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vendredi 30 décembre 2011

Milarépa



Je me permets de vous livrer un extrait d'ouvrage rapporté sur le site de Kalou Rinpoché par un ami du Vajra-Dharma, concernant ce qu'est “un bodhisattva :
 
Extraits de , « MILAREPA », (Dorjé Gyaltsen) Chants extraordinaires (traduction – Lama Kunga et Brian Cutillo) tome 2 (que je n'ai pas eu entre les mains ni lu) :

… « Comparé à l’image type du maître spirituel, Milàrépa est un personnage troublant. Il paraît inconséquent voire capricieux, en paroles et en actes, parce qu’il lui manque le “ronron” d’une personnalité routinière. Sa liberté n’est pas de la passivité, mais un jeu spontané dans l’état naturel où rien, ni les êtres, ni les choses, ni le maître, ni les disciples, ne peut plus prétendre avoir une existence séparée, autonome et immuable. Le monde phénoménal est une distorsion mentale de la réalité due à l’organisation du cerveau et de la perception par les habitudes de l’esprit formaté et conditionné. L’expérience méditative répétée de la dissolution de ces perceptions pesantes et habituelles permet au yogi(ni) d’extirper la tendance irrépressible à organiser et centraliser l’expérience. Dans l’état naturel de l’esprit, il perçoit simultanément la nature primordiale et la nature organisée des choses. Il est libre de choisir et, au lieu de rejeter le monde des apparences, il choisi d’y vivre, agissant pour le bien des êtres avec la vision claire des aspects apparent et ultime. Une telle personne s’appelle un bodhisattva, ce qui signifie “Chevalier de l’Eveil”. La libération exclusivement personnelle est impensable pour un bodhisattva qui comprend l’interconnexion de toutes vies. On ne peut pas, dans la société, modifier son propre rôle à moins que les attitudes d’autrui à l’égard de ce rôle changent aussi. De manière analogue, un bodhisattva réalise que son développement spirituel est inextricablement lié à celui des autres. Il utilise ce lien pour mettre sa vie en scène et pour rester en relation avec les autres afin de leur montrer le chemin vers la liberté. Un être qui “s’irréalise” comme Milà Bonne-Nouvelle, n’est pas une coquille vide incapable d’émotion et d’amitié ; on doit toujours se souvenir de sa réelle nature humaine. Milà se préoccupait constamment du développement spirituel de ceux qui l’entouraient. A la manière d’un dramaturge puissant ou d’un acteur qui improvise, ses mots et ses actes élargissent habilement le champ perceptif et conceptuel des individus, ameublissant peu à peu la terre dure de leurs façons de penser psychorigide et dans des sillons très fortement enracinées. »…

p.10-11-12 “introduction

Je me dois de vous préciser qui était Milarépa :

Milarépa était un être ordinaire qui, voyant souffrir sa famille spoliée suite au décès de son père, poussé par sa mère à apprendre la magie et maîtriser pour cela les éléments, le temps et l'espace, a commis, à sa demande, des actes terribles, irréparables qui mènent droit en enfer quand on ne se repend pas et qu'on n'en répare pas les conséquences. Mais, ayant pris conscience de son erreur, il a tout fait pour se libérer de ce mauvais karma et a suivi la voie qui libère soi-même et autrui, avec générosité, discipline, patience, diligence, méditation et sagesse. 

Ainsi à la suite de Tilopa, le maître de Marpa, le Traducteur son propre maître, il réalisa l'Eveil et enseigna à Gambopa et Réchungpa, les maitres de deux branches de sensibilités différentes de la lignée Kagyupa

L'enseignement bouddhique est plein d'autres exemples d'êtres qui tombés sous le joug de vues erronés ont fait souffrir d'autres êtres, mais qui ont pu être "récupérés" par le bon côté de la Force, s'il s'agissait d'une guerre des étoiles, celle de Shambala ici où l'on parle de courage Vajra, adamantin, indestructible du sempa, bodhisattva. Alors, certes on peut penser qu'il y a besoin de combattre, quand on ne voit pas la nature du bien et du mal qui s'annihilent l'un l'autre, mais une chose est sûre comme le feu et l'eau ne peuvent coexister longtemps, l'ombre est instantanément chassée par la lumière, tout comme quand on allume une ampoule dans une pièce noire ou qu'on en ouvre la fenêtre en plein jour. Bien sûr quand les consciences ne peuvent s'ouvrir et s'adonner au bien, il est besoin de s'en protéger. Il est bon de les encourager au bien, si elles peuvent s'y ouvrir et s'y adonner sincèrement, authentiquement, sans mensonge, sans roublardise diabolique. Mais une fois un mauvais plis pris, c'est un pli difficile à transformer pour certains esprits vraiment mal formatés qui citent même les écritures pour agir en suite à l'encontre de leur enseignement de Sagesse et d'Amour sain et saint. Car nous sommes dans un monde impur il faut bien le reconnaître et ne pas s'y attacher mais tout faire pour le transcender, s'en libérer, le transformer si on peut, mais il reste conditionné et lit de souffrances.

Donc, en cette veille de veille de jour de l'an, quelques petites notes de vocabulaire à tous venants pour éviter toute fausse route dans les résolutions de nouvel an après confession :

L'Amour : c'est souhaiter le bonheur authentique et durable à autrui et ses causes en faisant en sorte de le combler si on le peut, sinon s'abstenir et prier qu'il soit comblé.

La Compassion : c'est souhaiter libérer authentiquement et durablement autrui de la souffrance et de ses causes et tout faire en ce sens si on le peut, sinon s'abstenir et prier que cela soit fait de manière la plus appropriée.

Ces deux qualités authentiques ou sentiments nominaux peuvent être développés en s'entraînant progressivement aux vertus transcendantes, en sanscrit paramita et en tibétain pareultoutchinpa qui sont :

La Générosité  (dâna [skt.], jinpa [tib.]) : entretenir une attitude de générosité qui consiste à donner à autrui de façon désintéressée de tout ce dont autrui a réellement besoin et apprécie particulièrement. Il y a trois types de don : ordinaire (matériel), grand don (organe, du sang), le don suprême (la voie, l'enseignement) et le don insurpassable (la Vue, la libération et la réalisation). Désolé j'abrège et synthétise voire réduis vraiment ici toutes les catégories de dons que l'on peut réaliser en fonction de ses capacités : voir dans "notion"

La Discipline (shîla [skt.], tsültrim [tib.]) : s’abstenir du mal, soit éviter les dix actes négatif du corps de la parole et de l'esprit.

La Patience (kshânti [skt.], zöpa [tib.]) : la capacité à ne pas être perturbé par quoi que ce soit.

La Diligence  (vîrya [skt.], tsöndrü [tib.]) : se réjouir de ce qui est vertueux, positif et sain.

La Méditation ou Concentration (dhyâna [skt.], samten [tib.]) : ne pas être distrait, mais vaste ou spacieux, attentif, vigilent et alerte, présent à notre vraie nature inaltérée.

La Sagesse (prajñâ [skt.], shérab [tib.]) : discerner parfaitement tous les phénomènes, tout ce qui est connaissable.

La  Pleine conscience, c'est développer et pratiquer à la fois Méditation et Sagesse.

Aussi quelle que soit votre confession de foi, à cette veille de jour de l'an, il est de très bon usage que de confesser ses actes négatifs du corps de la parole et de l'esprit et de prendre la résolution de réparer nos tords en développant les vertus indiquées ci-dessus.

En tout, il y en a 10 (voire 13 selon les subtilités) et les réaliser, c'est réaliser à chaque fois une terre de bodhisattva ou de bouddha, un bhumi,  la dernière étant l’état de bouddha, l'état de conscience pure éveillée, les dix paramitas, paröltoutchinpa ou vertus transcendantes sont un affinement des six et leur réalisation correspondent aux 6 ou 10 bhûmi, aux 6 ou 10 terres (à chaque vie le Mouni, l'éveillé, nommé Bouddha, en a réalisé une de plus et, en tant que Sidhartha Gautama il a réalisé la dernière), quand on réalise les 10 paramitas, les 6 premières sont celles auxquelles on s'entraîne du mieux possible, on est donc sur la voie du Bodhisattva, les Chevaliers  ou Guerriers, ou Saints en route pour l’Éveil. 

Ainsi, sur la voie de l'accumulation des mérites et de la sagesse, on peut accéder au :

1er bhûmi : 1ère Paramita, générosité réalisée - terre de la joie suprême, doit être définitive pour accéder au

2ème bhûmi : 2ème Paramita, discipline réalisée – terre de l'immaculée,

Ces deux vertus transcendantes doivent être définitives pour accéder,ensuite, sur la voie de la vision au :

3ème bhûmi : 3ème Paramita, patience réalisée – terre radieuse, doit être définitive pour accéder au

4ème bhûmi : 4ème Paramita, diligence réalisée – terre flammes de la conscience, doit être définitive pour accéder au

5ème bhûmi : 5ème Paramita, méditation réalisée – terre de l'invincible,

Ces trois vertus ci-dessus doivent être définitives pour accéder, sur la voie de la méditation, au :

6ème bhûmi : 6ème Parmita, sagesse transcendante réalisée – terre de la présence manifeste, doit être définitive pour accéder au

7ème bhûmi : 7ème Parmita, des moyens habiles réalisés – terre du loin-allé, doit être définitive pour accéder au

8ème bhûmi : 8ème Parmita, prière et aspiration réalisées – terre immobile, doit être définitive pour accéder au

9ème bhûmi : 9ème Parmita, la force réalisée – terre bonne intelligence, doit être définitive pour accéder au

10ème bhûmi : 10ème Parmita, sagesse primordiale réalisée – terre nuage des enseignements
Ces 5 vertus transcendantes
doivent être définitives pour accéder sur la voie de la maturation ou perfection au

11ème bhûmi terre où on est un Bouddha sur la voie où il n'y a « plus rien à apprendre »  (avec encore 3 à 6 subtilités selon les écoles).

Attention, un bouddha, contrairement à un saint chrétien, qui ne fait pas le vœu de se réincarner, car il n'y croit pas, et reste au paradis où il prie Dieu qui envoie ses bienfaits ou et cela n'engage que moi, ces agents, des bodhisattva humain (rupakaya) ou non humains, ou des anges (ou sambogakaya) non humains -mais cette réalité il faudrait me l'expliquer- car il agissent c'est sûr, bien qu'on ne les voit pas -sauf en rêve- mais on peut voir leur bienfaits. 

Bref, un bouddha, même s'il est au-delà de la souffrance, peut retourner dans le samsara volontairement où il expérimentera à nouveau la souffrance par compassion (exemple du Christ, qui a pris sur lui notre souffrance et nos pêchés et a ensuite réalisé un corps d'arc-en-ciel (ne laissant derrière lui que le saint suaire), la seule foi en ce fait nous libère directement, comme la foi en le Bouddha de la Terre Pure, Amithaba, lumière infinie), c'est pareil seule la culture et l'explication qui en est donnée diffère. Dans le cas du Christ on ne dit pas qu'il est réincarné car c'est la volonté de Dieu qui l'engendre et non celle d'un être en voie de perfectionnement pour retourner à la base (ou à Dieu) et ne faire plus qu'un avec celle-ci (ou avec Dieu). C'est la différence entre une vue bouddhique (on retourne à l'origine, l'instanton comme diraient les frères Bogdanof, ou l'alfa en ayant réalisé l'oméga, ce qui n'est autre que de parcourir la distance entre les deux qui ne sont qu'un) et le christianisme (où au mieux on est assis à la droite de Dieu qui ne partage que sa bonté mais pas sa nature, mais bon ceci est une question d'interprétation tous les chrétiens ne disent pas pareil et les mystiques sont très proches du Dzogchen aussi)

Je me réclame plutôt d'une vue bouddhique (nangpa = l'esprit tourné vers l'intérieur et non pas perdu vers l'extérieur, c'est à dire dans les apparences des phénomènes ou des projections de l'esprit qui est le notre, qui est sain quand on ne se met pas à croire à ses projections mais qu'on les accepte comme telles). 

Nous avons un esprit sain (et Dieu a l'esprit saint) par lequel procèder.  Et cela que l'on soit en bonne santé ou malade, même avec "l'esprit dérangé" comme on dit populairement, notre nature éveillée (rigpa) est immuable et inaltérable. 

Qu'on y croit ou pas ne change en rien à la réalité, y croire aide et libère plus facilement, mais il y a d’innombrables façons d'expliquer et de décrire la réalité absolue indicible. 

Cependant, nous sommes d'essence sainte et saine. 

Mais, le doute, l'ignorance et l'orgueil nous font chuter et nous coupent de cette vérité. Il ne faut pas faire de confusion par ignorance en ce sens. Il me semble que Confucius n'en faisait pas. D'où l'intérêt de se confesser. Là, on pourrait croire que je joue avec les mots, mais justement je n'en fais rien car ils tombent juste.

Pour expliquer le Bouddha-Dharma  à des chrétiens je dirais, et notez que cela n'engage que moi et que ma compréhension dépasse ce que je suis en mesure d'exprimer par ces mots car la réalité est au-delà de tout concept, elle est en fait sans aucun concept, que Jésus est engendré directement par la Base primordiale  (Kunshi), pure, inaltérée et inaltérable de toute origine, non née et non crée (soit Dieu) qui procède par l'énergie pure (soit le Sambogakaya ou  l'Esprit Saint) afin de réaliser notre pleine capacité de bouddha qui comprend le corps de réalisation de l'éveil pour soi (le Dharmakaya), le corps de l'éveil pour autrui (le Nirmanakaya, toulkou, notre maître racine ou Jésus), le corps de forme (Rupakaya : Sambogakaya et Nirmanakaya) ou ces trois corps de réalisation de la nature inaltérée (le Svabavavikakaya : Rupakaya et Dharmakaya). 

On ne peut pas croire en les bouddhas comme on croirait à Dieu, on parle de "déités" en français par manque de vocabulaire, lorsqu'on fait référence à des yidam ou dewa ou des supports purs de l'éveil qui nous font faire le lien avec notre nature primordiale. Selon notre degré de réalisation, ils sont en fait des aspects de cette base pure primordiale (ou Dieu), comme Kuntouzangpo ou Samanthabadra le Bouddha Primordial qui est sa plus complète expression, réalité et union.

Ici et maintenant, bien sûr Dieu ou la Base primordiale n'est pas personnifié(e) mais on personnifie chacune de leur qualités de façon séparées de manière à les réaliser une par une ou de transformer nos défauts en celles-ci et fusionner avec la totalité un jour quand on aura réalisé l'ensemble (ceci n'étant pas la vue de toutes les lignées ou vues bouddhistes, et en ce sens le Dzogchen est plus proche du Tao, du Soufisme et de la mystique Chrétienne, voire de la kabbale). 

Nos défauts ou klesha à transformer en paramitas ou vertus transcendantes, sont leur contraire qui bien sûr correspondent aux états de conscience sombre des six loka ou mondes samsariques ou états de conscience névrotique : le monde des enfers, celui des êtres faméliques avides, celui des animaux (soit les 3 mondes inférieurs du samsara ou mode d'être en souffrance) celui des humains, celui des dieux jaloux ou belliqueux et celui des dieux oisifs à longue vie (soit les 3 mondes supérieurs du samsara ou mode d'être en souffrance). Le monde des humains étant le plus recommandable pour réaliser l'éveil (et donc de s'approcher de Dieu et mériter le Paradis pour les Chrétiens) car la souffrance qu'on n'y endure est suffisamment dure pour ne pas tomber dans les 3 mondes samsariques inférieurs car on se repend et on peut encore le faire et suffisamment douce pour ne pas tomber dans les 2 autres mondes samsariques supérieurs et leurs bien être illusoire qui éloignent autant de l'éveil.
La voie et le moyen de libération les plus rapides sont la dévotion et la foi, je les distingue ainsi

La foi c'est une croyance avec certitude qui existe en quatre niveaux :
- la foi inspirée : c'est ce qu'on pourrait appeler l'appel, celle que l'on ressent dans un lieu sain ou sacré ou de manière inexpliqué qui nous touche au cœur nous rendant meilleur ou vertueusement inspiré .
- la foi désireuse : c'est ce qu'on pourrait appeler le souhait, comme quand on est dans un désert qu'on à soif et que boire de l'eau est notre but.
- la foi confiante : c'est ce qu'on pourrait appeler le vœu, comme par exemple quand on sait que l'eau étanche notre soif et qu'alors on n'hésite pas à la boire tout comme on n'hésite plus à rejeter le mal et a s'évertuer au bien.
- la foi inébranlable : c'est ce qu'on pourrait appeler la persévérance, lorsque on sait où on va et pourquoi et la qualité insurpassable de ce chemin dont on ne peut plus être détourné y compris dans la maladie ou dans la mort.

Car elles conduisent directement à l'éveil, même s'il est besoin de les alimenter et les confirmer jour après jour pour ne pas perdre de vue ni le but ni les causes de l'éveil.

Dans la foi, on a un sens et l'attitude d'abandon complet.

La dévotion est une foi emplie d'altruisme qui en plus ne perd jamais de vue le souhait ou la volonté de réaliser le bienfait des êtres avec un sens d'engagement en cela, en plus du sens et de l'attitude d'abandon dans la Sagesse d'Amour sans doute.

La foi et la dévotion, grâce au support de notre Refuge essentiel, permettent, emplis de remords sincère, de confesser en toute confiance nos actes erronés du corps de la parole et de l'esprit de manière à en prendre librement et avec l'aide puissante de notre support d'éveil (notre maître, Jésus, ou toute personnification de l'Amour de la Compassion, de la Joie de la Paix de la Sagesse et de tous les pouvoirs de guérison de de restauration). Ainsi entendu, soutenu et pardonnés  nous prenons la résolution de ne plus commettre ces actes erronés confessés mais de les réparer autant que possible, selon nos capacités. Et sinon de prier pour ne plus les commettre à nouveau et tout faire en ce sens.

Ceci est donc ma vue et mon engagement, quelle que soit ma condition, malade ou en bonne santé, pauvre ou riche, seule ou en compagnie, près ou loin des êtres sensibles, je ne peux les abandonner.

dimanche 25 décembre 2011

JOYEUX NOEL

Merci pour vos souhaits et bienfaits !

Même si on est au fond de son lit,
Même si on pleure des amis qui ont souffert et sont partis,
Même si le temps paraît gris,
Toujours la Vie, les Jours et les Nuits nous sourient.

Il est toujours de bon augure,
De laisser place a l'Amour
De laisser parler sa Vraie Nature
En saluant le nouveau jour
Où est né ce Soleil aux Étoiles
Chérubin porteur de miracles
Expressions de Foi et de Paix en nos cœurs
Qui vient rappeler qu'il est l'heure
De respecter mère Nature et ses êtres sensibles, sans qui la Vie serait finie.

Rien ne Sert d'en vouloir à Dieu
Ni à Bouddha
l'humble qui jamais ne l'accusa
Ni Allah, ni Jéhovah, ni Yahvé, ni tout les noms que vous pouvez donnez et oubliez de prier mais
Commencer à se regarder
Dans le miroir de pureté
Confessant nos actes erronés
S'engageant résolument à les réparer
Pour donner à la mort toutes les négativités
Et Pardon reçus et accepté,
Se relever clarifiés en Responsabilités et Respect,
Restaurés et ravivés prompt à soigner et accompagner.

Ainsi vivra vraiment et perdurera Noël !
Que Sagesse devienne notre Guide du Cœur
Qu'Amour devienne notre Cœur indestructible
Que Compassion devienne notre Ressenti d’Énergie
Qu'Equanimité devienne notre ouverture inclusive inaltérée
Qu'Humour devienne notre Humeur de chaque heure et chaque jour.

Que Noël ne soit pas qu'une Journée, ni une fête à consommer qui ne fait que se consumer !

Joyeux Noël pour préparer une Nouvelle année qui portera tous les bienfaits!

Les cœurs des êtres sensibles cesseront de saigner
En notre coeur qui est aussi eux, tout puissant au nom sanctifié,
Nous offrons nos prosternations du corps de la parole et de l'esprit,
Et nous relevons le coeur et le corps en Joie la partageant à pleines Voix.

Sarvamangalam! Amen! :D
Detchen!
--
Envoyé avec mon mobile
༄༅ཀརྨ་བདེ་ཆེན་ལྷ་མོ།
Pour ceux qui ont pris Refuge et ont la dévotion inébranlable,
Sur les terres bien établies de l'Équanimité toute inclusive,
Arrosées par l'eau douce de l'Amour incomparable
Poussent les fleurs de la Compassion intrépide
Abritées par la forêt rafraîchissante de la Joie transcendante
Ainsi, tout leur est possible pour contribuer au bien des êtres sensibles.
http://vuesinspirees.free.fr

mercredi 14 décembre 2011

L'Amour sans doute

Un ENSEIGNEMENT - Vidéo : Gregg Braden
"Sentiments, Énergie & Conscience"
vidéo
 
-=oOo=-  

Hommage et Longue Vie à Dzogchen Rinpoché
à qui j'ai emprunté le titre de cet article :
"L'Amour Sans doute"
(enseignement sur Tonglen, donné en 2010)
-=oOo=- 

Pour illustrer les propos de la vidéo ci-dessus (cliquez sur  vidéo), le film intitulé "Le 5ème élément" illustre très bien la réalité des phénomènes et l'attitude des êtres sensibles face aux phénomènes et aux êtres, ainsi que le moyen habile de l'Amour universel pour résoudre tout conflit, extérieur, intérieur ou secret. 

Et la Sclérose En Plaque est vraiment
un Support d’Entraînement Privilégié pour développer
la Sagesse Equanime Persévérante, par laquelle il n'y a plus qu'un pas vers la Sagesse Eveillée Primordiale.

 -=oOo=- 

Si j'ai bien compris les explications des neurologues spécialistes de la SEP :  


Le syndrome de Lhermitte et les sensations de se retrouver engoncé dans un corset ou une combinaison intégrale SM de chardons ardents électriques et celles de fourmis ou de sable voire de carton dans les extrémités des 20 doigts, et parfois la tête et le visage, celle de vibrer comme une fine structure métallique de tubes creux montés en ressorts et/ou d'être parcourue d'électricité telle une clôture à vache électrique, tout cela fait partie des symptômes dits "subjectifs" (que chaque sepien ou sepienne décrit à sa manière).  

Les foyers inflammatoires démyélinisés visibles à l'IRM étant des symptômes dits "objectifs" (y a pas photo mais IRM cérébral et pan-médulaire avec ou sans queue de cheval).


Les symptômes subjectifs ne sont pas sensibles à la cortisone, alors que les symptômes objectifs sont sensibles à la cortisone, et en traitant ces derniers, les symptômes subjectifs peuvent disparaître puisque la cause source, l'inflammation, est traitée (pour la démyélinisation je ne sais pas, il faudrait que je pose la question) mais le cerveau doit aussi intégrer cette nouvelle donnée.

Car, la cause immédiate des symptômes subjectifs est une interprétation erronée par notre cerveau (cerveau et moelle épinière = Système Nerveux Central) envoyée au Système Nerveux Périphérique ( = muscles, peau, certains organes) et n'oublions pas que la peau partage la même origine embryonnaire que notre SNC, d'où les sensations cutanées, de l'alerte de démyélinisation des axones touchés qui pourtant fonctionnent correctement, alors qu'ils sont seulement hyper-exités du fait qu'ils ne sont plus assez isolés par manque de myéline.

Dès que le cerveau intègre la présence de démyélinisation, c'est la fin de la poussée (si j'ai bien compris), et les symptômes subjectifs peuvent cesser, il ne reste plus qu'à traiter les symptômes objectifs (à ce que j'ai compris en un soin palliatif de confort car la myéline est très longue à se reconstruire : 1mm en 3 mois et les neurones avec leurs axones sont les cellules les plus grande et longues du corps humains).

C'est pourquoi il faut attendre l'IRM avant de renvoyer de la cortisone dans l'organisme et que le repos est ce qui est le plus indiqué en attendant pour calmer l'ampleur des symptômes subjectifs qui ne sont pas dangereux mais qui nous pourrissent la vie.  

Comme notre diagnostic vital n'est pas en jeu (sauf angioscanner critique des carotides) on nous fait poiroter allègrement, et donc nous sommes là, et las, ainsi à peaufiner notre patience et tâcher de réaliser la non attente.

C'est ce à quoi je m’entraîne : le meilleur remède en attendant les effets du traitement ou un prochain traitement si les foyers inflammatoires persistent, c'est la détente, la paix intérieure et le détachement.  

Il est primordial de parvenir à voir que tous les phénomènes sont illusoires et que nous sommes tous, autant que nous sommes bien portants ou malades, dans une méga-production de l’esprit ordinaire, une grosse blague cosmique !!! (comme disait Chögyam Trungpa Rinpoché).

Comme mon précieux Maître Sogyal Rinpoché, je fais donc souvent référence au film "Le 5ème élément", car je trouve que c'est une parfaite illustration de la réalité qui enseigne combien il est nécessaire de : Ne plus nourrir aucune agressivité y compris face à l’ennemi -les négativités et l'illusion- et d'Aimer inconditionnellement sans douter de l'Amour qui est la clef  pour sortir de l'illusion. 

Donc beaucoup de repos et de bons repas (sain et savoureux, à offrir aux trois joyaux et aux trois racines, à notre précieux maître, à la source secrète de santé fondamentale qui nous habite).

Dormir, respecter la fatigue, s'aménager des temps de pause réguliers, apprécier la couette et les attentions d'autrui.  

Et dès qu'on se sent bien reposé, ce que je mets personnellement en pratique en restant le plus confortablement possible assise ou couchée sur le côté droit, mais avec le dos droit, la tête droite, le menton très légèrement rentré (sans déclencher Lhermitte) bouche ouverte pour respirer (ces deux derniers points empêchent la gamberge) : penser à ou visualiser avec amour, sagesse et compassion ceux qui sont dans des situations pire que nous pour leur offrir mentalement d'un souffle de bienfaits (à l'expiration), de tout notre cœur, notre mieux être, ce repos que nous prenons, et prendre mentalement de toute note compassion leur souffrance (à l'inspiration) sur le compte de notre ego (pour l'assainir).  

Cette pratique, nommée Tonglen en tibétain, donner par grand amour et recevoir par grande compassion, est un moyen habile bouddhique qui fonctionne très bien, dès qu'on a développé une certaine confiance et un certain détachement dans cette Vue et accepté que tout est illusoire ou conditionné, impermanent et interdépendant, autrefois, cette pratique a guéri des lépreux et des cancéreux condamnés, qui la pratiquaient alors même qu'il étaient dans leurs derniers jours ou semaines, la foi est bien sûr déterminante (la foi en notre compétence d'auto-guérion pour assimiler au mieux les traitements médicaux adéquats et les optimiser).  

Car SEPiens, SEPiennes, nous sommes juste condamnés à une longue vie inconfortable (mais en plus les remises de peine pour grand amour et grande compassion développés et activés sont possibles), mais une vie ordinaire si on n'en fait rien d'extraordinaire ou mieux de transcendant (et que l'on peut améliorer car la médecine progresse et que nous avons de bons réseaux et supports à notre disposition où nous avons notre mot à dire en tant que partie prenante directe avec notre expérience pour faire avancer le shmlingblik). 

Donc la SEP c'est pas le pire des cadeau !


Bonnes fêtes de Noël :))



lundi 12 décembre 2011

Sepinha [sepiña] la petite grenouille

Pendant tout ce temps, où la santé était chancelante, mes activités sociales et culturelles se sont réduites à peau de chagrin. Enfin, l'expression est mal choisie (c'est la seule que j'ai sous la main)  car je ne me suis jamais laissée aller à la déprime grâce à mon précieux Maître et mon Sangha local, régionnal, nationnal et en ligne (le Sangha de  Rigpa). 

Mais, de ce fait, mon étude du tibétain a pris du plomb dans l'aile avec ce que je traînais depuis plus d'un an, avant de comprendre ce qui se passait puis d'avoir une suspicion, puis de fortes présomptions, et finalement un diagnostic après avoir tout de même entamé un traitement. 

Car non seulement, je n'allais plus aux cours (au centre Bouddhique Tibétain Palden Shangpa de Marseille) mais aussi je ne tenais pas longtemps assise sur une chaise ou devant l'ordinateur, même si l'écran nous permet de ne pas avoir à baisser la tête pour lire et écrire, ce qui posait déjà problème depuis quelques années (sans qu'il s'agisse franchement du syndrome de Lhermite que j'ai actuellement, d'ailleurs quand j'ai entendu ce nom de syndrome, je me suis dit c'est vrai que je ne sort pas souvent de chez moi, je suis en retraite, donc non ce n'est pas un syndrome que j'ai car c'est volontaire, mais je ne savais pas qu'il s'agissait du taïzzz du cou quand on baisse la tête que j'appelais Tez-neck et que j'attribuais à l'usage du smatphone).

J'ai donc dit à mon Prof de Tibétain qui a bienveillamment ouvert un cours en ligne, que j'irai donc utiliser les dictionnaires en ligne qu'il m'avait indiqué (surtout tester si je parvenais à m'en servir, si toutefois mon Wylie également était correct, pour utiliser le convertisseur en ligne qu'il m'a également indiqué) mais ceci après la sieste imposée par la petite grenouille.

En précisant qu'en brésilien, portugais en fait, une petite grenouille se dit Sapinha
- avec le "nha" qui se prononce "gna" comme en francais :-) le jeu de mot était vite trouvé.

Car Sepinha c'est mon nouveau petit maître en détente et lâcher prise.


 Après Ratatouille en matière culinaire, il y a Sepinha en matière de Wellness (Bien être, mais doit-on traduire ce terme ?) car elle force réellement à cet antidote.

"Ha tiens!" me suis-je dis "Bonne idee de dessin animé pour Rigpe Yeshe (le mandala des
enfants de Rigpa) je vais développer cela d'abord sur le blog Karma Detchen, en BD pour commencer, comme fait Zem sur Bouddha Channel."

Donc, bientôt, vous allez pouvoir suivre ses histoires et connaître son enseignement. Elle viendra avec son acolyte Formiga-miga, bien connue des membres de PacaSEP, qui rappelle à mon souvenir cette chansonnette provençale :


La Fourmigo-migo a manja l'artèu
Dis que me lou pago
Ma toujour me lou deu


La Fourmigo-migo a manja l'artèu
Dis que me lou pago
Ma toujour me lou deu


La Fourmigo-migo a manja l'artèu
Dis que me lou pago
Ma toujour me lou det  

ou en graphie classique (même prononciation) :

La formiga-miga a manjat l'artèu
dís que me lo paga
Mai tojorn me lo deu


La formiga-miga a manjat l'artèu
dís que me lo paga
Mai tojorn me lo deu


La formiga-miga a manjat l'artèu
dís que me lo paga
Mai tojorn me lo det



La fourmigo-migo mi a mangia l'orteu
Dis que mi lou pagueu
Mas toujour mi lou deu.




vendredi 9 décembre 2011

Activité de Joie Transcendante

Support d'Eveil Parfait  
pour restaurer la  
Sagesse Eveillée Primordiale


J'ai créé ce blog par hasard et, il est resté vide, inexploité, non publié, car je n'en voyais pas l'utilité jusqu'à ce que je reçoive ce cadeau qu'est la Sclérose En Plaques qui, quand je m'égare dans la dualité, agit comme kiozaku grâce à ses symptômes qui se manifestent au moindre écart de discipline.

En effet, pendant les poussées c'est tout à fait immédiat comme si je me trouvais dans un Gompa, sur un coussin de méditation et qu'un grand coup de jus suivis de fourmis électriques vibrantes et brûlantes ou glaçantes viennent sans détour, en un instant, rectifier ma posture extérieure (du corps), intérieure (pensées, émotions, ressentis) et secrète (conscience) : 
  • je ne peux plus piquer du nez  : décharge électriques (attention vigilante).
  • je ne peux plus être perturbée par quoi que ce soit : corset et collants ou combinaison intégrale de pierre qui engonce ce corps illusoire en le paralysant (patience spacieuse).
  • je ne peux plus tomber dans l'illusion de la dualité : la vue se trouble la parole s'emballe les membres se figent (demeurer dans la Vue);
  1. Demeurer immobile, stable telle la montagne, telle est la posture que doit adopter mon esprit.
  2. Silencieuse et posée, telle est l'attention que doit observer ma voix, toute énergie.
  3. Aller de l'avant et agir sainement, telle est l'attitude que doit adopter mon corps.
  4. Rester claire et pure, telle est l’injonction faite à ma conscience. 
Pour cela il existe Huit instructions clés sur les points ultimes de la méditation :


  • Première instruction : Comprendre que tous les phénomènes internes et externes sont le fait de notre esprit, et que celui-ci est sans point de référence, telle est la Vue ultime.

Toute l’existence phénoménale se ramène à notre esprit - mais lorsque nous examinons celui-ci, rien ne peut être trouvé, et il se dissout sans qu’aucun point d’identification ne puisse être déterminé.



  • Deuxième instruction : Dès lors qu’il n’est ni sujet ni objet, n’interrompez rien, gardez inchangées les perceptions de vos sens. Demeurer ainsi, tel est le point ultime de la méditation.

Vous êtes pleinement éveillé ; vous vous trouvez dans un état clair et frais, vos yeux peuvent voir des formes, vos oreilles peuvent entendre des sons, et cependant vous ne saisissez aucun de ces objets, ni ne portez de jugement. C’est ainsi que vous devez méditer l’état naturel.


  • Troisième instruction : si vous savez demeurer ainsi dans la conjonction de la Vue et de la méditation, telle est la conduite ultime.

Si vous savez demeurer ainsi sans perdre ni votre Vue, ni votre méditation, alors toute la conduite est intégrée.


  • Quatrième instruction : Si vous réalisez qu’il n’est rien du monde phénoménal, interne comme externe, qui puisse être saisi, c’est le point ultime de l’expérience de réalisation.

Quelque phénomène interne ou externe que vous perceviez, vous devez le faire sans la moindre appréhension conceptuelle.


  • Cinquième instruction : Si votre esprit ne prête plus d’identité aux choses, tel est la libération ultime de l’attachement.

Il ne s’agit pas ici du sens courant de l’attachement, ou désir, mais de son sens ultime. Habituellement, si nous voyons un objet, notre esprit se projette et cherche à l’identifier, le définir. Si nous nous libérons de cet attachement à l’identification, alors nous sommes véritablement libres de tout attachement.


  • Sixième instruction : Ne rien dissocier, tel est le point final de toute philosophie.

La nature finalement se résout dans le point unique, le Thiglé Nyagchig, dans lequel il n’est plus aucune dualité. Lorsque vous vous trouvez dans cet état où toute distinction est abolie, alors vous avez rejoint le point ultime de la philosophie


  • Septième instruction : Ne pas être distrait de la profonde clarté, tel est le point ultime de la pratique
Rien n'est plus susceptible de perturber votre attention aux phénomènes et aux êtres perçus par les trois portes  en union (corps, parole et esprit), tels qu'ils sont dans leur essence primordiale.



  • Huitième instruction : Être libéré de l’espoir et de la crainte, tel est le fruit ultime.

Lorsque vous atteignez cet état où vous vous trouvez libéré de l’espoir de l’éveil comme de la crainte du samsara (souffrance), vous avez atteint le fruit ultime.



Commentaire général : ces huit instructions-clés sont appelées "les huit instructions sur l’ultime". Elles nous disent comment demeurer dans l’état naturel, et quel type d’expérience nous rencontrons dans cet état. Elles sont une façon de vérifier où nous en sommes de notre compréhension et de notre réalisation.

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En relisant ces instructions qui me sont familières,
je comprends que certain(e)s non familier(e)s de la méditation, et s'ils/elles le sont, ne le sont pas forcément selon cette lignée et cette Vue (celle du Dzogchen), auront peut-être besoin de clarifications.


Donc ce que l'on nomme la "Vue" va au-delà de la vision des yeux, car comme dit St Exupéry, via le Renard au Petit Prince : "l'essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu'avec le cœur".



Vous pouvez donc si vous le voulez, si cela vous détend, un moment, lâcher vos binocles (surtout s'ils sont colorés de concepts et préjugés, autant dire des rondelles de saucisson dans ce cas, ou de concombre pour les végétariens ce qui revient au même).

Il s'agit, en fait de "Vue", de "compréhension profonde", des choses telles quelles sont dans leur nature ultime, et là je veux dire nature primordiale en fait, c'est pareil. 



C'est à dire : Parfaites, complètes, pures, simples, sans désignation, inaltérées.

Bref, si d'autres termes posent question, et si j'en vois d'autres qui pourraient ne pas être clairs à tout venant, je compléterai cet article même.

Donc n'hésitez pas à poser vos questions ou faire vos remarques en postant un commentaire à cet article.

Et j'y répondrai autant que possible.

Merci pour votre attention,
merci pour votre visite
merci pour vos contributions.

Detchen!
 
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Le but est le chemin.