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jeudi 3 mai 2012

La communication bienveillante est non-violente

Une communication bienveillante est une action juste née d'une attitude non-violente selon la motivation de sagesse-compassion qui la soutend, y mêler toute égoïté ne convient donc pas.
"Donner avec bienveillance bénéficie autant à celui qui donne qu'à celui qui reçoit, cependant c'est toujours celui qui donne qui reçoit surement 100% du bénéfice réel"
Notez que la "communication bienveillante" est un processus de communication et non d’une doctrine confessionnelle. Ce moyen de communiquer n’est pas dicté par la culpabilité, la peur, la honte ou le désir d’être payé en retour.  

Sa seule intention doit être de contribuer au bien-être universel.

Car il existe un langage et des interactions qui interfèrent nocivement avec notre capacité à donner avec bienveillance. On pourrait parler de "communication détonateur" car elle "détone" d'avec la réalité, la bonté primordiale.

Heureusement, il existe donc aussi le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant. C’est la "communication non violente".


La communication détonateur
est un karma (acte et ses conséquences) négatif qui vrille nos canaux subtils latéraux et qui, ainsi, entrave notre circulation de bodhicitta dans le canal central, voyez donc comment :

La critique
Une des formes de communication détonateur est la critique impliquant que l’autre a tort ou qu’il est mauvais. 

Par exemple : "Ton problème, c’est que tu es….". Ce type de critique comprend les insultes, le reproche, le dénigrement, les diagnostics et les jugements. Il sous-entend toujours un "tu devrais" : la cible de la critique ne "devrait pas" être telle qu’elle est.

Le déni de responsabilité
Un deuxième type de communication détonateur contient des termes qui nient que l’on a le choix ou qui impliquent que le sujet n’est pas responsable de ses pensées, sentiments et actions, tels que les mots "devoir" ou "falloir" dans des phrases comme : "Il y a des choses que tu dois faire, qu’elles te plaisent ou non.".

Nous refusons la responsabilité de nos actes quand nous en attribuons la cause :
  • Aux actions des autres (J’ai refusé de participer parce qu’il ne m’a pas demandé mon avis)
  • A de vagues forces impersonnelles (Je l’ai critiqué parce qu’il fallait que quelqu’un le fasse).
  • A nos antécédents psychologiques, notre état, un diagnostic ou à notre passé (je fume parce que je suis anxieux).
  • Aux diktats d’une autorité (J’ai menti au client parce que le patron m’a dit de le faire).
  • A la pression du groupe (J’ai bu parce que tout le monde buvait).
  • A une politique institutionnelle, des lois ou des règlements (Je mets des notes strictes à mes élèves parce que c’est la politique de l’établissement).
  • Au rôle attribué à un sexe, à un âge ou à une catégorie sociale (Je déteste aller au travail, mais j’y vais parce que je suis marié et père de famille).
  • A des pulsions incontrôlables (J’ai mangé ces chocolats parce que c’était plus fort que moi).
Les exigences
Elles constituent une troisième forme de communication détonateur. Ce mot "exigence" est employé pour désigner la demande ou requête qui, implicitement ou explicitement, fait planer sur celui auquel elle s’adresse la menace d’un blâme ou d’une punition au cas où il n’obtempérerait pas.

Les déclarations indiquant qui mérite une récompense ou une punition
Un langage associé au concept que certaines actions méritent récompense et certaines autres une punition. 
Exemple : "Il mérite d’être puni pour ce qu’il a fait".


La communication non violente
est un karma (acte et ses conséquences) positif qui  libère nos canaux subtils latéraux et favorise la  circulation de notre bodhicitta, voyez donc comment : 

Ce principe de communication focalise notre attention sur quatre points clefs :

1. Ce qui se passe en moi (ma responsabilité)
  • Ce que j’observe (imagine, me rappelle) qui contribue (ou non) à mon bien-être ;
  • Ce que je ressens en relation avec ce que j’observe ;
  • L’énergie vitale (besoins, aspirations, souhaits, valeurs) qui génère mes sentiments.

2. Ce que je demande pour me rendre la vie plus belle (mes besoins, mes désirs)
  • indépendant de ma volonté présente (résultat de mon karma passé en interaction avec celui d'autrui) ;
  • dépendant de ma volonté présente (mon choix responsable présent).

3. Ce qui se passe en l’autre (sa responsabilité)
  • Ce que l’autre observe (imagine, me rappelle) qui contribue (ou non) à son bien-être ;
  • Ce que l’autre ressent en relation avec ce que j’observe ;
  • La force vitale (besoins, aspirations, souhaits, valeurs) qui génère ses sentiments.

4. Ce que l’autre demande pour se rendre la vie plus belle (ses besoins, ses désirs)
Une des composantes de la communication non violente consiste à faire une observation précise de ce qui augmente ou diminue notre bien-être commun.

Cependant, il est important d’éviter de mêler des évaluations et des jugements à la description des faits. 
  • Une observation décrit une chose que nous voyons, entendons ou touchons (notre point de vue objectif). 
  • Une évaluation formule des déductions tirées de nos observations (notre point de vue subjectif). 
Quand nous mélangeons l’observation d’un comportement et le jugement que nous portons sur lui, notre interlocuteur aura tendance à investir son énergie dans l’autodéfense et la contre-attaque plutôt que dans une compréhension bienveillante de ce que nous vivons. 

Ce qui ne signifie pas que la communication non violente exige que nous soyons parfaitement objectifs et que nous nous abstenions de juger les actes d’autrui, mais que nous séparions bien nos observations de nos évaluations.

Quand le comportement d'autrui nous déplait et que nous désirons l'influencer pour qu’il le modifie, ou que nous approuvons son comportement et désirons-lui faire part de notre appréciation, nous avons intérêt à énoncer clairement ce à quoi nous réagissons sans y mêler aucune évaluation

Car la confusion des deux éléments entraine souvent des interprétations erronées et une attitude défensive.

Séparer les observations des évaluations nous aide également à penser et à parler de façon dynamique plutôt que statique. Nous nous créons beaucoup de problèmes en employant un langage statique pour faire face à un monde en perpétuel changement.

Ce type de communiquation quotidienne ne peut avoir lieu que dans un contexte relatif, qui ne tient pas tout à fait compte de la réalité de l'interdépendance et de la non séparation sujet-objet-action de donner ou communiquer. L'attitude bouddhique intègre l'échange de soi-même avec autrui, et la considération d'autrui comme plus important que soi-même, cela dans un grand discernement afin de ne pas entraver notre capacité de bienveillance et d'aide effective. Il n'est pas nécessaire d'être systématiquement dans l'action ou cette communication.

Car pour tout dire de la réalité culturelle et historique actuelle, notre réalité relative, voici une citation de Wendell JOHNSON dans «Vivre avec le changement» 1972 :
"Notre langage est un instrument imparfait, élaboré par nos ancêtres ignorants. C’est un langage animiste qui invite à parler de stabilité et de constantes, de similitudes, de normalité et de catégories, de transformations magiques, de remèdes instantanés, de problèmes simples et de solutions définitives. Mais le monde que nous essayons de symboliser avec ce langage est un univers de processus, de changement, de différences, de dimensions, de fonctions, de rapports, de croissance, d’interactions, de développement, d’apprentissage, de gestion, de complexité. Et cette non-correspondance entre notre monde en perpétuel changement et notre langage relativement statique fait partie de notre problème."

Aussi, la révolution du silence (Cf. Krisnamurti) quand mes besoins sont incompatibles avec les attentes d'autrui, reste un refuge sûr pour conserver nos énergies communes

En effet, le silence est d'or, car il permet aux consciences de s'élever, quand seront mortes les pensées. Mais il y a silences et Silence, sons et Son, lumières et Lumière :

Guérir par les mantras
(comment et pourquoi ça marche)

Mais, pour qui ne renonce ni aux pensées, ni aux dogmes, ni aux concepts, ni à soi-même, la plus grande bienveillance prendra des milliards de kalpas pour aboutir au bienfait complet universel. En effet, le bonheur est entre nos mains, à condition de savoir les ouvrir. 
Aussi pour conclure, la communication bienveillante consiste à ouvrir nos oreilles, tous nos sens communicatifs et donc notre coeur en suivant ces conseils de Sogyal Rinpoché :

Ecouter est un processus bien plus difficile que la plupart des gens ne l'imaginent. Ecouter réellement, au sens où les maîtres le comprennent, signifie nous abandonner complètement, oublier toutes les connaissances, les concepts, idées et préjugés dont notre tête est remplie. Si vous écoutez réellement les enseignements, les concepts qui constituent notre véritable obstacle - cela même qui nous sépare de notre vraie nature - s'effaceront lentement et sûrement.

Pour aller plus loin :
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Nouvelle édition augmentée
, Le Livre de Poche
Cf. chapitre 8
, page 238


mercredi 2 mai 2012

Les Paroles du Huit Fois Difforme - acte 2

JANAKA inspiré par les paroles de son maître ASHTÂVAKRA SAMHITÂ lui indique le fuit de sa méditation :

II
JANAKA : Rien ne m’affecte, je suis sérénité, conscience, au-delà des formes vivantes. Si long le temps où j’ai été dupé par le voile des formes. ||1||

Moi seul rends visibles et mon corps et le monde. Pour moi, le monde est à la fois et toute chose et rien. ||2||

C’est en mourant à mon corps et au monde qu’aussitôt un étrange pouvoir me fait apercevoir la suprême conscience. ||3||

Vagues, écume ou tourbillons, tout est lié à l’eau. Ainsi de l’univers : émané de soi-même, il est lié à soi. ||4||

Un vêtement, quand on l’observe, n’est formé que de fil. Ainsi de l’univers, quand on l’observe : il n’est tissé que de soi-même. ||5||

Le jus du sucre de canne imprègne tout entier le sucre qu’il produit. Ainsi de l’univers : produit en moi, il est tout imprégné de moi. ||6||

C’est de son ignorance propre que naît le monde, mais se connaître le dissipe. Ne pas reconnaître la corde fait apparaître un serpent, qui disparaît quand on l’a reconnue. ||7||

La vraie forme est lumière, je ne suis rien d’autre qu’elle. Et lorsqu’apparaît l’univers, c’est moi qui suis visible. ||8||

Mais l’univers fictif, l’ignorance en moi le fait surgir, comme l’argent paraît dans la perle, le serpent dans la corde, et l’eau dans le rayon de soleil. ||9||

Cet univers surgi de moi, en moi se résorbera comme la jarre dans l’argile, la vague dans la mer et le bracelet dans l’or. ||10||

L’être ! Je salue en moi l’être, pour qui nulle mort n’existe, qui, lorsque périt le monde dans sa totalité, du brin d’herbe à Brahmâ, seul demeure. ||11||

L’être ! Je salue en moi l’être, l’être qui est unique, même s’il a un corps. Nulle part il ne va, de nulle part il vient, mais sans cesse il emplit l’univers. ||12||

L’être ! Je salue en moi l’être, l’être ici-bas inégalé par rien, cet être qui soutient de tout temps l’univers, sans le contact du corps. ||13||

L’être ! Je salue en moi l’être, l’être qui ne possède rien, cet être pour qui tout ce qui, en ce monde, est parole, est nourriture pour l’esprit. ||14||

La connaissance, le connu, le connaisseur n’ont pas d’existence réelle. L’ignorance les fait surgir tous trois dans l’être que rien n’affecte. ||15||

La racine du mal est la dualité. Il n’est d’autre remède que de savoir que tout objet perçu est illusoire et que seul l’être a la saveur de la pure conscience. ||16||

L’être est toute conscience. Mon ignorance en a construit une réplique. Même ainsi reflété, l’être est absent de toute image. ||17||

Pour l’être n’existent ni délivrance ni prison. Dépourvue de support, enfin l’illusion cesse. L’univers est dans l’être, sans pourtant matériellement s’y trouver. ||18||

L’univers et le corps ne sont rien, c’est l’évidence. L’être est pure conscience, sur quoi donc désormais divaguer ? ||19||

Corps, ciel et enfer, prison et liberté, et peur aussi, cela n’est que fiction en vérité. Pour l’être qui est conscience, qu’y a-t-il donc à accomplir ? ||20||

Même dans une foule immense, pour l’être qui perçoit, inexistante est la dualité, qui semble alors une forêt. À quoi pourrait s’arrêter l’être ? ||21||

L’être n’est pas le corps, le corps n’appartient pas à l’être. Je ne suis pas celui qui vit, je ne suis que conscience. ||22||

En moi qui suis insondable océan, quand le vent de la pensée souffle, il se produit aussitôt des vagues d’univers. ||23||

En moi qui suis insondable océan, quand le vent de la pensée cesse, les fondements de l’univers périssent, et sans pitié pour qui spécule. ||24||

En moi qui suis insondable océan, les vagues de la vie naissent et se heurtent, s’ébattent et se résorbent, par leur nature propre. ||25||


Ainsi ont été prononcées
Les Paroles du Huit Fois Difforme - acte 2 -
d'
ASHTÂVAKRA SAMHITÂ avec son élève JANAKA

à la semaine prochaine pour
Les Paroles du Huit Fois Difforme - acte 3

mardi 1 mai 2012

1er Mai 2012



Bon  Premier Mai
Fête du travail et

  Jour de Gourou Rinpoché



--
ཀརྨ་བདེ་ཆེན་ལྷ་མོནས
Pour ceux qui ont pris Refuge et ont la dévotion inébranlable,
Sur les terres bien établies de l'Équanimité toute inclusive,
Arrosées par l'eau douce de l'Amour incomparable
Poussent les fleurs de la Compassion intrépide
Abritées par la forêt rafraîchissante de la Joie
Ainsi ils peuvent contribuer au bien des êtres sensibles.
http://karmadetchen.blogspot.com/

dimanche 29 avril 2012

2012 Eveillé !


Été avec  Chögyal Namkhaï Norbu Rinpoché

Il n'y a jamais de distance ni de temps ni d'espace avec nos précieux maîtres

Impossible de les rejoindre ni de participer aux ébats du sangha ?

Qu'importe ! les précieux maîtres sont dans l'espace de notre cœur, notre force vitale, quoi qu'il arrive le maître précieux est en notre état pur inaltéré, notre propre éveil.

Les circonstances sont leur enseignement, nous y puisons toute Sagesse Amour et Compassion.

Si nous n'en sommes pas encore arrivés là, cela peut s'apprendre dans des lieux consacrés qui reçoivent ces précieux maîtres comme le temple de Lérab Ling, si proche et que paradoxalement je ne connais pas extérieurement, bien qu'y faisant ma retraite chez-soi. 


En effet, comme je le dis plus haut : pas de distance avec le précieux maître du moment qu'on en intègre l'enseignement et qu'ainsi nous reconnaissons notre véritable nature et notre place naturelle en ce monde et au-delà.

Pas de contradiction entre ces deux vidéo, rester figés sur les apparences nous fait toujours passer à côté de la réalité. 

En effet, comme le dit Pramahansa Nithyanada il y a 101 façons de vivre l'Eveil, qu'il nomme "illumination". Chaque maître ayant son propre vocabulaire, pour exprimer les mêmes choses, il est important d'en suivre un jusqu'au bout pour réaliser son enseignement, et comprendre tous l'univers et tous les maîtres qui ne font alors plus qu'un : votre propre nature éveillée.

Voici une vidéo présentant ces 101 réponses à comment vivre l'illumination ou la Grande Paix Naturelle (sinon l'éveil):

sarvamangalam!

mercredi 25 avril 2012

Les Paroles du Huit Fois Difforme - acte 1

ASHTÂVAKRA SAMHITÂ


I
JANAKA : Comment s’obtient la connaissance ? Comment se produira la délivrance ? Et l’absence de toute passion, comment s’obtient-elle ? Maître, dis-le moi. ||1||

ASHTAVAKRA : Tu veux te libérer, mon fils ? Renonce aux objets, c’est un poison. Patience, droiture et compassion, joie, vérité, c’est le nectar qu’il faut goûter. ||2||

Terre, eau, feu, air, éther, tu n’es rien de cela. Tu en es le témoin, la forme de ton être est conscience, sache-le pour ta libération. ||3||

Mets de côté ton corps pour demeurer dans la conscience. Tu trouveras aussitôt équilibre et sérénité, tu seras délivré de tout lien. ||4||

Tu n’es d’aucune caste, ni d’aucun rang social, tu n’es pas un objet pour les sens. Tu n’as ni attache ni forme. Témoin de toute chose, ta nature est tranquillité. ||5||

Le juste et l’injuste, ô roi, tout comme plaisir et souffrance, sont des concepts. Tu n’es ni agent ni sujet. Libéré, en vérité tu l’es toujours. ||6||

Unique observateur de toute chose, libéré, tu l’es réellement toujours. Ce qui t’enchaîne, c’est que tu vois le témoin comme un autre toi-même. ||7||

« Je suis l’agent », dis-tu, parce que tu t’imagines être quelqu’un, et tu es mordu par ce grand serpent noir. « Je ne suis pas l’agent », voilà ce qui fait respirer. Bois ce nectar, ta nature est tranquillité. ||8||

« Je ne suis que pure conscience », cette évidence est un feu qui peut consumer le gouffre du non-savoir. Toute douleur évanouie, ne sois que tranquillité. ||9||

Ce en quoi surgit l’univers – est-ce un serpent, est-ce une corde ? dit l’imagination –, c’est la conscience, joie de toutes les joies. Ne sois que tranquillité. ||10||

Celui qui se croit délivré l’est en effet, et enchaîné, celui qui pense l’être. Il dit vrai le dicton qui court ici-bas: toute pensée est une voie. ||11||

L’être est témoin, présence universelle, plénitude. Lui seul est délivré, et lui seul est conscience, lui seul est au-delà de toute activité. Sans désirs, sans attaches, il est toute sérénité. C’est par erreur qu’on le perçoit soumis aux mouvements des choses. ||12||

Conçois ton être comme immuable, comme conscience soustraite à la dualité. Renonce à l’illusion de te croire un reflet, renonce à un état qui serait intérieur et externe. ||13||

S’imaginer être le corps est une chaîne, cela fait très longtemps, mon fils, que tu en es l’esclave. « Je suis toute conscience », cette connaissance est une arme qui peut briser la chaîne : ta nature est tranquillité. ||14||

Tu es sans attache, au-delà de l’action, tu es toute lumière, rien ne peut t’affecter. Voici ce qui t’enchaîne : tu t’obstines à chercher l’unité. ||15||

Tout cet univers que tu vois est imprégné de toi, en toi il se déploie réellement. Ta vraie nature est conscience et limpidité, ne sombre pas dans la faiblesse des pensées. ||16||

Tu es sans désirs et sans forme, rien ne pèse sur toi, tu es sérénité. Ta clairvoyance est sans limites, car tu n’es plus troublé par la pensée. Que la conscience soit ta seule demeure. ||17||

Riche de formes est le mensonge, vide de formes est l’immuable, sache-le. Et voir cela met un terme à toute forme de genèse. ||18||

De même que l’on est tout à la fois dedans et au dehors de l’image que le miroir reflète, de même le Seigneur suprême est à la fois dans le corps et alentour. ||19||

De même que l’espace est tout à la fois un et partout répandu, autour et dans la jarre, de même la Conscience, sans âge et sans limites, est dans l’immensité de tout ce qui existe. ||20||

Ainsi ont été prononcées
Les Paroles du Huit Fois Difforme - acte 1 -
d'
ASHTÂVAKRA SAMHITÂ avec son élève JANAKA

à la semaine prochaine pour
Les Paroles du Huit Fois Difforme - acte 2

dimanche 22 avril 2012

PAROLES DU HUIT-FOIS-DIFFORME

ASHTÂVAKRA SAMHIT 
Présentation par Alain Porte :


Les deux interlocuteurs en présence dans l’Ashtâvakra Samhitâ (Les paroles du Huit-Fois-Difforme) sont le roi Janaka, fréquent patronyme de souverains illustres, et le jeune adolescent Ashtâvakra, le Huit-fois-difforme.

Dans ce tête-à-tête, où le premier, loin des fastes de sa Cour, cherche auprès du second réponse à des questions essentielles, surgissent des sujets familiers à la tradition indienne : la Connaissance, la Libération, l’émancipation du Désir.

 
Ce dialogue n’est pas une convention littéraire destinée à structurer un enseignement pour le transmettre. Il n’y a pas de dramaturgie particulière qui régirait deux personnages affectés de deux destins singuliers. Il n’y a pas de mise en scène qui manipulerait l’épiphanie progressive de la Vérité, avec en guise de point d’orgue, le coup de théâtre ultime de la Révélation.

« La forme de ton être est conscience », affirme Ashtâvakra, dès le troisième shloka (verset)  du premier chapitre.

L’échange entre les deux protagonistes, entre le jeune Maître d’un jour et son prestigieux Disciple, cet échange est une plongée dans l’océan de l’Être. Toute argutie dialectique est donc par là même noyée dans un espace intérieur sans limites, d’où les paroles émergent comme des vagues surgies de la conscience pour s’y résorber aussitôt.

 
Ce dialogue est un texte classique du monisme védantique. Sa date de composition est inconnue. On conjecture, non sans vraisemblance, qu’il se situe entre le IVe et le VIIe siècle de notre ère.
 
 
Les lecteurs de la littérature sanskrite ont fort à propos noté que les deux personnages du roi Janaka et du précoce Ashtâvakra figuraient dans l’épopée du Mahâbhârata, « La Grande Histoire du Monde » dans la culture indienne, dont la rédaction se situerait entre le IVe siècle avant notre ère et le IVe siècle après notre ère. C’est pourquoi il nous a semblé utile de traduire cet extrait en ouverture du volume.


Dans le VanaparvanLa Forêt »), la troisième des dix-huit parties que comporte le poème, un récit nous apprend l’essentiel de l’enfance d’Ashtâvakra et de sa rencontre avec le roi Janaka. 
À la suite d’une malheureuse partie de dés perdue par le Pândava Yudhishthira, lui-même, ses quatre frères (Arjuna, Bhîma, Nakula et Sahadeva) ainsi que leur épouse commune, Draupadî, ont été condamnés à un exil de douze ans dans la forêt. Cette longue pénitence dans les bois donne lieu à maintes péripéties secondaires, à des rencontres avec des anachorètes. L’un d’entre eux, Lomasha, explique à Yudhishthira pourquoi la rivière qui coule à leurs pieds a reçu le nom de Samangâ : L’intégrité-de-ses-membres. Elle avait jadis été le lieu d’un prodige.


C’est dans cette eau miraculeuse, en effet, que Kahoda, le père de Huit-fois-difforme (Ashtâvakra), avait prié son fils de s’immerger pour abolir la malédiction qu’il avait lancée contre son enfant de neuf mois, alors encore dans le ventre de sa mère, et qui l’avait fait naître estropié, huit-fois-difforme. C’est en se baignant dans l’eau de la rivière, qui fut nommée pour cela : Samangâ, qu’Ashtâvakra avait recouvré toute sa stature, la pleine intégrité de son corps.


Demeure une question :
pourquoi
difforme huit fois ?

 

La pensée indienne aime à semer en toute chose de petites lumières de sens, comme si tout ce qui était confié au fleuve de la vie méritait une parcelle de flamme, pour être à l’unisson de ce qu’est le cosmos, à travers l’image de Shiva Natarâjâ (Shiva, le roi-des-danseurs), c’est-à-dire, une danse de feu.
 

Il nous est revenu à l’esprit une parole du dieu Krishna à l’adresse de son ami Arjuna (Bhagavad-Gîtâ, VII, 4-5) : «Terre, Eau, Feu, Air, Éther, Pensée, Conscience et sens du Moi, telles sont les huit divisions de ma Nature.»
Affirmation aussitôt suivie par : «Elle est manifestée, mais sache que je possède une autre nature, non manifestée, incarnée dans l’être vivant : c’est elle qui soutient le monde.»

 
À la lumière du jeune Ashtâvakra, le huit-fois-difforme, physiquement affligé de déformations à quelques jours à peine de sa naissance dans le monde des hommes, on pourrait dire que naître, s’incarner dans un corps, serait déjà comme être «défiguré» par les apparences, divisé, morcelé, et donc intrinsèquement dés-uni.

Là où Krishna se contente d’énoncer les composants de toute nature humaine, sans l’assortir d’un jugement, Ashtâvakra ajouterait l’éclat d’un presque-sarcasme : posséder une forme, c’est déjà être difforme, c’est naufrager dans la dualité consubstantielle à la nature du monde, c’est, dès l’origine, une désintégration. Telle est la vie. Or, comme on le sait, le berceau des formes manifestées, c’est l’Être, l’Un sans second, cette «autre nature, non manifestée, incarnée dans l’être vivant» qu’évoque Krishna. Cette nature est sans commencement ni fin ; la pensée ne peut la concevoir ; la parole ne peut l’exprimer. Elle est immuable, au-delà de l’espace et du temps.

Ainsi pourraient se rejoindre la fable du Mahâbhârata et la «métaphysique» de la Bhagavad-Gîtâ. Ce ne serait pas contradictoire avec l’esprit d’analogie intarissable qui anime la conscience indienne.  

L’eau de la Conscience Une permettrait la réconciliation de toutes les parties de «l’âme», tout comme la rivière Samangâ, L’intégrité-de-ses-membres, avait rendu au corps déformé d’Ashtâvakra sa perfection naturelle.


A. P.
 

Il existe de très nombreuses éditions de l’Ashtâvakra Samhitâ. Nous nous sommes basés sur celle éditée par le Swami Nityaswarûpânanda, publiée par l’Advaita Ashrama, Calcutta, quatrième édition, Avril 1975.
SOURCE : http://www.lyber-eclat.net/lyber/samhita/paroles.html

À PARTIR DE MERCREDI, JE VOUS PRÉSENTERAI CETTE TRADUCTION, ACTE PAR ACTE (SOIT ICI DURANT 20 MERCREDIS), MÊME S'IL NE S'AGIT PAS D'UNE DRAMATURGIE, À PARTIR DESQUELS NOUS POURRONS ÉCHANGER ET FAIRE LE LIEN AVEC LA PRAJNAPARAMITA ET AUTRES ENSEIGNEMENTS BOUDDHIQUES QUI ONT SUCCÉDÉ, DES VUES DE LA TRADITION  BOUDDHIQUE INDO-TIBETAINE, CAR AMENÉE AU TIBET PAR PADMASAMBHAVA, LE PRÉCIEUX MAÎTRE NÉ DU LOTUS, DANS LE LAC DANAKOSHA EN INDE, DEVENU GOUROU RINPOCHE AU TIBET OÙ IL A LAISSÉ DE NOMBREUX DISCIPLES DONT LA DÉTENTRICE PRINCIPALE DE SA LIGNÉE QU'EST YESHÉ TSOYAL. D'où l'importance à mon humble sens de vous présenter ce texte, doublement évocateur, lorsqu'il s'agit, avec la SEP comme support ou moyen habile, de reconnaître ce Huit Fois Difforme et de le relier au cheminement de réalisation de l’Éveil amené par Padmasambavha à ses 25 disciples tibétains et tous les maître et étudiants à leur suite, dont votre humble servante autant qu'elle puisse s'en montrer digne. 

Puissiez vous tous être bien, puissiez vous tous être heureux, quelles que soient les circonstances.

ACTE 1 DES PAROLES DU HUIT FOIS DIFFORME 

jeudi 19 avril 2012

Plus de choix, une seule alternative !

L'ici et maintenant !

Plus de place à aucun artifice.
Plus de place au mental.
Plus de place aux émotions.
Plus de place aux confusions.

Tout est clair, inaltéré, dans cet espace de félicité !

Car la conscience inaltérée n'altère rien.

Demeurer dans la conscience claire inaltérée, c'est être libre du trop plein et du manque, libre de tout artifice imposé par les conventions, c'est retourner instantanément à la source.

Seul le bonheur que l’on éprouve sans raison peut être durable, parce qu’il ne dépend de rien.

C'est l'état de clarté amour inconditionné.

S'y accoutumer nous permet de vivre naturellement quelle que soit notre réalité relative du moment perçue par autrui qui étiquête, nous étiquête.

Libres des pensées, émotions, concepts, désir, peut alors émaner notre corps de vérité dans l'action juste au quotidien, seule action source de réel bonheur, authentique et durable.




vendredi 13 avril 2012

Premier Anniversaire de Carenity

Invitation
Carenity fete son premier anniversaire
Pour vous remercier de votre confiance et de votre fidélité
et se donner l'occasion d'une rencontre,
nous avons le plaisir de vous inviter
dans le bâtiment "Pépinière d'entreprise" à l'Hôpital Cochin
27 rue du faubourg Saint-Jacques
75014 Paris
programme

lundi 2 avril 2012

Si j'osais, mais suis-je assez désespée ?

Parmi les blog que je liste ci-contre à votre gauche, je suis tombée d'abord sur un article qui disait "si j'osais". Puis quelque lecture clicks et défilés plus tard, sur le mot "santé" et j'ai cliqué, un remède et système miracle était proposé un système un brin pyramidal qui me fit alors bien douter de son honnèteté.

Ha si j'osais, mais suis-je suffisamment désespérée pour le tester ?

Non pas vraiment, mais alors passerais-je à côté de la guérison en laquelle je suis persuadée ?

Faut dire que j'ai vu un peu trop de films à la télé dans lesquels sévisaient de telles sociétés pharmaceutiques en génétique spécialisées dont l'eugénisme faisait frissonner pour ne pas dire sur place vous glacer s'il s'agissait de réalité.

Aussi je ne sais si oserais vous en faire publicité, tant j'ai d'amis qui dans un tel piège (si c'est faux) ou miracle (si c'est vrai) seraient tentés de tomber (pour se faire du blé, si pas sûrs pour la santé).

L'esprit ouvert confiante en votre discernement, vous laisserais-je en jauger. Hé bien, lier ce présent blog à ce genre de pratique n'est point du tout éthique. Aussi, je préfère vous en protéger et retirer de mes blogs ce blog évoqué.


Et donc plutôt citer Ajahn Vajiro et l'émuler

« La perception est présente avant la pensée.
Quant
on est assis en méditation,
on peut surveiller les sens :

Les yeux, les oreilles, le nez, la langue, le corps et l'esprit.
Etre le gardien de ses sens,
se poster juste au lieu de contact.

C'est là, la limite, c'est là qu'il faut être.
»

vendredi 30 mars 2012

Sa Sainteté le Dalaï Lama remporte le Prix Templeton 2012

La déclaration de la Fondation Templeton a dit : "Le dalaï-lama, leader spirituel bouddhiste tibétain dont l'engagement de longue date avec des multiples dimensions de la science et avec les gens bien au-delà de ses propres traditions religieuses ont fait de lui une voix mondiale incomparable pour éthique universelle, la non-violence, et l'harmonie parmi les religions du monde, a remporté le Prix Templeton 2012".

Ceci n'est pas du à son charisme, ceci n'est pas du à un acharnement, ni à une soif de vouloir être parfait selon une image et des concepts illusoires, ceci est du à sa motivation pure, quoi qu'il puisse se tramer dans son dos de politique et autres préoccupations mondaines, Tenzin Gyatso demeure un simple moine transmettant par son attitude quotidienne et sa connaissance des textes, par son ouverture d'esprit et son attitude d'éternel étudiant, l'enseignement précieux du Bouddha.

Suivre ses traces, c'est suivre les traces du Bouddha et ressembler au Bouddha, c'est ne rien rechercher d'autre que de découvrir, reconnaitre et respecter notre propre nature éveillée primordiale, la précieuse et sublime Bodhicitta

Hommage et Longue Vie à Sa Sainteté Tenzin Gyatso Rinpoché

Puissent tous les êtres sans exception réaliser l'éveil complet et parfait la précieuse et sublime Bodhicitta, la perfection de Sagesse-Compassion transcendante et d'Amour-Equanime purs et incommensurables.  

dimanche 25 mars 2012

Horloges s'il vous plait, allez une heure de l'avant en Europe pour l'été

MAIS NOUS ON FAIT CE QU'IL NOUS PLAÎT !

Hé bien non, je plaisante ! Si depuis la nuit de dimanche vous n'avez pas encore avancé vos horloges manuelles et vérifié vos cadrans électroniques, faites le ce matin si vous n'êtes pas déjà en retard :))

Donc, à 02:00 CET / 01:00 GMT, nos réveil, montres, ou portables, d'une heure si nous avons oublié de le faire avant de nous coucher samedi soir, si et seulement si, cela n'était pas automatique sur nos ordinateurs, montres et portables et équipement électroménagers (si vous programmez vos machines à laver, à manger, à surfer et vos rebiff44smart !!! vérifiez bien avant de les utiliser)


C'est le  3ème jour du 2ème mois du calendrier tibétain :
en Odhyana, au Tibet, pas de fête à signaler.

Fête nationale en Chypre et Grèce.






Petit sondage :
Comment vivez vous ces changements d'horaires ?

Merci pour vos commentaires.


vendredi 23 mars 2012

Le Soleil, La Lune, Le Calendrier

Hommage et longue Vie à Pénor Rinpoché qui nous a quitté en 2009 (1932-2009) puisse-t-il promptement revenir nous instruire de sa présence.


Nous entrons dans le deuxième mois du calendrier Tibétain à compter de ce jour jusqu'au 21 avril 2012.

Je n'ai rien posté le 20 mars, jour d’Équinoxe de Printemps, car (outre kinée et pratiques importantes car auspicieuses et salutaires ce jour là) j'ai découvert via dépliant chez ma généraliste le site web  Carenity et son Blog : un site communautaire de patients et leurs proches, dont leurs médecins s'ils le souhaitent, qui permet de gérer son traitement, ses RV médicaux, etc voici leur présentation (copié-collé) :

Avec Carenity ne soyez plus seul face à la maladie

Rencontrez des patients  
Rencontrez des patients concernés par la même maladie que vous. 
Suivez l’évolution de vos symptômes  
Suivez l’évolution de vos symptômes et de vos traitements. 
Partagez votre expérience  
Partagez votre expérience et contribuez à améliorer l'offre de soins.
   + de  25  communautés de patients
   + de  5000 membres actifs
   + de  2200 échanges chaque mois
   + de  200 avis sur des traitements  

Je suis entrain de le découvrir... au début c'est un peu long à renseigner mais ensuite c'est pratique je trouve. 

Enfin, je n'ai pas fini de le tester... 
chaque chose prend du temps !

C'est généré par facebook de toute évidence, mais il est conseillé de modifier son profil dans ce cas et d'utiliser un pseudo ou un autre pseudo si vous y êtes trop identifiables. 

N'oubliez pas :
on passe à l'heure d'été ce week-end (Dimanche à 2h00 du matin avancer d'une heure) en Europe !

mercredi 21 mars 2012

Lérab Ling 2012 : Printemps, Eté (programme)

Sogyal Rinpoché parle de ces retraites
(cliquez sur le titre de la retraite)

Printemps 2012 :

Été 2012 :

Autres événements à venir

Il y aura cette année, au printemps et en été, de nombreuses occasions de participer à des retraites avec Sogyal Rinpoché. Consultez la page
pour de plus amples renseignements sur les retraites à Dzogchen Beara, aux États-Unis et sur les autres événements.

Abonnement annuel

Nous tenons à vous rappeler que l’abonnement annuel de Lérab Ling vous donne accès à TOUS les événements du programme de Lérab Ling à partir de janvier 2012 pour lesquels vous remplissez les critères de participation, y compris la retraite dzogchen de deux mois, pour 2 200 euros. Plus de renseignements.

Bénévolat : Si vous avez la santé et souhaitez postuler pour un poste de bénévole à Lérab Ling (en tant que pratiquant cela correspond au karma yoga, ceci ne remplace pas notre contribution numéraire lors de l'inscription à une retraite) merci de consulter cette page.

Me réjouissant de vous y rencontrer, dès qu'un sponsor se manifeste pour les dates qui correspondront à mes engagements (retraite chez-soi et mandalas) et circonstances (traitement, boulot, etc). 

Il faut en effet être doublement fortuné pour accéder au précieux Dharma. C'est à dire, jouir d'un bon karma passé (méritoire) et des moyens justes et habiles (un bon karma présent, qui perpétue ce mérite). 

Ceci explique que je n'aie plus eu l'occasion de me rendre à Lérab Ling depuis ma première visite, n'ayant plus pu pour raison de santé, pas trouvé de sponsor ou pas osé demander la gratuité, ni su vendre mes toiles et poèmes ou n'ayant pas trop insisté non plus (chacun son talent, je ne suis pas commerciale pour deux sous), car l'argent ne fait pas toujours le bonheur! Beaucoup d'amis qui ont les moyens les emploient parfois assez mal, par exemple, en s'éparpillant au lieu de se centrer sur leur voie et jouir de leurs circonstances comme tremplin d'éveil. 

Mais bon, tout le monde n'est pas toujours aussi dur à cuire : tuez moi, mangez moi ! 

Ô Machik Ma, quand le plat sera-t-il cuit et le festin consommé, quand les êtres seront-ils tous vraiment satisfaits ?

Bref, les circonstances étaient des supports exceptionnels et inestimables de lam rim (voie progressive vers l'éveil) et de lam khyer (tout amener sur la voie pour s'entraîner à l'éveil). Comme cette SEP maintenant et, pour ne pas dire toujours en fait, car il semble que, si elle s'est clairement manifestée pour les neurologues en ce début de 21ème siècle, les bizarreries ont commencé il y a bien plus longtemps.

Alors, je ne sais pas correctement me vendre à bon prix, à juste prix, pas encore mais j'apprends, car l'équilibre n'est pas simple à trouver, certains amis sepiens ont des sites ou blog squattés par la pub qui les et nous desservent plus, je trouve humblement. Se sentant agressés par la sep, ils agressent sans doute à leur tour leurs lecteurs par la pub et c'est ce qu'on appelle le samsara, un cercle vicieux, il suffit de retrouver le 5ème élément (Amour pur de Sagesse-Compassion authentique et de Joie Equanimes). La pub tue la propre communication. Je tombe certainement dans l'erreur inverse, pas assez de pub, mais encore faut-il bénéficier d'une bonne publicité, inspirante et porteuse d'un message positif (et là aussi il y a un prix à mettre et/ou un travail à fournir, avec une motivation juste qui les soutient et les anime).

Souhaitant toutefois proposer un blog agréable, qui sera pour vous instructif, constructif, utile peut-être, différent plutôt qu’indifférent... il faudrait que je le rende un peu plus amusant, sans aucun doute, plus constellé d'humour. 

Vos commentaires le diront (si vous arrivez jusqu'ici), avec toutes mes félicitations d'avoir débusqué la couleuvre, ce petit serpent (de bois) qui avance tout droit dans un bambou serré mais sûr