Tant qu'on n'a pas connu et réalisé la nature de l'insupportable le renoncement n'est qu'un concept, mais ayant touché du doigt la douleur, l'ayant accueillie comme un invité de marque, tel notre précieux maître, et ayant dédicacé cela à l'éveil, la libération complète de tous les êtres sensibles, à ce moment là on s'engage pleinement à réaliser cette cessation, niroda !
Et que voit on ?
On voit que tout est vide, il ne s'agit que de sensations tout à fait subjectives, de simples conductions électrochimiques interprétées comme douleur par le cerveau enflammé et la moelle épinière lorsqu'elle est atteinte aussi, qui provoquent des dysfonctionnements de ce corps illusoire en voie de dissolution.
En fait, on voit clairement que le processus de la mort est déjà entamé, lentement et nous en avons la pleine jouissance, la pleine conscience, la pleine saveur, le goût unique de la plénitude dans cette absorption reflétée.
Une mort lente comme celle des personnes en bonne santé mais dont nous pouvons plus facilement avoir conscience.
En effet, c'est vraiment plus évident.
Alors certes, c'est très douloureux mais le travail yoguique consiste à réaliser le détachement de la douleur comme on peut l'expérimenter et tel que je l'évoque ci-dessus.
Cela n'exclu pas bien sur l'usage de médecine appropriées recommandées pour réaliser relativement Niroda.
Cela ne nous libère pas du cycle des existences, de la naissance de la vieillesse de la maladie et de la mort qui caractérise tous les êtres sensible des six modes d'être conditionnés.
La cessation définitive de la douleur, se fait dans la réalisation complète et définitive de la Vue, donc de l'Eveil.
La douleur physique ou mentale face à cette gestion de la douleur, difficile parfois, de la douleur peut donc cesser de façon relative car tout ce qui est relatif est fragile, non durable et alors la douleur dans ce mode d'être est récurrente.
Nous pouvons cependant la mettre au profit de la Compassion, pour développer notre compassion, comprendre et accueillir la souffrance du monde des êtres qui, ne voyant pas la douleur comme un outil ou un support d'éveil, entretiennent cette douleur et la transforment en souffrance au lieu de la transformer en purification karmique et en éveil futur en pratiquant ce que nous ont enseigné nos maîtres depuis le bouddha jusqu'à notre propre maître racine, la source de tout bien et de toutes bénéditions.
Ai-je changé de maître, est-ce que la SEP ou ma neurologue feraient office de maître ?
Il serait intéressant d'inviter nos neurologue en retraite à vivre un temps à nos côtés au quotidien ordinaire et s'apercevoir des réelles difficultés quotidiennes induites par la SEP dans un environnement ordinaire ou un lieu consacré à l'éveil, car nous ne nous voyons que pour des tests à des moments privilégiés après une bonne sieste, après avoir patienté un bon moment et médité paisiblement devant sa porte à l’hôpital (un service paisible sans urgences) et alors les résultats de test neurologiques sont toujours satisfaisants, par rapport à l'époque sans traitement, les traitements, les repos, les dépôts, tout cela permet un mieux être relatif, très relatif.
Quand on a été très mal, un mieux nous donne toujours des ailes et donc on se sent de faire ceci et cela et quand on le fait réellement, c'est une autre histoire on se rend compte que notre esprit est bien plus libre et capable que corps altéré.
Il faut donc beaucoup de patience, et le Dharma devient la réelle source de bien être un bien être durable qui permet de transcender ce mieux être qui n'est que relatif, et surfer sur les vagues de douleur, difficultés, traitement fatigue mieux être récupération, rémission récurrences rémission récurrence rémission... les hauts et les bas du samsara.
Alors attention ne pas devenir Avide de plein éveil car cette avidité nous a peut-être conduit à cette conditions :)) cette condition parfaite pour réaliser le renoncement aux causes de la souffrance et alors tout cesse, la douleur est transcendée.
Ne souhaiter cela que si l'on est prêt fort de dévotion ferme, accompagné de manière inséparable de son précieux maître racine pratiquement sur la voie de la vision.
Pour faire en sorte que les paramitas (vertus transcendantes) relatives soient un entrainement afin de les rendre authentiques (réellement libératrice de manière durable et définitive). C'est un travail à plein temps 24h / 24h que l'on dorme, mange, travaille marche, roule, rêve, médite formellement, prie, échange, poste un message de blog.
Tout est donc parfait, et cette existence juste une expérience, à mettre au meilleur des profits.
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