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jeudi 21 février 2019

L'empathie selon la communication nonviolente

Définition selon Marshall Rosenberg (copié-collé de la source suivante : FemininBio  https://www.femininbio.com/sante-bien-etre/actualites-nouveautes/qu-est-que-l-empathie-selon-communication-nonviolente-90132 ) :


L’empathie, c’est une posture et une éthique qui demande une qualité d’écoute, une capacité à se mettre en lien avec soi-même pour celui qui écoute et une ouverture à l’autre sans présupposés et sans préjugés.



L’empathie est un besoin partagé par tous les êtres humains, à tout âge. Pour autant, nous avons rarement goûté la valeur et la puissance d’une écoute empathique ; d’autre part, nous n’avons pas appris à écouter d’une façon détachée tout en étant pleinement présent. Le bienfait que nous retirons quand nous sommes écoutés nous met en lien avec nos semblables, nous permet de sortir de la solitude, de vivre le soulagement d’être compris et pris en considération. Quand nous pouvons partager nos préoccupations, nos impasses, nous retrouvons de la clarté et une dynamique pour sortir de nos blocages momentanés. 

Il est plus facile de définir l’empathie selon la Communication Non Violente (CNV) en faisant des distinctions avec d’autres attitudes telles la compassion, la sympathie, la bienveillance, l’altruisme… termes employés quelquefois indistinctement dans le langage courant.

La CNV, selon le modèle de Marshall Rosenberg, structure la pratique de l’empathie pour une communication de qualité. Ce modèle que nous décrivons ici se différencie également des modalités d’écoute habituelles (réconfort, banalisation, conseil, moralisation, analyse, et la tentation fréquente d’imposer son vécu). C’est pour cela que son acquisition nécessite un apprentissage.

L’empathie est un merveilleux cadeau offert à notre interlocuteur basé sur une forme de présence très particulière. C’est une posture et une éthique de la relation qui demande une qualité d’écoute, une capacité à se mettre en lien avec soi-même pour celui qui écoute et une ouverture à l’autre sans présupposés et sans préjugés. Nous pouvons offrir cet espace-temps si nous vérifions – avant et tout au long de l’échange – que nous sommes matériellement et psychologiquement disponibles pleinement à cette écoute. Si nous sommes touchés par le récit de la personne, il est clair que nous aurons plus de mal à garder la distance nécessaire et utile à une écoute active et soutenante. Alors pour éviter l’amalgame entre l’histoire de la personne et nos propres émotions, il est utile d’apprendre à garder une juste distance et ne pas prendre parti (pour ou contre) le récit de notre interlocuteur.

L’empathie est – en même temps – une posture et une technique basées sur une éthique de la relation. Il s’agit d’être là, dans le moment de la relation avec la personne qui nous parle. Aucune intention de l’amener quelque part, de la consoler, de trouver une solution. La confiance ancrée dans le fait que, si elle est accompagnée dans son propre cheminement, elle va trouver par elle-même accès à la sagesse qui est en elle et donc à la solution (ou une étape d’évolution) la plus appropriée.

Lorsque nous parlons d’écoute empathique, cela signifie se connecter aux sentiments de l’autre sans autre intention que d’accompagner et soutenir la personne qui s’exprime à déposer les difficultés qui l’encombrent à ce moment-là et les transformer. L’écoute empathique ressemble à une écoute flottante (« surfer sur une vague ») pour accueillir les mots prononcés, l’intensité qui donne des indications sur l’état émotionnel de la personne, et le non-verbal qui est une part importante de la communication.

Être écouté avec empathie est l’occasion de se relier à son récit personnel, de visiter la confusion de nos sentiments dans laquelle la situation nous plonge. L’empathie reçue est un puissant facteur de clarification de ce qui nous perturbe. Nous avons la possibilité de trier dans le flot émotionnel, reprendre la responsabilité de ce qui nous appartient, de changer ce qui est en notre pouvoir et ainsi retrouver la capacité d’agir d’une manière adaptée.

Celui qui écoute peut soutenir ce processus si son intention n’est pas colorée par la volonté d’éduquer l’autre, de le sauver ou même de l’orienter. L’attitude empathique est d’abord une posture d’accueil. La compétence empathique consiste à traduire l’expression de la personne dans le moment présent, de se relier aux sentiments et besoins derrière les histoires de vie, les théories et distinguer les interprétations des faits évoqués.

Cet extrait est tiré du livre La communication non violente, c'est malin, de Geneviève Bouchez Wilson et Pascale Molho, éditions Leduc.s, 6 euros. 



Comment s'y prendre :

Concrètement, je m'entraîne à appliqur les poins suivants :

- différencier mes interprétations et jugements des observations

- prendre la pleine responsabilité de mes sentiments

- exprimer quels besoins sont à l’origine de mes sentiments

- formuler une demande claire, positive et concrète, qui donne le choix.


C'est un entraînement.... ensuite cela peut devenir le réflexe pour vivre en harmonie avec tout un chacun dans notre société. 

Une petite retraite Vipashyana de 10 jours devrait pouvoir m'aider à accélérer ce processus d'apprentissage.

Reste à trouver ce temps libre de 10 jours de silence et d'écoute intérieure, secrète et plus profonde. Pour commencer par une empathie envers soi-même.



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