Voici un texte qu'une amie a fait passé (si vous êtes parmi ses destinataires ce n'est qu'un copié-collé) :
A présent qu’à l’horloge cosmique la
Terre nous invite à sortir des ténèbres de l’inconscience, si nous avons
fait le choix d'âme de ne plus expérimenter ce que nous avons connu
depuis quelques centaines de milliers d’années, il nous appartient donc
de saisir en nous la clé suspendue à la patère de notre héritage, qui je
le rappelle n’est que le choix de laisser passer la lumière. Et comme
il vaut mieux ouvrir auparavant la porte pour la franchir, voici un
petit bréviaire de l’ego qui j’espère vous servira à mieux vous cerner.
Il ne s’agit pas de rejeter ce qui fait partie de nous, mais de répartir
autrement les rôles. L’ego doit reprendre sa juste place pour opérer
lui aussi sa mutation afin de ne plus créer de barrages émotionnels dans
le courant de notre évolution, et l’Esprit reprend progressivement les
commandes de notre vaisseau terrestre personnel.
Gardant
à l’esprit que la peur de souffrir est à l’origine de ses manigances,
voici donc un petit bréviaire non exhaustif des manifestations
ordinaires de l’égo :
L’égocentrisme ou l’absence à l’autre.
Par
définition, la raison d’être et le but recherché de l’ego est de tout
recentrer sur lui, notre personnalité, notre Moi. Avec tout un panel de
nuances complexes, rien donc ne peut être évalué en-dehors des
répercussions possibles sur « moi ». C’est la parfaite absence d’écoute,
absence à l’autre.
L’agressivité.
Dans
la loi d’action/réaction qui prévaut dans un système duel,
l’agressivité est la réponse acquise la plus naturelle face à la peur.
Chez un être ou dans un collectif particulièrement sujet à la peur,
l’agressivité se manifeste déjà de manière préventive, elle intervient
dans l’hypothèse que, et pas parce que. On voit ainsi des nations
ralliées sous l’étendard de la peur mener ce qu’elles appellent des
guerres préventives. Leur violence aveugle est alors à la mesure de leur
faiblesse, donc de leur sentiment de peur. Il se crée ainsi une réelle
dépendance à la violence faite à autrui qui répond au besoin minimal de
quiétude de l’ego effrayé. Cela peut devenir une façon d’être qui se
banalise au point de l’estimer naturelle, d’autant mieux que cette
banalisation sera consciencieusement entretenue par tous les moyens à disposition de la propagande du système.
Le besoin de contrôle.
Une
des spécialités de l’ego dans sa version Yang. Le masculin dans nos
sociétés patriarcales s’exprime avant tout par le besoin d’avoir une
réponse appropriée à tout, de pouvoir tout contrôler. Rien ne doit
échapper à sa main-mise, tout doit demeurer à sa portée. Ce qui ne l’est
pas est perçu comme un danger et suscite alors une réaction
généralement perceptible à trois niveaux d’intensité croissante : le
déni derrière la tentative de ridiculiser l’objet de la crainte, puis la
reconnaissance du danger derrière l’agressivité exprimée, puis la
soumission par survie derrière la banalisation qui n’est autre qu’une
acceptation et donc une intégration à son système de pensée, ou à
l’inverse la guerre jusqu’à la destruction de l’un des deux.
La
version Ying du besoin de contrôle trouve sa voie la plus naturelle
dans la maternité. La mère, pensant bien faire, est aux prises avec un
sentiment puissant de devoir contrôler sa progéniture, et souvent bien
au-delà de l’âge du sevrage. Savoir lâcher ce réflexe castrateur, c’est
encore prendre conscience de ses propres peurs. Vouloir ce qu’il y a de
mieux pour son enfant, ce n’est pas vouloir ce que l’on aurait voulu de
mieux pour soi. Et si je le surprotège, je ne fais que lui transmettre
mes propres peurs, le souvenir de mes souffrances que je voudrais lui
épargner, tout en l’empêchant de vivre l’expérience qui est son choix.
Si je veux pour lui ce qu’il ne veut pas ou pas encore, même si je pense
avoir sincèrement raison, je m’oppose en réalité à ce qu’il y a de
mieux pour son apprentissage de la vie.
La susceptibilité, la vexation.
Elle
est le reflet des blessures de l’ego et s’exprime donc toujours à la
mesure du poids émotionnel accumulé. Celui qui stimule notre
susceptibilité est celui qui met le doigt là où quelque chose en nous
fait mal depuis longtemps. Il nous aide ainsi à nous rappeler qu’il y a
là quelque chose à guérir, une faille que nous ne pouvons pas feindre
d’ignorer plus longtemps.
L’insatisfaction.
Il
en faut toujours plus pour nourrir ses appétits de quiétude. Pourquoi
me manque-t-il toujours quelque chose ? Quelle confusion fais-je entre
les frustrations de mon quotidien et ce que je soupçonne de moi que ne
perçois pas ? Je suis plus que cela et du coup je mérite plus ! C’est
vrai, nous sommes tous infiniment plus que ce que nous percevons de
nous, mais si nous comprenons que tout ce que nous vivons est la
résonance de ce que nous émettons, nous comprenons alors les règles du
jeu où nous nous sommes embarqués. Nous comprenons que personne n’est
responsable de ce qui nous arrive à part nous, et que ce qui arrive
n’est pas une punition ou une récompense, mais ce qui résulte de ce que
nous sommes, donc de notre pouvoir créateur. De là s’évanouit le
sentiment d’insatisfaction qui va de pair avec le sentiment de
victimisation.
La victimisation ou le vampirisme.
Une
manière efficace de capter l’énergie d’autrui et de s’en nourrir. Dans
sa volonté de tout ramener à lui, l’ego sait comment jouer du sentiment
de compassion d’autrui en captant les débordements émotionnels qu’on lui
offre sur un plateau lorsque la compassion exprimée n’est pas mature,
lorsqu’elle n’est pas le fruit de l’amour inconditionnel mais
l’expression compensatoire de ses propres manques. Ce que je veux dire
par là, c’est que certains sentiments, aussi nobles soient-ils, comme la
compassion ou le besoin d’aider autrui, lorsqu’ils sont le fruit de
souffrances non guéries en soi – j’exprime des attentions pour autrui
parce que j’ai besoin d’être aimé en ceci que je n’ai pas été assez aimé
dans mon passé – sont l’objet de débordements émotionnels plus ou moins
inconscients.
Celui qui exprime
ainsi sa compassion peut penser qu’il vit là une conséquence naturelle
de ce sentiment. Il n’en est rien. La compassion émerge et rayonne dans
la claire compréhension de la souffrance de l’autre et dans une réponse
adaptée, émotionnellement neutre et bienveillante, pas dans le
débordement de notre propre souffrance.
Autrement dit, tant qu’il y a un
débordement émotionnel, la compassion exprimée de l’un est une proie
pour le prédateur énergétique tapi derrière la tentative de
victimisation de l’autre. Il n’y a donc pas de service rendu. Au niveau
des énergies échangées, la vampirisation par la « victime » est à la
hauteur de la force de son ego et de la faiblesse émotionnelle du
compatissant. Tout en perdant son énergie, ce dernier n’a donc fait que
nourrir l’ego jamais assez nourri du premier, qui réitérera dès qu’il en
aura l’occasion.
Avez-vous remarqué
comment les personnes âgées souvent ne parlent que de leurs bobos ou de
leur maladie ? C’est un réflexe inconscient de survie qui permet de
capter l’énergie d’autrui parce qu’on en manque ou qu’on a peur
inconsciemment d’en manquer. Pour les personnes en contact fréquent avec
des malades manquant d’énergie vitale, c’est un risque permanent de
dévitalisation si elles ne veillent pas à contrôler l’énergie qu’elles
veulent bien donner. La technique de visualisation de la bulle de
lumière est très efficace dans ces situations.
La cupidité, l’envie.
Encore
une manifestation du sentiment d’insatisfaction. Il en faut toujours
plus pour se rassurer et si quelqu’un semble en avoir davantage, il faut
en avoir au moins autant pour assurer sa position d’équilibre sinon de
dominance par rapport à ce qui devient alors la norme à atteindre. La
cupidité est une course à l’armement de l’ego au sein du matérialisme,
seule dimension où il se sent d’emblée compétitif. Mais attention, comme
on le verra à la fin, il est capable de changer de dimension.
Le désir et la peur de paraître.
La
volonté de paraître est une carapace de plus que se façonne l’ego pour
masquer sa vulnérabilité. Si l’on regarde ses efforts comme ceux d’un
adolescent qui essaie de donner le change pour dissimuler son manque
d’assurance, on comprend mieux sur quelle strate d’immaturité ce désir
prend naissance. C’est l’une des rares facettes du Moi qui tend presque
toujours à s’effacer au fil du temps. La peur de paraître naît de la
même immaturité.
La vanité.
Dans
la panoplie du besoin de contrôle, c’est un peu la tour d’ivoire du
sentiment de supériorité dans laquelle l’ego très effrayé a trouvé à
s’enfermer pour ne plus percevoir les dangers, je veux dire par là ce qui
pourrait ébranler ses fondations. La vanité est une prison extrêmement
étroite dans laquelle la proximité des murs autorise un contrôle presque
parfait de la situation, c’est pourquoi elle affecte plus souvent le
masculin en recherche de contrôle, que le féminin.
Au-delà
de ses murs s’étend l’horizon infini de la vie que l’ego nie. Il est
infiniment plus simple de concevoir le monde dans un environnement
restreint, estimant en connaître tout ce qu’il faut pour se croire à
l’abri de tout. C’est bien sûr très illusoire et l’on finit la plupart
du temps par être rattrapé par le vaste univers. Le plus grand courage
est celui d’accepter l’infinité de notre ignorance avec la joie de
combler chaque jour un peu plus ses vides par une nouvelle lumière. Le
vaniteux se contente d’éclairer la minuscule geôle où son contrôle lui
assure un sentiment de supériorité et où son règne solitaire au sein de
son clan demeure incontesté tant que tiennent les murs.
Le déni.
C’est
avant tout un manquement à sa propre prise de responsabilité. Je ne
veux pas voir la réalité qui m’est présentée, alors je l’efface ou je
l’arrange à ma convenance. Toute la palette du mensonge, de la
dissimulation, du travestissement et de la manipulation est alors au
service du petit Moi effrayé. C’est quelque chose somme toute d’assez
commun et qui s’exprime de la petite lâcheté faite à soi-même au trouble
pathologique grave et parfois à l’agressivité extrême. Dans le déni,
l’être n’est à l’écoute de rien ni personne, la force du déni étant
fonction de la peur suscitée par l’objet du déni. Comme toujours dans le
mécanisme d’action/réaction, plus l’ego se sent menacé, plus il réagit
avec force.
La tyrannie.
Comme
déjà dit, la violence est à la hauteur de sa peur. Les égos tyranniques
ne souffrent aucun obstacle à ce dont ils ont besoin ni aucune
contradiction de ce qu’ils sont. Leur peur, bien sûr consciemment
inenvisageable, est si grande que si ce qui les a modelé n’a pas
favorisé la tour d’ivoire de la vanité, s’ils se sentent donc en prise
avec « l’extérieur » et « exposés » à lui, ils ne peuvent qu’espérer
assujettir le monde à leur vision. A noter que la vanité ébranlée
aboutit aussi à la tyrannie. Parfois d’ailleurs les deux aspects – tour
d’ivoire et tyrannie – se côtoient très bien tant la peur qui a fondé
l’ego est terrible. Lorsqu’au XIII° siècle en France, le pouvoir
religieux du Vatican s’est senti ébranlé dans sa vanité par l’expansion
du Catharisme, il a réagi par la violence des croisades et la tyrannie
de l’inquisition.
La culpabilité.
Qu’elle soit tournée vers soi ou dirigée vers autrui, voilà une lame aux deux tranchants particulièrement affûtés.
L’auto-culpabilisation
porte le gène du sentiment d’infériorité. L’être qui se dévalorise, qui
n’a pas conscience de ses qualités et vit dans la crainte de blesser
autrui remue en fait le brouet de ses propres blessures. C’est un
sentiment complexe car il relève à la fois d’une bonne dose de
conscience de l’autre, donc d’ouverture et d’écoute, mais aussi de la
présence d’un émotionnel encore à vif, de blessures non guéries, qui
vont filtrer le sentiment d’empathie jusqu’à reporter sur soi une part
de responsabilité de la souffrance de l’autre. Et si ce dernier est un
« prédateur » qui sait jouer de la culpabilisation, alors, tout comme
pour la victimisation, il va vampiriser l’énergie du premier.
Un
cas fréquent est la déception perçue chez l’autre lorsqu’il n’a pas
reçu la réponse qu’il attendait. Même si cette attente n’était pas
légitime, alors le refus peut entraîner chez celui qui l’exprime une
auto-culpabilisation, d’autant plus forte que l’autre saura en jouer, ou
que soi-même on est encore émotionnellement immature à ce sujet.
Les
échanges d’énergie sont alors denses et tendus et lorsque l’un des deux
– celui qui n’entre pas dans le système de l’autre – est conscient du
jeu en cours et pas l’autre, cela peut exacerber l’exaspération de l’un
et le jugement douloureux pour lui-même du second.
A
l’inverse donc, vouloir culpabiliser autrui est invariablement le signe
de l’intolérance et du jugement. On croit savoir ce qui est juste et on
voudrait rallier l’autre à son système de pensée ou à sa cause, alors
on juge mal celui qui pense et agit autrement, et l’on tente de
l’atteindre soit en jouant la carte tant usée de la victimisation, soit
en brandissant l’étendard et la lance du justicier. L’ego est ainsi
entraîné qu’il sait se raidir avec fierté dans l’amoindrissement
d’autrui, pensant ainsi consolider sa position sans renifler pour autant
ses manquements profonds au respect de la différence. C’est une valeur
qui ne cadre pas avec ce qu’il défend.
Le sentiment d’infériorité.
Dans
sa large palette de réactions, le sentiment d’infériorité est à
l’origine des plus gros blocages de l’être. D’une manière ou d’une
autre, à un moment ou à un autre de la vie, il concerne tout le monde,
même s’il tend lui aussi à s’amenuiser avec l’expérience. On remarquera
que sous l’égide du patriarcat dominant, la société façonne masculin et
féminin pour que ce dernier soit particulièrement atteint par le manque
de confiance en soi. Les religions ont largement contribué à cette
situation. Mais déjà en-deça du moule du système, le poids émotionnel
des douleurs accumulées dans une vie et bien-au-delà au fil des
incarnations sur Terre, a marqué une profonde empreinte en chacun. C’est
pourquoi personne qui s’identifie encore pleinement à son ego n’y
échappe à un moment ou à un autre.
L’une
des manifestations les plus involutives du manque de confiance en soi
est la possessivité et par voie de conséquence la jalousie qui pousse à
des extrémités si dégradantes qu’elle amplifie encore le sentiment de
dévalorisation de l’être qui en est à l’origine. C’est probablement
l’idée qu’on se fait de l’amour par notre éducation au sens large, qui
crée la violence de cette réaction à la peur d’être « abandonné » de
l’autre.
La générosité par compensation.
Voilà
quelque chose de trompeur pour soi-même et de particulièrement
appétissant pour tous ceux qui fonctionnent sur le mode parasite.
Vampires et autres prédateurs sont conviés au festin !
Le
principe de la générosité par compensation a été abordé plus haut dans
le paragraphe concernant la victimisation. Quel meilleur moyen de
masquer sa souffrance d’un manque d’amour que d’exprimer sans
discernement de l’amour pour autrui ? Nous parlons là de cette attitude
qui consiste à chercher à se faire aimer de tous, et plus
particulièrement de ceux qui ne marquent pas plus d’intérêt que ça pour
vous.
Elle provient d’un manque de considération pour soi-même et donc
d’un besoin de reconnaissance, né lui-même d’un manque d’amour
traumatisant à un moment ou à un autre du chemin. Les vampires y
étanchent leur soif, mais leurs ego-victimes y trouvent cette fois-ci
leur compte dans le déni de leur manque.
La
vraie générosité ne vient pas d’un besoin de compensation, elle ne
comble aucun vide en soi, elle s’impose humblement comme l’une des
expressions de l’amour inconditionnel qui ne devient possible que
lorsqu’on a bien avancé dans la voie de la guérison. Comme le dit le
dicton, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Sur le chemin
de la libération, guérissez d’abord des maux qui vous encombrent,
laissez choir vos oripeaux. C’est là le seul effort, tout suivra.
L’autodestruction.
C’est
bien sûr le manque de considération pour soi poussé au bout de sa
logique. Lorsque l’ego est à ce point ébranlé qu’il n’a pas la force de
tourner son agressivité vers autrui, qu’il ne peut plus rejeter
« l’extérieur », alors il la tourne compulsivement vers ce qu’il sépare
de lui-même, ce qu’il ne comprend pas mais qu’il juge responsable de sa
détresse. L’esprit et l’âme sont vus comme l’ennemi à atteindre, qu’il
tente de torturer par un mental tyrannique et des atteintes au corps
physique.
L’ego spirituel.
Ah,
l’ego spirituel… Qu’il est à la mode celui-là en ces temps de nouvel
Âge ! Toutes les lames du bon vieux couteau suisse ne suffisant plus à
contrer la volonté suprême de l’être qui s’oriente vers ce qu’il conçoit
comme son élévation spirituelle, l’ego, jamais avare d’un tour dans son
sac, abdique alors sa nature matérialiste pour revêtir les paillettes
d’un habit de lumière sans quitter pour autant la scène du grand théâtre
où il s’est fait. Cette imposture n’est possible que parce que l’être a
connu les prémices d’un éveil, souvent sous l’emprise illusoire de
l’ouverture du troisième œil, et se croit alors arrivé sur le seuil du
temple alors qu’il n’a rien guéri des poids qui lestent encore ses pas
en devenir. L’ego dégaine alors souvent sa lame la plus brillante pour
sculpter les murs de sa magnifique tour d’ivoire, sous les yeux ébahis
du clan qui parfois l’a suivi. Celui-là est à plaindre car la vanité
d’un ego spirituel n’a pas d’égal en ce monde et les murs de sa prison
sont plus solides encore.
En conclusion.
Comme
toujours, toutes les manifestations post-traumatiques de l’ego dans sa
souffrance peuvent jaillir de bien des provenances. De son passé direct
et surtout de son enfance, d’un parasitage extérieur, des mémoires de
vies antérieures et des mémoires de notre lignée génétique – autrement
dit celles de votre grand-mère ou de votre trisaïeul - tout ça bien
inconsciemment enfoui dans nos cellules. Comme dit mille fois,
n’oublions pas que dans cette période de remise à zéro de notre histoire
personnelle et collective, ignorer ce qu’il y a sous le tapis en
pensant que ça ne gêne personne n’est plus possible.
Il
nous faut sans crainte soulever le tapis et balayer ce qui s’y trouve
si nous voulons guérir de ce qui nous encombre le plus et passer enfin à
l’étape suivante. Nous pouvons de nous-même faire beaucoup et si nous
pensons ne pas y suffire, nous pouvons demander de l’aide à nos guides
invisibles qui conduiront sur nos pas ce qu’il y a de mieux comme
réponse.
Peu importe le nom qu’on lui
donne et la dimension où cela se passe, s’il ne fallait en retenir
qu’une idée générale, nous allons vers notre libération au sens le plus
large qui peut s’entendre. Mais pour cela, nous ne ferons pas l’économie
de prendre toutes nos responsabilités et de réinvestir progressivement
notre pleine conscience. L’effort n’est pas si grand et la récolte sera
au-delà de ce que nous pourrions imaginer.
Fraternellement,
-------
En complément de cet article : On n’emmènera pas nos armes et nos armures , L’Eveil en Soi 1 et 2, Incarner le fruit de nos lignées.
© Le Passeur – 16 Janvier 2012 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est autorisé à la copie à
la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de
respecter l’intégralité du texte et de citer la source.
Mis à part l'expression pour trop newaĝe et l'usage de termes qui ne sont pas de vocabulaire nangpa, la Vue nangpa et les notions d'Amour, Compassion etc vous les retrouverez par ailleurs dans ce blog pour comprendre ce qu'il en est selon la vue bouddhique.
Intéressant et utile pour le partager tel un rappel de base d'introspection nangpa, ce texte avec ses illustrations a été transféré par une amie (si vous êtes
parmi ses destinataires ce n'est qu'un copié-collé) je n'en ai rien changé et m'abstiens de tout commentaire.
Bonne méditation contemplation.
Bonne méditation contemplation.
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