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mardi 4 juin 2019

Esprit sain dans un champ sain

silence ça pousse....un esprit sain dans un chant sain m'enchante.

Il y a peu j'ai rencontré "Les Apprentis de l'Espérance", association loi 1901 depuis 1986, qui organisedes échanges et rencontres interculturels entre l'Europe et le Brésil en faveur d'une culture de paix, dans l'esprit des Agendas 21, donc avant le Sommet de Rio qui les a impulsé et acté.

J'en profite pour exprimer öcombien il est devenu difficile de vivre de manière écologiquement durable que depuis que cela est devenu un concept, tout comme le bonheur est devenu plus difficile au Bouthan depuis que cela est devenu un concept quantifié.

Puissent les Consciences Eveillées pouvoir s'exprimer
Puissent les habitants de la Terre, tous les êtres sensibles sans exception, Peuples de tous biotopes pouvoir respirer et vivre sans danger et non survivre. Que le chant des âmes s'élevent.

PAROLES ET MERVEILLES 2019 EN FAVEUR DES COMMUNAUTES D'AMAZONIE


EDITION 2019 – 31 mai/ 8 Juin 
Semaine de l’Amérique latine


Paroles et Merveilles est un évènement organisé depuis 2015 entre Marseille et Rio en simultanée pour promouvoir la littérature et les arts, ouvrir l’horizon des jeunes, stimuler les échanges et renforcer les relations entre l’Europe et l’Amérique latine.

Paroles et Merveilles est une rencontre virtuelle animée de façon collaborative de chaque côté de l'Atlantique par des acteurs locaux de l’actualité littéraire, culturelle et scientifique, qui apportent un regard croisé sur des thématiques qui nous interpellent et nous motivent.

Invités pour présenter leurs travaux, contribuer à éveiller les curiosités, construire des passerelles et à élargir le cercle des coopérations, ils composent ensemble l’éventail culturel d’une programmation qui n’a pas de frontières.

Le but est de promouvoir les talents et de provoquer la rencontre pour stimuler le partage des idées auprès des jeunes et de leurs familles, en les sensibilisant de façon ludique à notre diversité culturelle, notamment à travers l’histoire des migrations européennes menées aux Amériques.

Souvent attachés à des clichés exotiques et à des préjugés malheureux, les jeunes peuvent découvrir de nouveaux livres et publications, s’intéresser à d’autres formes d’expression, ou tout simplement plonger dans un univers qu’ils ignorent, pour soudain s’approprier les débats et, dans un effort d’émulation, nous apporter idées neuves et suggestions opportunes.

Ouverte au grand public, la manifestation se décline ici et là-bas, sous forme d’activités créatives inter actives autour du livre et des arts visuels, associées à des conférences-débats et à des performances artistiques originales.

De courtes rencontres audiovisuelles programmées par le biais d’Internet nous permettent de découvrir des actions menées ailleurs sur les mêmes sujets avec les mêmes convictions. De ces rencontres naissent de nouvelles perspectives d’échanges. Une fois le contact établi, des liens durables peuvent se tisser et ouvrir le champ des possibles…

Les témoignages audio visuels de ces rencontres sont enregistrés pour pouvoir ensuite être diffusés par tous ceux qui s’impliquent dans ces échanges et par tous les moyens, afin de favoriser une meilleure compréhension interculturelle et d’élargir le champ des coopérations.

La présence de spécialistes, écrivains et de chercheurs sensibilisés par l’éducation, le bien-être et une culture de paix en faveur des enfants ici et là-bas, est le gage de qualité de Paroles et Merveilles et nous encourage à poursuivre dans nos objectifs de coopération.

Nous les en remercions.

PAROLES ET MERVEILLES 2019


La 5ème édition de Paroles et Merveilles est dédiée à la grandeur du peuple originaire brésilien, ravagé par la déforestation.

Le but est d’insister sur l’importance de protéger l’environnement, de promouvoir le rôle des populations autochtones ainsi que leurs traditions pour protéger la foret et de l'impérieuse nécessité de faire respecter la diversité culturelle.

Pour se faire, nous avons invité des acteurs de l’actualité culturelle, spécialistes du Brésil, impliqués dans la sauvegarde des populations autochtones et la valorisation de leurs savoirs, pour nous présenter le Brésil sous forme de témoignages littéraires et audio visuels autour de la forêt tropicale et des communautés indigènes, aujourd’hui plus que jamais menacées d'extinction.
"Kuarup, Regards du Haut Xingu" 
Exposition Photos  
Au cœur de l'actualité internationale, la situation des indiens d'Amazonie et de la Forêt tropicale est tragique pour le futur de notre humanité.

L'exposition "Kuarup Regards du Xingu" est signée par Paulo Araujo, journaliste brésilien qui a partagé la vie des Yawalapitis et de nombreuses communautés indigènes durant sa longue carrière de Photo Reporter au Ministère de l'Environnement, aujourd'hui radié du panorama politique brésilien.

Un petit film Vidéo accompagne l’exposition récemment présentée à Vienne.

Une conférence Débat sur la situation de ces communautés indigènes menacées d'extinction et sur le destin de la grande forêt d'Amazonie, qui abrite 70% de la biodiversité mondiale, pourra interpeller le public à une tragédie annoncée.

Un Atelier d’Expression corporelle autour du Féminin sacré et un atelier de Reliance et Développement personnel viendront soutenir cette exposition que nous espérons pouvoir organiser pour sensibiliser petits et grands à la protection des communautés autochtones et à la valorisation des savoirs ancestraux.


Photo Paulo de Araujo

Sommes-nous équipés d’une boussole intégrée ? (source HappyNeuron)

Que les oiseaux migrateurs ou encore les tortues de mer possèdent un sens géomagnétique qui vienne soutenir leur sens de l’orientation est un fait établi. Cette modalité sensorielle a d’ailleurs été étudiée chez les animaux vertébrés et même chez certains invertébrés (comme les abeilles ou les homards). Longtemps théorisée chez l’Homme, la magnétoréception, n’avait jamais encore été réellement démontrée. Mais une récente étude vient de révéler que notre cerveau pourrait être équipé d’une boussole intégrée…

Pour les animaux migrateurs, la magnétoréception, c’est-à-dire leur capacité à détecter le champ magnétique terrestre, leur permettrait de se constituer des sortes de « cartes » qui les aideraient à naviguer. Dans les années 80 principalement, des recherches ont tenté de mettre en lumière cette capacité chez les humains. Par exemple, cette expérience menée par le biologiste Robin Baker (Université de Manchester, Royaume-Uni) dans laquelle il avait testé la capacité de ses étudiants à identifier le secteur de leur point de départ, alors qu’ils avaient été transportés dans un lieu inconnu, les yeux bandés. Les sujets auraient alors fait preuve d’une capacité naturelle à se situer dans l’espace, sauf lorsqu’un aimant avait été fixé sur leur front ! Seulement, les tentatives ultérieures pour reproduire ces résultats ont échoué.

Presque 40 ans plus tard, une équipe de géoscientifiques, de neuroscientifiques et de neuroingénieurs américains et japonais affirme avoir démontré cette capacité humaine à ressentir le champ magnétique terrestre. Plutôt que d’observer des réponses comportementales, ils ont utilisé l’électroencéphalographie (EEG) afin d’analyser directement comment le cerveau des participants réagissait lors de manipulations du champ magnétique. Concrètement, à tour de rôle, ils ont convié 34 personnes à entrer dans une chambre noire isolée du champ magnétique terrestre (la pièce était tapissée de fines feuilles d’aluminium). Ils ont ensuite demandé à chaque sujet de rester assis en silence pendant une heure. Pendant ce temps, grâce à un réseau de bobines électriques intégrées dans la pièce, les scientifiques ont exposé chaque participant (équipé d’un casque à électrodes EEG) à des champs magnétiques. Il s’agissait de visualiser l’activité du cerveau lorsque ceux-ci étaient diversement activés.

Plus précisément, les chercheurs ont suivi ce qu’on appelle, le rythme alpha, c’est-à-dire ce qui se produit entre 8 et 13 Hertz et qui permet de déterminer si le cerveau est en mode « repos », en « pilotage automatique » ou engagé dans une activité. Il faut savoir que lorsque notre cerveau est au « repos », le pouvoir alpha est élevé, mais lorsque quelque chose attire son attention (une entrée sensorielle, par exemple), consciemment ou inconsciemment, son pouvoir alpha diminue. C’est ainsi que Kirschvink et ses collègues ont décidé de s’appuyer sur la variation de ces ondes alpha pour établir si les participants étaient capables de ressentir le champ magnétique.

Les chercheurs ont observé, chez certaines personnes, que les modifications de leurs ondes cérébrales étaient corrélées à celle du champ magnétique les entourant. Chez certains participants, une chute d’amplitude des oscillations alpha a bien été identifiée suite aux stimulations géomagnétiques. Cela correspondrait donc bien à une réponse classique d’une entrée sensorielle (au même titre qu’un son ou une odeur). Selon Kirschvink : « Étant donné la présence connue de systèmes de navigation géomagnétiques très évolués chez les espèces de tout le règne animal, il n’est peut-être pas surprenant que nous [humains] puissions conserver au moins quelques composants neuronaux qui fonctionnent, en particulier étant donné le mode de vie nomade des chasseurs-cueilleurs de nos ancêtres. »

La réponse des neurones aux champs magnétiques ne s’est par ailleurs produite que suite à des rotations horizontales, lorsque le champ magnétique vertical statique était dirigé vers le bas (comme dans l’hémisphère nord). A l’inverse, aucune réponse cérébrale n’a été provoquée par les mêmes rotations horizontales, lorsque ce champ était « retourné » vers le haut (comme dans l’hémisphère sud). Selon les auteurs, cela indique une réponse biologique adaptée à l’écologie des 34 participants qui ont tous grandi dans l’hémisphère nord : « si l’entrée n’a aucun sens par rapport à ce que le cerveau sait de son environnement, il ne le prend pas en compte. »

Pour conclure, les scientifiques encouragent d’autres équipes de recherche à reproduire et étendre leurs travaux pour mettre en avant, de manière plus robuste, le sens géomagnétique chez l’être humain.
Source : Connie X. Wang, Isaac A. Hilburn, Daw An Wu, Yuki Mizuhara, Christopher P. Cousté, Jacob NH Abrahams, Sam E. Bernstein, Ayumu Matani, Shinsuke Shimojo et Joseph L. Kirschvink. « Transduction of the Geomagnetic Field as Evidenced from Alpha-band Activity in the Human Brain », in E Neuro , mars 2019 // Site du California Institute of Technology (Caltech) : « Evidence for a Human Geomagnetic Sense » : https://www.caltech.edu/about/news/evidence-human-geomagnetic-sense

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