Il était une fois une Sapinha, une petite grenouille minuscule toute mignonne, qui allait de ça de là dans sa forêt tropicale natale.
Un jour un ouragan qui passait par là l'emporta et la fit voyager jusqu'en France où elle atterrit dans une famille un peu bizarre, mais voilà son karma en était la cause.
Elles vécu de drôle de choses des circonstances pas toujours agréables, mais elle savait que rien ne dure et que de toute façon elle savait bondir et rebondir.
et là elle grandit, mais disons quelle avait mal atterri, et s'était luxé la hanche, mais bon il y a eu des médecins à la pointe qui s'en sont rendu compte tout de suite à son atterrissage et donc elle fut entravée un temps dans une culotte d'abduction mais c'était pour son bien (à l'époque elle ne comprenait pas bien leur langage, elle pleurait et ronchonnait souvent, mais bon elle avait atterri chez des froggis alors elle n'avait pas à se plaindre, pour une froghina.
Mais, elle ne parlait pas bien leur langue, elle comprenait, appris à s'exprimer, mais elle les trouvait bien bizarres toujours.
Quand elle tombait sa grand mère lui disait "hue les cornes, c'est bien fait le petit Jésus t'a puni" mais elle comprenait que ces personnes manquait totalement d'éducation.
Qu'il soit petit ou grand, Jésus ne punit personne, elle le savait bien, mais elle ne savait pas le leur dire. Elle comprenait mais n'avait pas encore appris à leur parler.
Au début, quand elle a su marcher et parler, elle jouait sur la place avec un ballon attaché à une raquette trouvés dans un cornet surprise du boulanger. Pour jouer, elle donnait des coup de pieds dedans et on lui disait "non les filles ne donne pas des coups de pieds dans les ballons ceci est pour les garçons, toi tu dois la faire rebondir sur la raquette" et Sapihna se demandait qui avait bien pu inventer un tel protocole. C'était trop arbitraire, et de quel droit ?
Elle décidait de donner des coups de pieds, si fort que le ballon se détachât de la raquette, il fut libre de rebondir où bon lui semblait et de finir pichiout sous les roues d'une voiture.
Mais Sapinha avait déjà trouvé un autre jeu : sauter, sauter sauter si haut qu’elle aurait pu toucher les feuilles du haut des arbres sur la place du village pour toucher le soleil dans le ciel.
Ce faisant, elle tomba à la renverse et se retrouva dos au sol, les yeux dans les rayons du soleil qui l'appelait, quelle merveille !
Plus question de bouger ! D'ailleurs elle ne pouvait plus bouger. Elle se retrouvait paralysée et il fallait la porter, la porter, la porter. Mais elle grandissait, grossissait, grossissait, grandissait et alors comme elle n'était plus assez petite pour être portée de bras en bras on l’emmenât chez un rebouteux qui la décoinçât et elle remarchât et rebondissait, rebondissait.
Plus question de bouger ! D'ailleurs elle ne pouvait plus bouger. Elle se retrouvait paralysée et il fallait la porter, la porter, la porter. Mais elle grandissait, grossissait, grossissait, grandissait et alors comme elle n'était plus assez petite pour être portée de bras en bras on l’emmenât chez un rebouteux qui la décoinçât et elle remarchât et rebondissait, rebondissait.
Un jour elle rencontrât Fourmiguinha la fourmiga-migo qui lui serrât la pince, si fort qu'elle eu comme une décharge électrique.
Mais cette compagnie ne dura pas, elle eu des fourmis durant une semaine et quand elle le disait autour d'elle on lui chantât et lui apprit cette chanson :
La Fourmigo-migo a manja l'artèu
La Fourmigo-migo me a manja l'artèu
Dis que me lou pago
Ma toujour me lou deu
La Fourmigo-migo a manja l'artèu
La Fourmigo-migo a manja l'artèu
Dis que me lou pago
Ma toujour me lou deu
La Fourmigo-migo a manja l'artèu
Dis que me lou pago
Ma toujour me lou det
Ensuite, elle allait à l'école, grandit, grandit, appris, appris, se réfugia dans l'étude et la création et oublia cette chansonnette ainsi que Fourmighinha dont elle n'avait que quelques souvenirs rythmiques et lourds, et quelques visites d’ankylose sur les bancs d'école.
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