avances de Jésus, pour se livrer à l’action de son amour transformant, il n’est pas nécessaire d’être parfait. Le Seigneur nous acheminera lui-même à la perfection qu’il désire pour nous.



en effet car tout est déjà parfait seule notre confusion et notre ignorance, les voiles de notre coeur, nous cache cette perfection dont nous sommes issus et dont nous somme fait et capable avec la confiance et la Vue.


Il suffit d’avoir un désir ordinaire de connaître et d’imiter Jésus dans tous les domaines de notre vie, et de prendre quelques petits moyens suggérés pour se disposer à cette rencontre quotidienne.


Le Seigneur nous fera ensuite connaître ce qu’il attend de nous au fur et à mesure que nous progresserons sur ce chemin d’oraison.


Pour avancer dans l’oraison il est avantageux de se choisir un guide spirituel. 


Ainsi, il n'y a pas de doute à avoir, pas de risque à s'en remettre à la voie sure de notre cœur, à cette "petite voie d'enfance" comme dirait Sainte-Thérèse, et de laisser s'exprimer sagement, librement, en pleine conscience l'AMOUR SANS DOUTE. 
 

LES PREMIÈRES ORAISONS

« L’oraison mentale n’est à mon avis, qu’un commerce intime d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé. »
Ste Thérèse d’Avila (Vie 7)

La conception de l’oraison chez Ste Thérèse d’Avila

D’emblée il faut constater que l’oraison est une réalité spirituelle complexe, difficile à saisir.

Elle est de l’ordre de la foi et de l’expérience et varie selon les personnes.


Pour Ste Thérèse, toute prière personnelle faite dans le silence où l’esprit et le cœur s’occupent directement de Dieu s’appelle oraison.


Mais Ste Thérèse considérera aussi comme faisant partie de l’oraison toute prière vocale où l’esprit et le cœur s’occupent :


*soit du sens des paroles prononcées,

ce qui correspond dans le Dharma à la meditation analytique ou à la pratique des paramita nominales ou avec concept

*soit directement de Dieu, sans référence aux paroles récitées.

ce qui correspond dans le Dharma à la meditation sans objet ou à la pratique des paramita sans concept voire authetique si on a réellement réalisé la Vue, soit le Dzogpachenpo = éveil en somme.

Chercher et demeurer dans la compagnie du Christ, telle est l’idée fondamentale que Thérèse se fait de l’oraison.


LE RECUEILLEMENT

« Je tâchais autant que possible de vivre en gardant en moi la présence de Jésus-Christ, notre Bien et Seigneur et c’était là mon mode d’oraison. »
(V4, 7)

Emaho ! 

Le recueillement est la manière de prier qui a si bien réussi à Ste Thérèse dans les débuts. On peut y distinguer trois étapes :

  • Se recueillir
  • Réaliser en soi-même ou auprès de soi la présence vivante de Jésus
  • S’entretenir intimement avec Lui.
Se recueillir, qu’est-ce que c’est?  un état naturel et secret libre de doute
C’est l’effort par lequel nous amenons nos sens et notre esprit à ne plus s’occuper du monde extérieur afin qu’ils se rendent disponibles pour entrer en contact direct avec Dieu.

Comment s’y disposer?
par des préliminaires menant à la méditation juste
Pour se recueillir, surtout dans les débuts, il convient de rechercher le silence et la solitude.
Une fois les sens extérieurs apaisés, nous serons vite assaillis par un monde intérieur de pensées et de sentiments les plus divers.

Que faire?
l'offrande en 7 branches joue ce rôle en préliminaire au Gourou Yoga
Ste Thérèse nous conseille alors d’abandonner au Seigneur toutes ces pensées et ces sentiments en reconnaissant notre misère et notre condition de pécheur. Puis, elle nous demande de ne nous occuper que de Lui.

Conseils de Thérèse :


« Pour prier comme il convient, vous savez ce qu’on fait tout d’abord. On examine sa conscience, on se confesse à Dieu et on fait le signe de la Croix. »
(C 26,1)
dans le Vajrayana (véhicule adamantin) il y a pour cela la confession et la pratique de purification de Vajrasattva.
« Aussitôt après, appliquez-vous à trouver une compagnie. Et quelle meilleure compagnie pouvez-vous trouver que celle du Seigneur. »
(C 26,1)
ou l'esprit de sagesse compassion incommensurable d'amour tout inclusif :))



De la qualité de ce recueillement dépendra la qualité de l’oraison.

Cette forme de recueillement est acquise par nos propres moyens. Il ne s’agit pas ici du recueillement surnaturel dans lequel Dieu nous absorbe en Lui, mais réaliser la présence vivante du Christ en soi.

« Il est vivant le Seigneur devant qui je me tiens »
1R 17,1
et pour cela la foi suffit "quiconque a foi en moi (= reconnaît mes qualités en son propre cœur) je me tiens sur le seuil de sa porte" dit Padmasambava le né du Lotus. cette foi dans la tradition Chrétienne nous la recevons de dieux, il doit nous la donner, alors que dans la tradition bouddhique, ce n'est pas un soucis si nous ne l'avons pas car on peut la développer et l'entretenir, de même que lorsque Dieu vous donne la foi (chère Ophélie) il est nécessaire ensuite de l'entretenir, de l'arroser comme on dit, et dans la tradition bouddhique de la rendre inébranlable.

Pour Ste Thérèse, il est primordial de prendre conscience que Dieu est là, qu’Il est à mes côtés ou en moi. Elle préfère cependant qu’on se représente le Christ au plus intime de soi car Il y demeure, en son centre comme en un château. A nous ensuite d’établir la relation personnelle, le contact direct avec le Seigneur.

 
Ainsi nous sommes le mandala (univers : centre et circonférence), le temple, le laboratoire, la matrice de l'Amour pur est ses réalisations.
 
Comment réaliser ce contact vivant?

Ste Thérèse nous propose de le faire par une représentation du Christ en son Humanité. Mais puisque elle-même est incapable d’utiliser son imagination à cet effet, la représentation intérieure qu’elle nous propose est de l’ordre de la foi, d’une foi vive qui perçoit, sans voir, la Présence du Christ.

« Figurez-vous quelqu’un qui est aveugle, ou qui est dans l’obscurité. Il parle à une personne. Il sait qu’il est en sa présence, parce qu’il a la certitude qu’elle est là; il comprend, il croit qu’elle est là mais il ne la voit pas. »
(V 9, 6)
Merveilleux ! c'est si profond et si émouvant, si vivant, essayez vous aussi !
Quelle attitude adopter?
« Je ne vous demande qu’une chose : le regarder. »
(C 26, 1)
« Lui ne vous perd jamais de vue. »
(C 26, 3)
  Le "Lama crocodile" comme dit Sogyal Rinpoché.

Le regard revêt une signification particulièrement importante pour Ste Thérèse. C’est dans cet échange de regards que s’exprime la relation personnelle. Ce regard est théologal
(ha! pardon j'ai cru lire "théoTögal" mais c'est tout à fait ça en fait si je ne m'abuse): c’est un acte de foi, animé par l’amour et tendu vers le désir, l’espérance d’être uni à Dieu. (en réalité il n'y a plus de désir car tout est accompli à ce moment là)
« Dieu (base ici selon la Vue Dzogchen) et l’âme (nature de l'esprit, si on veut ici, car la notion d'âme est plus associée usuellement  au "flux de conscience") se comprennent, sans autre artifice, ces deux amis se communiquent leur amour mutuel. Comme ici-bas deux personnes qui s’aiment beaucoup et se comprennent bien semblent s’entendre sans échanger un signe, rien qu’en se regardant. (= demeurer dans la Vue de la Prajnaparamita, Shunyatha, plénitude)
(V 27, 10)
Entretien avec le Christ
« Ste Thérèse nous conseille de tout mettre en œuvre pour garder un contact vivant avec le Christ et maintenir notre relation d’amour avec Lui. « Tout ce qui vous incitera à aimer davantage, faites-le. »
(4D, 1, 7) (= persévérance et constance)


Ces efforts pourront prendre la forme d’entretiens : entretien cœur à cœur, et entretien à thème évangélique.


Entretien cœur à cœur
( = pratique et mise en œuvre des moyens habiles justes)
Vient un moment où l’âme désireuse de demeurer en présence du Christ et de garder un contact intime avec Lui, rompt le silence et s’exprime en toute confiance, livrant le fond de son être.

« Nous pouvons (…) nous exercer à vivement nous éprendre de son Humanité sacrée, vivre en sa présence, lui parler, lui demander ce dont nous avons besoin, nous plaindre à lui de nos peines, nous réjouir avec lui de nos joies, et ne pas l’oublier pour autant, sans chercher des prières apprêtées, mais des mots conformes à nos désirs et à nos besoins. »
(V 12, 2)
Ste Thérèse estime que cet entretien seul à seul avec le Seigneur doit être empreint de vérité, de liberté et d’amour :
  • une vérité qui ne cache rien de sa misère, de ses faiblesses et de ses besoins, *vérité de celui qui se sait aimé en dépit de tout,
  • une liberté qui est spontanéité, franchise, simplicité de ceux qui se connaissent intimement et qui peuvent tout se dire,
  • un amour qui est total, unique et vivant.
Entretien à thème évangélique ( = étude des enseignements et textes didactiques)
Ici, l’on s’engage dans une forme simplifiée de méditation dans le but d’enflammer la volonté. Ce qui caractérise cette méditation c’est le choix, non pas d’une idée générale mais d’une scène de l’Évangile.

« Il est bon de s’arrêter un moment pour méditer sur le mystère du Christ ( …), de penser aux peines qu’Il a subies, pour quoi Il les a subies, qui était Celui qui les a subies et avec quel amour Il les a endurées. »
(V 13, 22)

TONGLEN (Prendre la souffrance pour donner la Joie) puissant ce don parfait complet qui ne tue pas mais conduit à la Vie éternelle et non à une vie conditionnée de souffrances qui a endurée par COM-PASSION ! méditer le vendredi sain est un approfondissement de la pratique de Tonglen tel que peut le pratiquer authentiquement un Bouddha! le voir comme uin martyr a été l'erreur de compréhension de nombreuses générations il me semble humblement.
 
Cependant, dès que l’on est éveillé à l’amour que l’on revienne à l’entretien cœur à cœur ou au simple regard.

Ste Thérèse nous met en garde contre tout effort contraignant pour prolonger cet entretien méditatif. « …ne nous fatiguons pas à ne chercher toujours que cela. » (V 13, 22) « Il ne s’agit pas de beaucoup penser, mais de beaucoup aimer » (4D, 1, 7) 



NE PAS PERDRE LA VUE DANS L'ACTION, NI PERDRE L'ACTION DANS LA VUE
mais les conserveer unies et authentiques !
  

CONSEILS

Pour arriver à garder le contact vivant avec le Christ ou pour y revenir Ste Thérèse nous suggère quelques petits moyens :
  • S’aider d’un bon livre
  • Avoir une image ou un portrait du Seigneur
  • Réciter une prière vocale comme le « Notre Père » en essayant de suivre les paroles et d’en pénétrer le sens.
Bien que Ste Thérèse nous ait laissé des suggestions très concrètes pour nous aider à faire oraison, elle n’a pas développé de « méthode d’oraison ». C’est le Seigneur seul qui en est le maître d’œuvre. Ainsi donc, ce qui caractérise sa manière de faire oraison, c'est plutôt l’extrême souplesse qui laisse à chacun la plus grande liberté.

Pour Ste Thérèse, l’essentiel est que nous restions « éveillé à l’amour ».  
Emaho! c'est merveilleux n'est-ce pas ?!

Pour calmer l’inquiétude des débutants et encourager à la persévérance tous ceux « qui ont commencé depuis longtemps » mais qui sont « persuadés » de perdre leur temps elle précise que c’est à ce moment-là « que la volonté s’amplifie et se renforce » mais « ils ne s’en rendent pas compte » ( V 11, 15)

« Pensez-vous qu’Il se taise lorsque nous ne l’entendons pas? Il parle fort bien au cœur, quand de tout cœur nous le lui demandons
(C 24, 5)
Elle reconnaît cependant que
«parfois le Seigneur vient tard, mais alors, il paie bien et il donne autant en une seule visite qu’Il a donné peu à peu en plusieurs années. »
(C 17, 2)
Pour que l’on puisse durer dans cet « entretien », Dieu dépose au plus secret de nous-même, un désir, une impatience d’avoir enfin une réponse de Lui. Et Il ne répondrait jamais?






Ainsi pas de mots !
Pas de différence avec l'attitude Dzogchen.
Bodhicitta idem.


Si je ne finis pas Nonne nyingmapa-dzogchen, ce peut être Carmelite, vu mon affinité avec Ste Thérèse, ou ma reconnaissance de Sainte Thérèse de l'enfant Jésus, de Lisieux.

Si puissante de cet Amour incommensurable.

Mais je pourrais finir tel le plus humble tous les êtres (esprit de pauvreté et d'abandon selon la vue chrétienne du carmel) telle une yogini cachée selon le Dzogchen : complètement dépendante de cette interdépendance de l'humanité et bouddhéïté en chacun, libre et joyeuse dans la Vue. 

Car tout autant que personne ne connaît le moment ni la forme de sa mort (y compris lorsqu'on est par exemple en phase terminale d'une longue maladie sans autre issue), on ne sait comment une SEP peut évoluer, mais grâce à ces guides sûrs grâce à la foi et la dévotion, on ne craint rien car "le Seigneur est mon berger, il me conduit en de verts pâturages", car tout est parfait, tout est miroir et reflet de ce qui se présente en face.
Sarvamangalam.

Sainte Therese:
Elle a véritablement un regard Dzogchen, si émouvant et si parlant clair et sûr !
http://www.lecarmel.org/prier-avec-les-saints/prier-avec-la-petite-therese/prier-avec-petite-therese-soir.php

Il n'est pas nécessaire de sortir pour mieux voir.
Ni même de regarder par la fenêtre.
Au contraire, reste au centre de ton être, car plus tu le quittes et moins tu  apprends.
LaoTseu, Tao Te King

Fred De Paiva
http://fractalfreddepaiva.free.fr


ཀརྨ་བདེ་ཆེན་ལྷ་མོནས
Pour ceux qui ont pris Refuge et ont la dévotion inébranlable,
Sur les terres bien établies de l'Équanimité toute inclusive,
Arrosées par l'eau douce de l'Amour incomparable
Poussent les fleurs de la Compassion intrépide
Abritées par la forêt rafraîchissante de la Joie
Ainsi ils peuvent contribuer au bien des êtres sensibles.