Étincelle d'éveil du 18 Décembre | Au siècle dernier, un grand maître avait un disciple particulièrement obtus. A maintes reprises, le maître lui avait donné l'enseignement, essayant de l'introduire à la nature de son esprit, mais c'était peine perdue. A la fin, il se mit en colère et lui dit : « Ecoute-moi, je veux que tu portes ce sac d'orge jusqu'au sommet de la montagne là-bas, mais tu ne dois pas t'arrêter pour prendre le moindre repos. Marche sans cesse jusqu'à ce que tu atteignes le sommet. » Le disciple était un homme simple mais il éprouvait envers son maître une dévotion et une confiance inébranlables : il fit exactement ce que celui-ci lui avait dit. Le sac était lourd et il lui fallut longtemps pour atteindre le sommet. Quand enfin il y parvint, il laissa tomber sa charge. Il s'écroula à terre, épuisé de fatigue mais profondément détendu. Toutes ses résistances s'évanouirent et, avec elles, son esprit ordinaire. A cet instant précis, il réalisa soudain la nature de son esprit. Il descendit la montagne en courant et, laissant là les convenances, fit irruption dans la chambre de son maître : « Je crois que j'ai compris maintenant... J'ai vraiment compris ! » Son maître lui sourit d'un air entendu : « Alors, tu n'as pas perdu ton temps en escaladant la montagne, me semble-t-il ? »
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Pour aller plus loin : Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort Nouvelle édition augmentée, Le Livre de Poche Cf. chapitre 4, page 119 |
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| « Ecoute-moi, je veux que tu portes ce sac d'orge jusqu'au sommet de la montagne là-bas, mais tu ne dois pas t'arrêter pour prendre le moindre repos. Marche sans cesse jusqu'à ce que tu atteignes le sommet. » Le disciple était un homme simple mais il éprouvait envers son maître une dévotion et une confiance inébranlables : il fit exactement ce que celui-ci lui avait dit. Le sac était lourd et il lui fallut longtemps pour atteindre le sommet. Quand enfin il y parvint, il laissa tomber sa charge. Il s'écroula à terre, épuisé de fatigue mais profondément détendu. Toutes ses résistances s'évanouirent et, avec elles, son esprit ordinaire. A cet instant précis, il réalisa soudain la nature de son esprit.
Réponse à la question d'hier | | | | | | Comment s'appelle la pratique de l'attention, grâce à laquelle nous ramenons en lui-même l'esprit dispersé et rassemblons ainsi les différents aspects de notre être ?
Réponse dans l'étincelle de demain | | |
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