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Activité de Joie Transcendante qui permet de percevoir et d'utiliser la SEP (Sclérose En Plaques) comme Support d’Entraînement Parfait pour réaliser ou raviver la Sagesse Eveillée Primordiale. Le but (Éveil) est le chemin (ici la SEP). Chacun selon sa propre condition à transcender (en Vue, Méditation et Action).
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mercredi 16 juillet 2025
Toujours prêts , attendons-la partout ! Étincelle d'éveil du 16 Juillet 2025
vendredi 14 mars 2025
Contentement Equanime Paix inaltérable
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jeudi 21 février 2019
L'empathie selon la communication nonviolente
Définition selon Marshall Rosenberg (copié-collé de la source suivante : FemininBio https://www.femininbio.com/sante-bien-etre/actualites-nouveautes/qu-est-que-l-empathie-selon-communication-nonviolente-90132 ) :
L’empathie, c’est une posture et une éthique qui demande une qualité d’écoute, une capacité à se mettre en lien avec soi-même pour celui qui écoute et une ouverture à l’autre sans présupposés et sans préjugés.
L’empathie est un besoin partagé par tous les êtres humains, à tout âge. Pour autant, nous avons rarement goûté la valeur et la puissance d’une écoute empathique ; d’autre part, nous n’avons pas appris à écouter d’une façon détachée tout en étant pleinement présent. Le bienfait que nous retirons quand nous sommes écoutés nous met en lien avec nos semblables, nous permet de sortir de la solitude, de vivre le soulagement d’être compris et pris en considération. Quand nous pouvons partager nos préoccupations, nos impasses, nous retrouvons de la clarté et une dynamique pour sortir de nos blocages momentanés.
Il est plus facile de définir l’empathie selon la Communication Non Violente (CNV) en faisant des distinctions avec d’autres attitudes telles la compassion, la sympathie, la bienveillance, l’altruisme… termes employés quelquefois indistinctement dans le langage courant.
La CNV, selon le modèle de Marshall Rosenberg, structure la pratique de l’empathie pour une communication de qualité. Ce modèle que nous décrivons ici se différencie également des modalités d’écoute habituelles (réconfort, banalisation, conseil, moralisation, analyse, et la tentation fréquente d’imposer son vécu). C’est pour cela que son acquisition nécessite un apprentissage.
L’empathie est un merveilleux cadeau offert à notre interlocuteur basé sur une forme de présence très particulière. C’est une posture et une éthique de la relation qui demande une qualité d’écoute, une capacité à se mettre en lien avec soi-même pour celui qui écoute et une ouverture à l’autre sans présupposés et sans préjugés. Nous pouvons offrir cet espace-temps si nous vérifions – avant et tout au long de l’échange – que nous sommes matériellement et psychologiquement disponibles pleinement à cette écoute. Si nous sommes touchés par le récit de la personne, il est clair que nous aurons plus de mal à garder la distance nécessaire et utile à une écoute active et soutenante. Alors pour éviter l’amalgame entre l’histoire de la personne et nos propres émotions, il est utile d’apprendre à garder une juste distance et ne pas prendre parti (pour ou contre) le récit de notre interlocuteur.
L’empathie est – en même temps – une posture et une technique basées sur une éthique de la relation. Il s’agit d’être là, dans le moment de la relation avec la personne qui nous parle. Aucune intention de l’amener quelque part, de la consoler, de trouver une solution. La confiance ancrée dans le fait que, si elle est accompagnée dans son propre cheminement, elle va trouver par elle-même accès à la sagesse qui est en elle et donc à la solution (ou une étape d’évolution) la plus appropriée.
Lorsque nous parlons d’écoute empathique, cela signifie se connecter aux sentiments de l’autre sans autre intention que d’accompagner et soutenir la personne qui s’exprime à déposer les difficultés qui l’encombrent à ce moment-là et les transformer. L’écoute empathique ressemble à une écoute flottante (« surfer sur une vague ») pour accueillir les mots prononcés, l’intensité qui donne des indications sur l’état émotionnel de la personne, et le non-verbal qui est une part importante de la communication.
Être écouté avec empathie est l’occasion de se relier à son récit personnel, de visiter la confusion de nos sentiments dans laquelle la situation nous plonge. L’empathie reçue est un puissant facteur de clarification de ce qui nous perturbe. Nous avons la possibilité de trier dans le flot émotionnel, reprendre la responsabilité de ce qui nous appartient, de changer ce qui est en notre pouvoir et ainsi retrouver la capacité d’agir d’une manière adaptée.
Celui qui écoute peut soutenir ce processus si son intention n’est pas colorée par la volonté d’éduquer l’autre, de le sauver ou même de l’orienter. L’attitude empathique est d’abord une posture d’accueil. La compétence empathique consiste à traduire l’expression de la personne dans le moment présent, de se relier aux sentiments et besoins derrière les histoires de vie, les théories et distinguer les interprétations des faits évoqués.
Cet extrait est tiré du livre La communication non violente, c'est malin, de Geneviève Bouchez Wilson et Pascale Molho, éditions Leduc.s, 6 euros.
- différencier mes interprétations et jugements des observations
- prendre la pleine responsabilité de mes sentiments
- exprimer quels besoins sont à l’origine de mes sentiments
- formuler une demande claire, positive et concrète, qui donne le choix.
dimanche 5 août 2018
Un enseignement essentiel de Tsoknyi Rinpoché :
sur Youtube cliquez sur le lien suivant :
https://youtu.be/LH15YwocOSA?si=nm45nqkaKaz6jLQn
/ lerabling
• compte instagram de Lérab Ling :
/ lerabling
#meditation #TsoknyiRinpoche #LerabLingdimanche 7 février 2016
La Nature Essentielle de l'Esprit
Aucun mot ne peut la décrire
Aucun exemple ne peut la désigner
Le samsara ne peut la dégrader
Le nirvana ne peut l'améliorer
Elle n'est jamais née
Elle n'a jamais cessé
Elle n'a jamais été libérée
Elle n'a jamais été victime de l'illusion
Elle n'a jamais existé
Elle n'a jamais été inexistante
Elle ne connaît aucune limite
On ne peut la ranger dans aucune catégorie.
Cf. chapitre 4, page 110
Le Livre tibétain de la Vie et de la Mort,
Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Comment Albert Einstein caractérise-t-il un être humain ?
| Pour mémo Nous sommes nés pour réaliser notre nature essentielle primordiale : |
| Aucun mot ne peut la décrire Aucun exemple ne peut la désigner Le samsara ne peut la dégrader Le nirvana ne peut l'améliorer Elle n'est jamais née Elle n'a jamais cessé Elle n'a jamais été libérée Elle n'a jamais été victime de l'illusion Elle n'a jamais existé Elle n'a jamais été inexistante Elle ne connaît aucune limite On ne peut la ranger dans aucune catégorie. |
dimanche 18 octobre 2015
Journées "Véritable sens de la Méditation"
dimanche 3 mai 2015
Se détendre :
Lorsque j'enseigne la méditation, je commence souvent par dire : « Ramenez votre esprit en lui-même... relâchez... et détendez-vous. »
Ramener votre esprit en lui-même signifie ramener l'esprit à l'état appelé : « demeurer paisiblement », grâce à la pratique de l'attention. Au niveau le plus profond, cela consiste à se tourner vers l'intérieur et à demeurer dans la nature de l'esprit. C'est la méditation à son plus haut degré.
Relâcher veut dire libérer l'esprit de la prison de la saisie dualiste. Vous reconnaissez en effet que toute douleur, toute peur et toute détresse proviennent du désir insatiable de l'esprit qui saisit. A un niveau plus profond, la réalisation et la confiance qui résultent de votre compréhension accrue de la nature de l'esprit inspirent en vous une grande générosité naturelle. Cette générosité permet à votre cœur d'abandonner toute saisie dualiste, laissant celle-ci se libérer et se dissoudre dans l'inspiration de la méditation.
Se détendre signifie devenir plus spacieux et permettre à l'esprit d'abandonner ses tensions. Sur un plan plus profond, vous vous détendez dans la nature véritable de votre esprit, l'état de Rigpa. C'est comme si vous laissiez tomber une poignée de sable sur une surface plane : chaque grain se dépose de lui-même. D'une façon similaire, vous vous détendez dans votre véritable nature, laissant toutes vos pensées et émotions décroître naturellement et se dissoudre dans l'état de la nature de l'esprit.
Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la MortNouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 5, page 131
Invitation à la contemplation :
« Ramenez votre esprit en lui-même... relâchez... et détendez-vous. »Quelles sont les deux grands types de paresse ?
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Ceux qui ont pris Refuge et ont la dévotion inébranlable,
Sur les terres bien établies de l'Équanimité toute inclusive,
Arrosées par l'eau douce de l'Amour incomparable où
Poussent les fleurs de la Compassion intrépide
Abritées par la forêt rafraîchissante de la Joie
Peuvent veritablement contribuer au bien des êtres sensibles.
http://karmadetchen.blogspot.com/
lundi 23 décembre 2013
Pour vous souhaitez un joyeux Noël qui dure toute l'année voici le Programme du printemps et de l'été 2014 à Lérab Ling avec ses thèmes très inspirants
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mercredi 2 janvier 2013
Le meilleur cadeau à offrir :
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| Invitation à la contemplation : | ||||||||||
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samedi 29 décembre 2012
Chez soi
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dimanche 7 octobre 2012
Entrer en amitié avec soi-même, entrer en amitié avec les autres
Boulevard de la mer - 06210 - Mandelieu La Napoule
jeudi 27 septembre 2012
Désaltéré abandonné demeuré inaltéré
dimanche 16 septembre 2012
Traditions croisées : Carmel et Dzogchen
C'est tout à fait une démarche et un processus similaire aux préliminaires au Dzogchen.
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* faute de frappe toutefois évocatrice car on ne peut être authentiquement Homme (homme ou femme serviteur de paix) que si l'on sait demeurer paisiblement chez-soi en le demeurant.
les chrétiens bouddhistes ou bouddhistes chrétiens peuvent aussi y voir la sainte croix
ici représenté au dessus des montagne dans le ciel immense et clair entre le soleil et la lune.
N'étant pas pratiquante dans l'ordre du Carmel, je me permets un copié collé (d'un) de leur(s) site(s) officiel(s) et me permettrai quelques commentaires pour signifier ce qui me semble (malgrès mon ignorance, mais à partir d'une expérience et compréhension que je partage ici afin que mon ignorance s'amenuise par le partage et l'échange) la pleine correspondance avec la tradition bouddhique Dzogchen et la différence si j'en perçois entre les deux :
SELON LE CARMEL :
La prière est notre réponse à l’invitation de Jésus d’entrer en relation personnelle et intime avec Lui Elle est un échange, un dialogue, un « élan du cœur ». Tantôt formelle, tantôt spontanée, elle comporte aussi des moments de silence où Jésus parle à notre cœur.
Qui prier?
Il est venu parmi nous. Il t’aime personnellement.
Des amis qui t’entourent de sollicitude, les saints et les saintes :
Marie, Joseph, St Michel. Ils sont vivants!
Ceci est ce que j'ai fais alors que je ressentais une forte attirance, une urgence impérieuse, désirant alors devenir nonne trappiste ou carmélite, mais je n'y connaissais rien. Je posais la question en confessionnal à un curé, invisible derrière son moucharabieh, qui m'a déclaré : "vous n'y parviendrez pas car votre foi n'est pas Catholique et encore moins Romaine, Jésus est le fils de Dieu pas un simple être humain" j'en étais consciente et consciente de notre part commune de divinité, divine bonté, alors que je lui parlais d'une urgence de paix mondiale, de non violence de miséricorde universelle, pour laquelle prier sans relâche, me sembalit être ma seule action possibleà ce moment là. Je souhaitais me retirer de ce monde afin d'agir en paix de manière juste, inspirée à l'époque par Gandhi (dont le film venait de sortir où nous avait amené notre professeur de Philosophie, en classe de terminale). delà je me suis mise à chercher ma voie et quelle était ma foi qui était vraie et cuisante. il fallait la laisser s'exprimer pas pour seul bien qui n'avait alors aucune importance, j'étais déjà morte à l'époque, devais-je renaître mais alors comment ? j'ai erré, étudiée, reliée à ce que je pouvais testant et adoptant ou rejetant cette vue ou ce moyen. cela a duré jusqu'à ce que je rencontre au pies d’une statue de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus une prière à copier 15 fois à déposer dans 15 autres églises au pieds de cette même effigie. Ce que je fis souhaitant voir le bout du tunnel de la voie et ma place dans cette vaste étendue d'imprévisibilité et d'impermanence de la vie, cette vie à réaliser pour la mettre à profit.
Peu de temps après mes prières (quainzaines) à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, j'ai rencontré Sogyal Rinpoché, qui citait Saint François d'Assise qui m'inspirait également très fort, mais qui m'a surtout présenté la nature de mon propre esprit, Riga, ce qu'il nous suffit de maintenir en tant que patiquant Dzogchen, si on a suffisamment purifié notre karma, notre Vue.
Aussi, pour en arriver là, et pour persévérer une fois expérimenté (car un aperçu de la Vue n'est pas la Vue), sans connaître les consignes suivantes, je les avais appliquées, et donc ça marche je peux vous en assurer :
Quand tu veux prier …
« Retire-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte » Mt 6,6- Choisis un lieu : Un coin de prière, une église, un monastère.
- Choisis un temps et fixe la durée.
- Trouve une position appropriée, qui te convient.
- « Rassemble » ton cœur, recueille tout ton être sous la mouvance de l’Esprit Saint.
Les expressions de la vie de prière
La tradition chrétienne a retenu trois expressions majeures de la vie de prière.- La prière vocale par des paroles vocales, elle associe le corps à la prière intérieure du cœur.
- La méditation recherche priante qui met en œuvre la pensée, l’imagination, l’émotion, le désir.
- L’oraison mentale regard de foi fixé sur Jésus, écoute de la Parole de Dieu, silencieux amour.
Comme dans la tradition bouddhique plus ancienne (Nyingmapa) et les nouvelles :
- La prière formelle par des paroles vocales, elle associe le corps avec les prosternations ou les moudras à la prière intérieure du cœur.
- La méditation analytique qui met en œuvre l'esprit ordinaire et ses projections comme la pensée, l’imagination, la visualisation, l’émotion, le désir ardent de réaliser l'éveil pour être utile au bien des êtres sensibles.
- L'union directe de cœur-esprit au cœur-esprit de sagesse du Maître racine, lien direct avec notre nature primordiale inaltérée, silencieux Amour de sagesse-compassion équanime incommensurable, toujours bonne et parfaite complète car toute inclusive depuis l'origine.
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*oups! faute de frappe aussi évocatrice : je voulais bien sûr écrire "interdépendance" mais en fait il me semble que l'on vit en ce monde dans une grande "interdépendance de démence" qu'il est urgent de corriger.
PRIER À LA MANIÈRE DU CARMEL
La prière de l’Église est bien présente au Carmel : l’Eucharistie, sommet de notre vie de prière, la prière des psaumes, l’adoration, les prières à Marie (chapelet, Angélus, litanies…), les invocations aux saints et saintes, et diverses formes de prières personnelles, toutes font partie de la prière camélitaine à des degrés variés selon notre état de vie et notre vocation. Cependant, la prière qui constitue la spécificité du Carmel et qui se retrouve dans toutes les vocations camélitaines, c’est l’oraison.Aussi, des larmes de reconnaissance et de joie débordent à cette évocation, que j'offre tel un lac possédant les huit qualités de l'eau pure à tous les bouddhas et bodhisattvas tous en lui incarnés. Hommage et Longue Vie au précieux maître et à tous les maîtres authentiques, puissent ils être nombreux dans chaque tradition.
Sarvamangalam.
L’ORAISON
C’est … une manière de prier, … une manière d’être, … de vivre.L’oraison n’est pas l’exclusivité du Carmel.
Tout chrétien, de par son baptême, est appelé à rencontrer Jésus dans un cœur à cœur intime … dans l’oraison. Catéchisme | 2709 – 2719
idem dans la tradition Deogchen ! c'est fantastique !
Des guides sûrs
C’est à leur école que se sont formés tous ceux et celles qui vivent de la spiritualité du Carmel.
Ils nous ont légué le fruit de leur vaste expérience de la vie de prière et de l’accompagnement spirituel dans des écrits* qui constituent une référence pour toute l’Église.
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Un exemple contemporain Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face (Lisieux) 1873-1897, déclarée 33e docteur de l’Église en 1997, nous enseigne comment être une âme d’oraison dans le quotidien d’une vie tout ordinaire, dans notre monde d’aujourd’hui. Sa doctrine de l’enfance spirituelle ou « petite voie » a inspiré plusieurs communautés nouvelles et elle nous est livrée dans ses écrits autobiographiques.
FAIRE ORAISON peut nous transformer et changer toute notre vie
Il est reconnu que les personnes qui s’adonnent à une forme de méditation quelle qu’elle soit en retirent des bénéfices concrets dans leur vie de tous les jours. En un premier temps, elles deviennent plus calmes, plus sereines. Elles augmentent leurs capacités de concentration et leur maîtrise de soi.
Mais la motivation profonde pour faire oraison se situe à un tout autre niveau : l’oraison est une rencontre intime avec Dieu. C’est là que se développe notre relation avec « Celui dont on se sait aimé. » C’est là que nous nous laissons transformer par l’Amour pour féconder l’Église, et toutes ses œuvres.
en effet cela est le cas à un niveau supra secret.
Comment s’y disposer
en effet car tout est déjà parfait seule notre confusion et notre ignorance, les voiles de notre coeur, nous cache cette perfection dont nous sommes issus et dont nous somme fait et capable avec la confiance et la Vue.
Il suffit d’avoir un désir ordinaire de connaître et d’imiter Jésus dans tous les domaines de notre vie, et de prendre quelques petits moyens suggérés pour se disposer à cette rencontre quotidienne.
Le Seigneur nous fera ensuite connaître ce qu’il attend de nous au fur et à mesure que nous progresserons sur ce chemin d’oraison.
Pour avancer dans l’oraison il est avantageux de se choisir un guide spirituel.
LES PREMIÈRES ORAISONS
La conception de l’oraison chez Ste Thérèse d’Avila
D’emblée il faut constater que l’oraison est une réalité spirituelle complexe, difficile à saisir.
Elle est de l’ordre de la foi et de l’expérience et varie selon les personnes.
Pour Ste Thérèse, toute prière personnelle faite dans le silence où l’esprit et le cœur s’occupent directement de Dieu s’appelle oraison.
Mais Ste Thérèse considérera aussi comme faisant partie de l’oraison toute prière vocale où l’esprit et le cœur s’occupent :
*soit du sens des paroles prononcées,
ce qui correspond dans le Dharma à la meditation analytique ou à la pratique des paramita nominales ou avec concept
*soit directement de Dieu, sans référence aux paroles récitées.
ce qui correspond dans le Dharma à la meditation sans objet ou à la pratique des paramita sans concept voire authetique si on a réellement réalisé la Vue, soit le Dzogpachenpo = éveil en somme.
Chercher et demeurer dans la compagnie du Christ, telle est l’idée fondamentale que Thérèse se fait de l’oraison.
LE RECUEILLEMENT
Emaho !
Le recueillement est la manière de prier qui a si bien réussi à Ste Thérèse dans les débuts. On peut y distinguer trois étapes :
- Se recueillir
- Réaliser en soi-même ou auprès de soi la présence vivante de Jésus
- S’entretenir intimement avec Lui.
C’est l’effort par lequel nous amenons nos sens et notre esprit à ne plus s’occuper du monde extérieur afin qu’ils se rendent disponibles pour entrer en contact direct avec Dieu.
Comment s’y disposer? par des préliminaires menant à la méditation juste
Une fois les sens extérieurs apaisés, nous serons vite assaillis par un monde intérieur de pensées et de sentiments les plus divers.
Que faire? l'offrande en 7 branches joue ce rôle en préliminaire au Gourou Yoga
Ste Thérèse nous conseille alors d’abandonner au Seigneur toutes ces pensées et ces sentiments en reconnaissant notre misère et notre condition de pécheur. Puis, elle nous demande de ne nous occuper que de Lui.
Conseils de Thérèse :
ou l'esprit de sagesse compassion incommensurable d'amour tout inclusif :))
De la qualité de ce recueillement dépendra la qualité de l’oraison.
Cette forme de recueillement est acquise par nos propres moyens. Il ne s’agit pas ici du recueillement surnaturel dans lequel Dieu nous absorbe en Lui, mais réaliser la présence vivante du Christ en soi.
Pour Ste Thérèse, il est primordial de prendre conscience que Dieu est là, qu’Il est à mes côtés ou en moi. Elle préfère cependant qu’on se représente le Christ au plus intime de soi car Il y demeure, en son centre comme en un château. A nous ensuite d’établir la relation personnelle, le contact direct avec le Seigneur.
Ainsi nous sommes le mandala (univers : centre et circonférence), le temple, le laboratoire, la matrice de l'Amour pur est ses réalisations.
Comment réaliser ce contact vivant?
Ste Thérèse nous propose de le faire par une représentation du Christ en son Humanité. Mais puisque elle-même est incapable d’utiliser son imagination à cet effet, la représentation intérieure qu’elle nous propose est de l’ordre de la foi, d’une foi vive qui perçoit, sans voir, la Présence du Christ.
Le regard revêt une signification particulièrement importante pour Ste Thérèse. C’est dans cet échange de regards que s’exprime la relation personnelle. Ce regard est théologal (ha! pardon j'ai cru lire "théoTögal" mais c'est tout à fait ça en fait si je ne m'abuse): c’est un acte de foi, animé par l’amour et tendu vers le désir, l’espérance d’être uni à Dieu. (en réalité il n'y a plus de désir car tout est accompli à ce moment là)
Ces efforts pourront prendre la forme d’entretiens : entretien cœur à cœur, et entretien à thème évangélique.
Entretien cœur à cœur ( = pratique et mise en œuvre des moyens habiles justes)
Vient un moment où l’âme désireuse de demeurer en présence du Christ et de garder un contact intime avec Lui, rompt le silence et s’exprime en toute confiance, livrant le fond de son être.
- une vérité qui ne cache rien de sa misère, de ses faiblesses et de ses besoins, *vérité de celui qui se sait aimé en dépit de tout,
- une liberté qui est spontanéité, franchise, simplicité de ceux qui se connaissent intimement et qui peuvent tout se dire,
- un amour qui est total, unique et vivant.
Ici, l’on s’engage dans une forme simplifiée de méditation dans le but d’enflammer la volonté. Ce qui caractérise cette méditation c’est le choix, non pas d’une idée générale mais d’une scène de l’Évangile.
Ste Thérèse nous met en garde contre tout effort contraignant pour prolonger cet entretien méditatif. « …ne nous fatiguons pas à ne chercher toujours que cela. » (V 13, 22) « Il ne s’agit pas de beaucoup penser, mais de beaucoup aimer » (4D, 1, 7)
NE PAS PERDRE LA VUE DANS L'ACTION, NI PERDRE L'ACTION DANS LA VUE
mais les conserveer unies et authentiques !
CONSEILS
- S’aider d’un bon livre
- Avoir une image ou un portrait du Seigneur
- Réciter une prière vocale comme le « Notre Père » en essayant de suivre les paroles et d’en pénétrer le sens.
Pour Ste Thérèse, l’essentiel est que nous restions « éveillé à l’amour ». Emaho! c'est merveilleux n'est-ce pas ?!
Pour calmer l’inquiétude des débutants et encourager à la persévérance tous ceux « qui ont commencé depuis longtemps » mais qui sont « persuadés » de perdre leur temps elle précise que c’est à ce moment-là « que la volonté s’amplifie et se renforce » mais « ils ne s’en rendent pas compte » ( V 11, 15)
Ainsi pas de mots !
Pas de différence avec l'attitude Dzogchen.
Bodhicitta idem.
Si puissante de cet Amour incommensurable.
Car tout autant que personne ne connaît le moment ni la forme de sa mort (y compris lorsqu'on est par exemple en phase terminale d'une longue maladie sans autre issue), on ne sait comment une SEP peut évoluer, mais grâce à ces guides sûrs grâce à la foi et la dévotion, on ne craint rien car "le Seigneur est mon berger, il me conduit en de verts pâturages", car tout est parfait, tout est miroir et reflet de ce qui se présente en face.
Sarvamangalam.
Il n'est pas nécessaire de sortir pour mieux voir.
Ni même de regarder par la fenêtre.
Au contraire, reste au centre de ton être, car plus tu le quittes et moins tu apprends.
Fred De Paiva
http://fractalfreddepaiva.free.fr
Pour ceux qui ont pris Refuge et ont la dévotion inébranlable,





